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Bruno Montpied

Bruno Montpied est un écrivain, peintre, cinéaste, chercheur et médiateur de l’art brut et des arts spontanés, né le à Boulogne-Billancourt[1].

Bruno Montpied
Bruno Montpied.
Photomontage à partir d'une photo de 2002 de José Guirao assemblée avec une peinture de 2013 intitulée La Montagne de la Tête.

Biographie

Après des études littéraires, Bruno Montpied renoue en 1976, en autodidacte, avec la peinture et le dessin qu’il n’a plus pratiqués depuis l’école maternelle, ayant pratiqué jusque-là seulement l'écriture poétique (depuis 1971). Membre du Groupe du Denis-Martin qui réunit de façon informelle plusieurs jeunes désœuvrés que rassemble leur désir commun de changer la vie sur la base d'une nouvelle sensibilité héritée de l'expérience des avant-gardes du XXe siècle, il découvre parallèlement le Super 8.

Il publie son premier livre en 1977[2] ; la même année, il expose ses premières œuvres au musée du Luxembourg[3] et fonde à cette occasion, aux côtés de Jacques Burtin et de Vincent Gille, le groupe épisodique Zoom Back, Camera[4] !

Après avoir découvert le mouvement surréaliste en 1974, il se passionne dans les années 1976-1980, à la suite de sa rencontre avec Joël Gayraud, pour le groupe CoBrA et son éloge de la spontanéité en art, puis pour les publications situationnistes qui prônent la réalisation de l’art et la fin de l’économie, enfin pour l’art brut. Ce dernier le mène à s’intéresser à l’art naïf et à l’art populaire rural. Séduit par l’idée d’une création qui n’a besoin d’aucune hiérarchie, d'aucun permis de créer, ni d'aucune initiation pour pouvoir éclore, il se met à la recherche de créateurs populaires inconnus. Il sera le révélateur d'un certain nombre de nouveaux auteurs peu ou pas perçus en France avant lui, et se fera l’écho d'autres créateurs oubliés.

D’abord en Super 8, puis à partir des années 1990 par la photo, il accumule une documentation et une iconographie de plus en plus vastes et variées sur les créateurs spontanés. Il écrit des articles sur ce thème dans différentes revues spécialisées. À partir de juin 2007, il lance et anime un blog sur internet, Le Poignard subtil[5], dans le sillage de deux revues qu’il a successivement éditées, La Chambre rouge[6] - [7] et L’Art Immédiat[8] - [9].

En 2011, il publie un livre entièrement consacré à ses recherches sur les environnements spontanés, Éloge des jardins anarchiques[10]. La même année, il coécrit avec Rémy Ricordeau le film Bricoleurs de Paradis (Le Gazouillis des éléphants)[11].

En 2015-2016, il a fondé et dirigé aux éditions de l'Insomniaque la collection « La Petite brute », consacrée aux créateurs autodidactes (quatre titres parus). Il est également un collaborateur actif de la revue Création franche du musée de la Création Franche, et depuis l'été 2019, du magazine d'art Artension. Il donne également régulièrement des chroniques à la revue Trakt.

En 2017, il publie aux Ă©ditions du Sandre une tentative d'inventaire gĂ©nĂ©ral des environnements spontanĂ©s en France, Le Gazouillis des Ă©lĂ©phants, fort volume de 936 pages oĂą sont rĂ©pertoriĂ©s et dĂ©crits 305 environnements populaires spontanĂ©s disparus ou encore existant[12] - [13].  

Au fil du temps, il constitue une collection d'art brut, ou naïf, anonyme ou non, ou encore d'art populaire insolite, ainsi que de créations d’artistes contemporains singuliers, l'essentiel étant qu'il soit surpris et enchanté par les oeuvres ou les objets recueillis.

Parallèlement à ces activités, il n’a cessé de peindre et d’exposer, tant dans le cadre d’expositions personnelles que collectives[14]. Il a fait donation de près de deux cents œuvres à différents musées de France, de Belgique, d’Espagne et d’Italie[15].

Peinture

La Reine des feuilles mortes, 2005[16].

À ses débuts, Bruno Montpied travaille souvent sur de petits formats, à la peinture acrylique - influencé en cela par les peintres du groupe Cobra — puis à l’encre ou à l’aquarelle, composant de façon automatique, en jouant du hasard et d’expérimentations diverses, des scènes fouillées, complexes, parfois difficiles à interpréter. Ayant commencé au début de ses travaux par un emploi fréquent de couleurs vives, parfois criardes, sa palette a évolué progressivement vers plus de modération et d’unité chromatique.

Le dessin, les graphismes dominent son travail. Les tracés au stylo des premières années laissent progressivement la place à l’utilisation de Rotring) et de marqueurs en tous genres.

