CĂ©cile Proust
Cécile Proust, née le à Poitiers, est une danseuse et chorégraphe française.
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Biographie
Cécile Proust commence la danse, en découvrant à l’adolescence la danse classique, notamment au conservatoire d’Angers [1]. À 17 ans, elle rejoint la compagnie de flamenco de Rafael Aguilar (en)[2], puis poursuit sa découverte d’autres styles chorégraphiques en se formant à la villa Kujoyama de Kyoto (pour le jiuta-mai) et en Inde (pour le kathak)[3]. Elle s’oriente ensuite vers la danse contemporaine, et travaille aux côtés de Susan Buirge, Quentin Rouillier, Josette Baïz[4] et Odile Duboc, personnalités de la Nouvelle danse française[2].
Proust fonde sa propre compagnie en 1990 ;  ses premières créations mêlent des éléments de danse contemporaine et traditionnelle, puis évoluent pour se rapprocher de l’art total, impliquant aussi la parole et les arts plastiques[2].
En 2000, elle participe, avec Jacques Hoepffner, aux célébrations du nouveau millénaire à Paris, en concevant une roue monumentale projetant des vidéos de mains de femmes[5].
À partir de 2004, elle lance un projet artistique et féministe, femmeuses, qui s’articule autour d’actions (œuvres, vidéos, installations, films, etc.)[3] en collaboration avec des militantes ou théoriciennes de plusieurs courants de pensée dont le postcolonialisme et la théorie queer ; elle danse avec des artistes comme Pascal Quéneau et s’implique avec Laurence Louppe dans une réflexion autour de la pratique burlesque (femmeuses #5)[2].
Au milieu des années 2010, elle participe au projet international Migrant Bodies[4] qui cherche à aborder les migrations d’un point de vue artistique[6] et produit dans ce cadre la pièce Ethnoscape [7].
Cécile Proust a déposé des archives à la médiathèque du Centre national de la danse[3].
Principales chorégraphies et productions
- 1991 : Prémices de sable
- 1992 : Iblis
- 1992 : L’Envol de Lilith (court-métrage, avec Jacques Hoepffner)[8]
- 1993 : Entre chien et loup
- 1996 : Attractions Ă©tranges[9]
- 1999 : Des gestes de femmes pour l’an 2000 ? (performance pour le passage à l’an 2000, avec Jacques Hoepffner)[4]
- 2001 : Boissy 2 (expositions et performances, avec Jacques Hoepffner)[4] - [10]
- 2002 : Alors, heureuse ? (spectacle)[3]
- depuis 2005 : femmeuses
- depuis 2015 : Ethnoscape, Migrant Bodies[3]
- 2018 : Prononcer fénanoq (présenté au Festival d’Avignon, avec Pierre Fourny)[11] - [12]
Notes et références
- Bard et Chaperon 2017, p. 1179
- Bard et Chaperon 2017, p. 1181
- Laurent Sebillotte et Laurent Caillet, « Les femmeuses de Cécile Proust », sur mediatheque.cnd.fr, (consulté le )
- Cécile Proust et Julie Perrin, « Troubles dans les gestes », Repères, cahier de danse, vol. 34, no 2,‎ , p. 3 (ISSN 2112-5147 et 2271-7811, DOI 10.3917/reper.034.0003, lire en ligne, consulté le )
- « L’art fait la roue », sur Le Journal des arts, (consulté le )
- « Migrant Bodies #1 », sur www.labriqueterie.org (consulté le )
- Marianne Fougere, « « Ethnoscape » de Cécile Proust : ou l'imaginaire de corps bien réels », sur Toutelaculture, (consulté le )
- « Images de la culture : Envol de Lilith (L') - catalogue général », sur imagesdelaculture.cnc.fr (consulté le )
- « Cécile Proust », sur Les Archives du Spectacle, (consulté le )
- Florence Ruzé, « Les artistes s'installent au centre commercial », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « Prononcer fénanoq », sur ALIS(lab) (consulté le )
- « Fénanoq », sur Festival d'Avignon, (consulté le )