Burbáguena
Burbáguena est une commune d’Espagne, dans la Comarque du Jiloca, province de Teruel, communauté autonome d'Aragon.
Burbáguena | |
HĂ©raldique |
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Burbáguena | |
Administration | |
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Pays | Espagne |
Communauté autonome | Aragon |
Province | Province de Teruel |
Comarque | Jiloca |
Code postal | 44330 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Burbaguenense / Burbaguenero |
Population | 278 hab. () |
Densité | 7,1 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 41° 00′ 58″ nord, 1° 20′ 15″ ouest |
Altitude | 816 m |
Superficie | 3 902 ha = 39,02 km2 |
Rivière(s) | Jiloca |
Localisation | |
Histoire
La maison de Burbáguena (casa de Burbagana) faisait partie des possessions de l'ordre du Saint Rédempteur (es) qui furent absorbées par l'ordre du Temple en 1196[1] mais les templiers ne prennent possession de la ville et du château qu'à partir de 1212 lorsque le seigneur des lieux, Pedro Sesé, est contraint de le leur donner en gage à la suite d'un prêt contracté auprès de ces mêmes templiers[2]. Les templiers n'étaient pas le seul ordre religieux présent à Burbáguena puisque l'on voit en 1208 Pierre II d'Aragon confirmer à l'abbaye de Morimond une donation faite par doña Catalana, abbesse de Casbas (es) aux cisterciens de Morimond en France[3] - [4]. La même année, cette même abbesse rachète la part de la villa et du castrum de Burbáguena qui appartenait à un seigneur nommé Blasco Pérez[5]. En 1226, Jacques Ier roi d'Aragon se rendit dans la maison des templiers de Burbáguena pour y rencontrer le seigneur Pedro de Ahonés (es), un des chefs de la ligue opposée à la monarchie Aragonaise (Ricos Homes). Ce dernier fut tué alors qu'il s'enfuyait[6]. En 1250, il semblerait que les Templiers n'aient pas conservé Burbáguena puisque le roi d'Aragon vend la ville et le château à la communauté de Daroca[2].
Notes et références
- (es) JoaquĂn Miret y Sans, Les cases de Templers y Hospitalers en Catalunya : aplech de noves y documents històrichs, Casa Provincial de Caritat, , 619 p. (lire en ligne), p. 245-2461196: « La casa de Burbagana ».
- MarĂa Luisa Ledesma Rubio, Templarios y hospitalarios en el Reino de AragĂłn, Guara, , 260 p. (prĂ©sentation en ligne), p. 153Ce seigneur cède la « villa et Castrum ». On peut supposer qu'entre 1196 et 1212, cette seigneurie Ă©tait partagĂ©e ou alors que les Templiers ne dĂ©tenaient initialement que la seigneurie ecclĂ©siastique voir ne possĂ©daient qu'une maison religieuse dans l'enceinte du château ou Ă proximitĂ©.
- (es) AgustĂn Ubieto Arteta, Documentos de Casbas, Valence, Editorial Anubar, , doc. 20L'interprĂ©tation faite de ce document par Francisco Javier GarcĂa Marco, Las comunidades mudĂ©jares de la Comarca de Calatayud en el siglo XV, (prĂ©sentation en ligne) indique que le roi d'Aragon confirme la possession aux cisterciens de Morimond des lieux de Burbáguena, Tornos et Embid donnĂ©s par l'abbesse de Casbas or cela ne paraĂ®t pas très cohĂ©rent, cf. note suivante
- Il y a peut-ĂŞtre une erreur d'interprĂ©tation du doc.20 publiĂ© par AgustĂn Ubieto Arteta car 3 ans plus tĂ´t Burbáguena appartenait au roi d'Aragon, cf. Martin Aurell, Les noces du comte : mariage et pouvoir en Catalogne (785-1213) (prĂ©sentation en ligne), p. 473 et il faudrait plutĂ´t comprendre la donation de 1208 comme Ă©manant du roi d'Aragon pour le monastère de Casbas qui Ă©tait une abbaye fille de Morimond. D'autant que l'abbesse rachète des parts du château quelques mois plus tard.
- Ubieto Arteta 1966, p. doc. 21
- Charles de Tourtoulon, Études sur la maison de Barcelone. Jacme Ier le conquérant, roi d'Aragon : La jeunesse de Jacme le conquérant, t. 1, Montpellier, , 472 p., p. 191-196, ouvrage disponible sur Google Livres