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Cabinet Biesheuvel I

Le cabinet Biesheuvel I (en néerlandais : Kabinet-Biesheuvel I) est le gouvernement du Royaume des Pays-Bas entre le et le , durant la vingt-troisième législature de la Seconde Chambre des États généraux.

Cabinet Biesheuvel I
(nl) Kabinet-Biesheuvel I

Royaume des Pays-Bas

Description de cette image, également commentée ci-après
Photographie de famille du cabinet Biesheuvel I.
Reine Juliana
Premier ministre Barend Biesheuvel
Élection
LĂ©gislature 23e
Formation
Fin
DurĂ©e 1 an, 1 mois et 3 jours
Composition initiale
Coalition KVP-VVD-ARP-CHU-DS'70
Ministres 15
Femmes 0
Hommes 15
Représentation
Seconde Chambre
82 / 150
Drapeau des Pays-Bas

Historique du mandat

DirigĂ© par le nouveau Premier ministre chrĂ©tien-dĂ©mocrate Barend Biesheuvel, anciennement ministre de l'Agriculture, ce gouvernement est constituĂ© par une coalition entre le Parti populaire catholique (KVP), le Parti populaire libĂ©ral et dĂ©mocrate (VVD), le Parti antirĂ©volutionnaire (ARP), l'Union chrĂ©tienne historique (CHU) et les Socialistes dĂ©mocrates '70 (DS'70). Ensemble, ils disposent de 82 reprĂ©sentants sur 150, soit 54,7 % des sièges de la Seconde Chambre.

Il est formé à la suite des élections législatives du et succède au cabinet du Premier ministre chrétien-démocrate Piet de Jong, constitué et soutenu par une coalition de centre droit entre le KVP, le VVD, l'ARP et la CHU.

Au cours du scrutin, la majoritĂ© au pouvoir perd 12 sièges et ne compte plus que 74 reprĂ©sentants. Tandis que l'idĂ©e d'une « grande coalition » entre le Parti travailliste (PvdA) et le Parti populaire catholique est rapidement abandonnĂ©e, les DĂ©mocrates 66 (D'66) proposent un « gouvernement progressiste » minoritaire dirigĂ© par le travailliste Joop den Uyl, une suggestion rejetĂ©e par la majoritĂ© des parlementaires.

Le , la reine Juliana nomme le sĂ©nateur du KVP Piet Steenkamp « informateur ». Écartant presque immĂ©diatement la constitution d'une alliance de centre gauche, il recommande dans son rapport remis le suivant de poursuivre la majoritĂ© sortante, associĂ©e aux Socialistes dĂ©mocrates '70. La souveraine, prenant acte que le Parti populaire catholique n'a pas de candidat Ă  la direction du gouvernement avec le retrait de de Jong, dĂ©signe le chef politique et prĂ©sident du groupe parlementaire du Parti antirĂ©volutionnaire Barend Biesheuvel « formateur » dès le lendemain, le poste de Premier ministre devant revenir Ă  l'un des « trois partis confessionnels ». Il achève les nĂ©gociations en 15 jours.

Le nouvel exĂ©cutif, qui compte 15 ministres, est assermentĂ© par la reine le , soit deux mois et huit jours après les Ă©lections lĂ©gislatives. C'est alors la première fois qu'un gouvernement dispose du soutien de la majoritĂ© absolue des membres de la Seconde Chambre et de la Première Chambre.

Ă€ la suite d'un dĂ©saccord concernant les mesures de rigueur Ă  inscrire au projet de budget de l'État pour , les deux ministres des DS'70 remettent leur dĂ©mission le . Le cabinet en fait de mĂŞme six jours après. Biesheuvel, un temps Ă©paulĂ© par l'ancien ministre Ysno Scholten, constate le caractère irrĂ©mĂ©diable de la rupture avec ses alliĂ©s sociaux-dĂ©mocrates. Les autres ministres reprennent leur dĂ©mission le et les postes des DS'70 sont redistribuĂ©s dans le second cabinet formĂ© par Biesheuvel.

Composition

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

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