« La réalisation de mes dessins et de mes peintures obéit à un besoin de jouer, de vivre une surprise avant tout. Si je ne suis pas surpris, je défais ce que j’ai fait jusqu’à l’effet escompté. Il arrive parfois que ce soit dans un moment de colère destructrice que surgit l’image agencée de façon inattendue que je recherche.

Je pratique une sorte de “sur-automatisme”. Je dessine au hasard, je mets de la couleur au hasard, recourant aux techniques de façon gratuite, la plupart du temps d’une façon incohérente, parfois de façon angoissée. Je retouche, recouvre à nouveau, si cela est mal parti, et repars au hasard. La plupart du temps des figures viennent toujours sous ma main. J’essaye de susciter cependant aussi des formes moins immédiatement appréhendables, des formes « abstraites », énigmatiques, proposant des interprétations diverses.

Je cherche longtemps les titres, car il m’en faut à tout prix. Ils doivent être, pour les meilleurs d’entre eux, des titres qui renforcent le côté ambivalent de l’image, projetant l’imagination du contemplateur vers des pistes oniriques fécondes où ses interprétations et celles qu’instillent mes titres se croisent, se décroisent et cheminent finalement de concert.

Je n’ai pas de “sujets” préexistants. Vu ma façon de travailler. Il y a des thèmes qui reviennent, quand je regarde mes titres, je m’en rends compte. Voici quelques-uns que j’ai relevés dans le catalogue que je tiens d’après mes travaux : l’univers du Merveilleux : les sirènes, les fées, les petits êtres, les géants, les ogresses, les références aux contes. La Nuit, la Mort, les fantômes, les spectres, le Cirque, les clowns, les bouffons, les cochons, les grottes, l’Enfer, le Diable, la Femme, les sorcières, les créatures imaginaires, la magie et les magiciens (les magiciennes aussi), les bêtes, la forêt. »

— Bruno Montpied[17]

Publications

Écrits

  • Journal du Cercle, Ă©ditions RĂ©flexion, Paris, 1977 (sous le pseudonyme de Julian Silja)
  • Mystères, La Chambre Rouge, Paris, 1984
  • Papillons noirs, la Goutte d’Eau, Paris, 1991
  • Tour de France de quelques bricoles (inĂ©dites) en plein air, tirĂ© Ă  part de la revue Gazogène, Cahors, mars 1993
  • Éloge des jardins anarchiques, Éditions de l'Insomniaque, Montreuil-sous-Bois, 2011, 224 p., accompagnĂ© de 250 photos de l’auteur Livre accompagnĂ© du DVD du film de RĂ©my Ricordeau Bricoleurs de Paradis (Le Gazouillis des Ă©lĂ©phants), coĂ©crit par Bruno Montpied et RĂ©my Ricordeau.
  • AndrĂ©e AcĂ©zat : oublier le passĂ©, Éditions de l’Insomniaque, Modèle:(coll, Montreuil-sous-Bois, 2015, 80 pages, 70 photos couleurs de l’auteur (ISBN 978-2-915694-82-6)
  • Marcel Vinsard, l’homme aux mille modèles, Éditions de l’Insomniaque, Modèle:(coll, Montreuil-sous-Bois, 2016, 80 pages, 70 photos couleurs de l’auteur (ISBN 978-2-915694-92-5)
  • Le Gazouillis des Ă©lĂ©phants : Tentative d’inventaire gĂ©nĂ©ral des environnements spontanĂ©s et chimĂ©riques crĂ©Ă©s en France par des autodidactes populaires, bruts, naĂŻfs, excentriques, loufoques, brindezingues, ou tout simplement inventifs, passĂ©s, prĂ©sents et en devenir, en plein air ou sous terre (quelquefois en intĂ©rieur), pour le plaisir de leurs auteurs et de quelques amateurs de passage, Éditions du Sandre, < s. l. >, 2017, 930 pages, plus de 1 000 photographies couleurs (ISBN 978-235821-116-1)[18] - [19]

À ces livres s’ajoutent des textes publiés dans différentes revues, notamment :

  • « Petite course de ma vie Â» - « L’ÉtĂ© Â» - « En rĂŞvant sur des couples (Onze dessins commentĂ©s par l’auteur) Â», La Vie Exactement no 3, printemps-Ă©tĂ© 1986
  • « Bouquet du 12 octobre Â», La Vie Exactement no 5, automne-hiver 1987-1988

Revues

La Chambre Rouge n° 2, revue éditée par Bruno Montpied, 1983.
  • La Chambre Rouge, 5 numĂ©ros, 1983-1985.
  • L’Art immĂ©diat, 2 numĂ©ros, 1994-1995

En marge de La Chambre Rouge, Bruno Montpied a fait paraĂ®tre les textes de diffĂ©rents auteurs dans la collection « La Petite Chambre Rouge Â» (1984-1985)[20].

