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Camille de Polignac (1745-1821)

Camille-Louis-Apollinaire de Polignac, nĂ© le Ă  Paris et mort le dans la mĂȘme ville, est un ecclĂ©siastique français, vicaire gĂ©nĂ©ral d'Auxerre, puis Ă©vĂȘque de Meaux de 1779 Ă  1790.

Biographie

Camille-Louis-Apollinaire est le fils de François-Camille de Polignac, seigneur et marquis de Montpipeau, né le , mort en 1790, et de Marie-Louise de la Garde (1721-1779). Il est également le petit-neveu du cardinal Melchior de Polignac et le cousin du prince Jules de Polignac.

DestinĂ© Ă  l'Église, il est nommĂ© abbĂ© de Beaulieu-sur-Dordogne en 1769. Il devient vicaire gĂ©nĂ©ral du diocĂšse d'Auxerre. Il est nommĂ© Ă©vĂȘque de Meaux par le Roi en 1779, diocĂšse pour lequel il perçoit 22 000 livres de rente annuelle.

ConfirmĂ© le , il est sacrĂ© en aoĂ»t par Christophe de Beaumont du Repaire, l'archevĂȘque de Paris. Il est Ă©galement premier aumĂŽnier de la reine de 1780 Ă  1789 et il est pourvu en commende de l'abbaye Saint-Èvre au diocĂšse de Toul.

En 1790, il s'oppose Ă  la constitution civile du clergĂ© et publie, en janvier 1791 une instruction pastorale rappelant les rĂšgles fixĂ©es par l'Eglise. En butte Ă  l'opposition des autoritĂ©s civiles pour l'Ă©lection d'un Ă©vĂȘque constitutionnel, il doit ensuite s'exiler[1].

Lors de la Révolution française, il émigre en Suisse, puis en Hongrie et aprÚs la signature du concordat de 1801, il envoie sa démission au pape le .

Il ne rentre en France qu'en 1814 et meurt à Paris en . Ses obsÚques sont célébrées au séminaire Saint-Sulpice[2].

Notes et références

  1. Georges Martin, Histoire et généalogie de la Maison de Polignac, Lyon, l'auteur, , 250 p., p. 56-57
  2. Armand Jean, Les Ă©vĂȘques et les archevĂȘques de France depuis 1682 jusqu'Ă  1801, Paris et Mamers, 1891 p. 302.

Voir aussi

Liens externes

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