CFTM-DT
Canal Francophone Télé-Métropole (CFTM-DT) est une station de télévision québécoise de langue française située à Montréal appartenant au Groupe TVA et est la station phare du réseau de télévision TVA. Elle diffuse du sommet du Mont Royal.
| CFTM-DT | ||
.svg.png.webp) Siège social de TVA à Montréal | ||
| Grand Montréal | ||
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 Siège social de TVA à Montréal | ||
| Indicatif | Télé-Métropole (CFTM-DT) Canal 10 | |
| Ville de licence | Montréal,  Québec
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| Nom commercial | TVA | |
| Slogan | On se reconnaît | |
| Canaux | Numérique : 11 (VHF) Virtuel : 10.1 |
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| Affiliations | TVA | |
| Propriétaire | Québecor Média, Inc. (Groupe TVA, Inc.) |
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| Mise en ondes | 19 février 1961 | |
| Signification de l'indicatif | CF Télé-Métropole | |
| Anciens indicatifs | Télé-Métropole (CFTM-TV) (1961-2011) | |
| Anciennes affiliations | Indépendent (1961-1963) | |
| Puissance du transmetteur | 11 kW | |
| Hauteur | 296,8 m | |
| Coordonnées du transmetteur | 45° 30′ 20″ nord, 73° 35′ 30″ ouest | |
| Site web | https://www.qub.ca/tvaplus/tva | |
| Géolocalisation sur la carte : région métropolitaine de Montréal
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Histoire
La station est inaugurée le ; quelques semaines après le lancement de CFCF-TV. Elle est alors détenue par Joseph Alexandre DeSève et sa compagnie, Télé-Métropole[1]. En 1963, la station commence à partager des programmes avec CJPM-TV à Chicoutimi. Ils sont ensuite rejoints par CFCM-TV à Québec en 1964. C'est le début de TVA, bien que le réseau ne s'établisse officiellement qu'en 1971, ayant été cofondé par Roland Giguère et Jean Pouliot. Quand DeSève meurt en 1968, la ville rebaptise la rue sur laquelle sont situés les studios de CFTM (rue Alexandre DeSève) en son honneur.
Télé-Métropole a toujours été, de loin, la station la plus populaire du réseau TVA. En tant que telle, elle a dominé le réseau bien avant 1990. À ce moment-là , CFTM produit 90 pour cent de la programmation de TVA. Même aujourd'hui, le flux du réseau TVA est un peu plus d'une retransmission de CFTM. Chaque fois que CFTM doit interrompre sa programmation pour des bulletins de nouvelles ou météorologiques à Montréal, l'ensemble du réseau est habituellement également interrompu.
En 1987, Télé-Métropole achète 3,42 % du capital de la nouvelle chaîne privée française La Cinq. En , CFTM-TV demande à Robert Hersant de modifier sa stratégie de gestion pour protéger son investissement alors que la chaîne a perdu près de 400 millions de dollars depuis son lancement[2]. Finalement Télé-Métropole revend ses parts à profit en après avoir injecté 6,5 millions de dollars[3] - [4].
En , CFTM-TV commence à diffuser pendant la nuit. L'expérience, très coûteuse, est stoppée sept mois plus tard du fait de cotes d'écoute trop faible[4].
À partir de 2012, le nom Télé-Métropole cesse d'être utilisé à la télévision et désormais seul TVA sera utilisé.
Télévision numérique terrestre et haute définition
Après l'arrêt de la télévision analogique et la conversion au numérique qui a eu lieu le [5], CFTM a éteint son antenne analogique au canal 10 à minuit et a commencé à diffuser en numérique à la même fréquence[6] à partir du Mont Royal via le canal virtuel 10.1.
Dans le cadre d'un programme gouvernemental visant à ré-allouer les fréquences 600 MHz aux services cellulaires impliquant des changements de fréquences, l'émetteur de la station devait initialement changer du canal 10 au canal 11 entre le et le [7], mais le changement a été effectué deux semaines plus tard, le .
Couverture par câble et satellite
CFTM est également disponible dans l'agglomération de Montréal sur Illico télé numérique aux canaux 4 (SD) et 604 (HD) et sur le service de télévision par fibre optique Bell Fibe TV aux canaux 103 (SD) et 1103 (HD). Elle est aussi disponible sur Cogeco au Québec aux canaux 48 (SD) et 503 (HD), en Ontario sur les canaux 610 (SD) et 611 (HD) de Rogers Cable. Elle est également supportée nationalement via le satellite sur Bell Télé aux canaux 115 (SD) et 1804 (HD), et sur Shaw Direct aux canaux 702 (HD). La station est aussi supportée sur le câble numérique à travers pratiquement tous les fournisseurs canadiens depuis 1998[8].
Suivant la tendance des distributeurs canadiens de fournir les signaux de l'ouest du pays (incluant le compétiteur CBUFT Vancouver (Radio-Canada)) aux clients de l'est du pays, ainsi que dans le but de rejoindre les téléspectateurs dans le fuseau horaire de l'ouest canadien, TVA a lancé une version de CFTM-TV décalé de 3 heures depuis distribuée en mode numérique chez ces fournisseurs. La programmation n'est pas interrompue.
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Notes et références
- Yves Lever, « J.A. DeSève, diffuseur d'images », Séquences - La revue du cinéma, vol. 258,‎ (lire en ligne)
- Agence France-Presse, « Télé-Métropole reste actionnaire de la cinquième chaîne de télévision française », La Presse,‎ , B8
- Michel Van de Walle, « Télé-Métropole se retire de la Cinq », La Presse,‎ , p. D2
- Michèle Ouimet, « Télé-Métropole s'en prend à Radio-Canada », La Presse,‎ , B3 (lire en ligne)
- (en) « Office of Consumer Affairs », sur ic.gc.ca (consulté le ).
- « Bulletin d’information de radiodiffusion CRTC 2010-690 », sur CRTC,
- « Calendrier de transition à la télévision numérique (TVN) » [PDF], sur Industrie Canada, , p. 25
- « Décision CRTC 98-488 », sur CRTC,
- Richard Therrien, « TVA adopte une nouvelle identité visuelle », Le Soleil,‎ (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- « Historique technique de la station », sur Broadcasting-History (consulté le )
- « Inauguration du poste de télévision Télé-Métropole le 19 février 1961 », Université de Sherbrooke