Articles

Des articles de Bruno Montpied sont parus dans des revues spécialisées, dont Raw Vision, Plein Chant, Art et Thérapie, Création Franche, Gazogène, Artension, Réfractions, SURR, The Southern Quarterly Review, Le Monde libertaire, Ligeia, Les Cahiers de l’Institut, Venus d’Ailleurs, Recoins, L’Or aux 13 îles, Jardins, 303 Arts, Recherches et Créations, Mirabilia, Profane, Trakt. Certains de ces articles ont été repris dans L’Éloge des jardins anarchiques.

Parmi les articles non repris en recueil, on peut citer :

  • « Outsider art, the situationist utopia : a parallel Â» (« L’Art Brut, l’utopie situationniste : un parallèle Â»), The Southern Quarterly Review, vol. 39, no 1-2, Hattiesburg (universitĂ© du Sud Mississippi), États-Unis, automne 2000-hiver 2001
  • « Liabeuf Â», « Les pipes des condamnĂ©s Ă  mort Â», « Le carnaval de Belleville Â» et « HĂ©rold Jeune Â», contributions au livre Un Paris rĂ©volutionnaire, Ă©meutes, subversions, colères, sur une idĂ©e de Claire Auzias, coĂ©dition Nautilus et l’Esprit frappeur, Paris, 2001
  • « D’oĂą vient l’art brut ? Esquisses pour une gĂ©nĂ©alogie de l’art brut Â», Ligeia, dossiers sur l’art no 53-54-55-56, Paris, juillet-dĂ©cembre 2004
  • « Unica ZĂĽrn, la seconde enfant qui ne voulait pas grandir Â», CrĂ©ation Franche no 27, mars 2007, Bègles
  • « Les Bois SculptĂ©s de l’abbĂ© FourĂ© Â», dossier avec une introduction (Le MusĂ©e fantĂ´me, afin d’introduire le Guide du MusĂ©e (1919) des bois sculptĂ©s crĂ©Ă©s par l’ermite de RothĂ©neuf), des documents rares rĂ©Ă©ditĂ©s sur la vie et l’œuvre de l’abbĂ© FourĂ© (dont Le Guide du MusĂ©e), une bibliographie, le tout illustrĂ© de photos de Bruno Montpied et de cartes postales anciennes, dans L’Or aux 13 Iles no 1, janvier 2010, Veneux-les-Sablons
  • « Les Barbus MĂĽller retrouvent leur père Â», in Viridis candela/Le Publicateur du Collège de 'Pataphysique, no 17, 146 E.P. [septembre 2018], Paris, p. 51-62 (ISSN 2425-5629), et surtout, sur le mĂŞme sujet, on consultera Faux art roman ou art brut populaire, les Barbus MĂĽller retrouvent leur père dans le catalogue de l'exposition Les Barbus MĂĽller. Leur Ă©nigmatique sculpteur dĂ©masquĂ©! du MusĂ©e Barbier-Mueller Ă  Genève en 2020.

Médiation et découvertes

Parmi les créateurs populaires que Bruno Montpied a contribué à faire connaître tant en France que sur le plan international peuvent être cités le tailleur de pierre François Michaud[17], ou le sculpteur et dessinateur Gaston Mouly[21], ainsi que, autres exemples, les créateurs André Pailloux, ou Eric Le Blanche dont Montpied fut le premier à signaler l'environnement peint, créé en secret, à l'intérieur de sa maison en Vendée.

Il a Ă©galement relancĂ© l'information sur d'autres crĂ©ateurs oubliĂ©s ou peu perçus, comme l'abbĂ© FourĂ© (l'ermite auteur des rochers sculptĂ©s de RothĂ©neuf), DĂ©sirĂ© Guillemare, Pierre JaĂŻn, Maurice Lellouche, Ludovic MontĂ©gudet, RenĂ© Rigal, Antoinette Dumas, Georges Maillard, Paul Fauroux, Alain Sanfourche, Alain Genty, Lui Buffo, Joseph Donadello, ou encore Jacques-Bernard Brunius (dans son rapport Ă  un art non encore dĂ©fini Ă  son Ă©poque comme « brut Â»).

Il a défendu aussi à l'occasion, parmi les tout premiers dans la critique spécialisée dans les arts populaires contemporains, un certain nombre de créateurs rangés dans l'art singulier comme Natasha Krenbol, Christine Sefolosha, Jean Branciard, Raymond Reynaud, le Danois Torsten Jurell, Noël Fillaudeau, Pierre Albasser, Michel Boudin, Marilena Pelosi, Isabelle Jarousse, Guy Girard, Serge Paillard, Jean Veyret, ou encore Marie Adda-Audin et Amadou Ba, dit ''AME''.

Ă€ ce jour, un apport important de Bruno Montpied Ă  l'histoire de l'art brut, consiste en ceci qu'il a rĂ©ussi Ă  dĂ©terminer l'identitĂ© du crĂ©ateur de la sĂ©rie de statuettes connues sous le nom de « Barbus MĂĽller Â», ainsi que le lieu oĂą elles furent rĂ©alisĂ©es, le village de Chambon-sur-Lac (Puy-de-DĂ´me). Le rĂ©cit de cette dĂ©couverte a Ă©tĂ© publiĂ© en avril 2018 sur son blog Le Poignard subtil. Un rĂ©sumĂ© de ce rĂ©cit a paru ensuite dans le no 17 du Publicateur du Collège de 'Pataphysique (septembre 2018), ainsi que, pour une Ă©tude plus fournie, dans le catalogue de l'exposition des Barbus MĂĽller au MusĂ©e Barbier-Mueller, Ă  Genève, en 2020.

Filmographie

Le Palais Idéal du Facteur Cheval, photogramme du film de Bruno Montpied, 1981.
  • Sous le pseudonyme de Julian Silja, avec Anne Pagès, JoĂ«l et RĂ©gis Gayraud, Pont-au-Double, Super 8, couleurs, sonore, 1976-1977
  • Film hachĂ©s (trilogie[22]) : Trouvez Hortense (1977), Éloge du Denis-Martin (1979), Folie : Mère y court (1979), 17 min, Super 8
  • Avec Jacques Burtin, Corps Ă  corps, Super 8, couleurs, muet, 12 min, 1977
  • Conversation aigre sur les malheurs du temps, Super 8, couleurs, sonore[23], 24 min, 1977
  • Trianglu, Super 8, couleurs, muet, 17 min, 1978[24].
  • Les Jardins de l’art immĂ©diat, Super 8, couleurs, 20 courts-mĂ©trages dont 19 muets (sur des habitants-paysagistes naĂŻfs) et 1 sonore (sur Gaston Mouly), environ 90 min, 1981- 1992
  • L’Étrange Domaine de Robert Tatin, Super 8, couleurs, 12 min, 1983
  • Sur les trottoirs de nos villes (avec des textes de Henri Michaux et de Bruno Montpied), Super 8, couleurs, sonore, 6 min, 1981-1983
  • Un paysage changeant (film d’animation), Super 8, couleurs, sonore, 3 min, 1983
  • Ĺ’illères (avec RĂ©gis Gayraud en figurant), Super 8, couleurs, sonore, 11 min, 1984
  • Écrin de sable, Super 8, couleurs, sonore, 12 min, 1988
  • ScĂ©nario coĂ©crit avec RĂ©my Ricordeau du film Bricoleurs de Paradis (Le Gazouillis des Ă©lĂ©phants), rĂ©alisĂ© par ce dernier, couleurs, 52 min, production Temps Noir, 2011
  • Bruno Montpied (auteur), Eric Le Blanche, l'homme qui s'enferma dans sa peinture, Ă©crit par B.M. et corĂ©al. avec Jacques Burtin, 85 min, production Zoom Back, mars 2019

Notes et références

  1. « Montpied, Bruno », sur ledelarge.fr (consulté le ).
  2. Journal du Cercle, Ă©ditions RĂ©flexion, Paris, 1977 (sous le pseudonyme de Julian Silja).
  3. Trois peintures de Bruno Montpied (Compartiments géométriques, inscrite au catalogue, et deux autres peintures sans titre) sont exposées au Salon Écritures organisé par le groupe lettriste au musée du Luxembourg du 3 au 31 octobre 1977.
  4. Cinq films du groupe sont projetés au musée du Luxembourg dans le cadre du Salon Écritures :
    1. Trouvez Hortense, de Bruno Montpied ;
    2. Pont-au-Double, de Bruno Montpied ;
    3. L’Innocence du Grand Large, de Jacques Burtin et Vincent Gille ;
    4. Sans titre, de Jean-Loup Montpied ;
    5. Conversation aigre sur les malheurs du temps, de Bruno Montpied.
  5. Blog.
  6. « La Chambre rouge sur le catalogue de la bibliothèque Kandinsky, MNAM, Paris. », sur bibliothequekandinsky.centrepompidou.fr.
  7. Format 21 x 15 cm, 5 numéros parus entre 1983 et 1985.
  8. « L'Art immédiat sur le catalogue de la bibliothèque Kandinsky, MNAM, Paris. », sur bibliothequekandinsky.centrepompidou.fr.
  9. Format 29,7 x 21 cm, deux numéros parus, le premier en 1994, le second en 1995.
  10. Éditions de l’Insomniaque (220 pages et 250 photos) (ISBN 2915694486).
  11. Ce film, diffusé sur plusieurs chaînes régionales de FR3 et sur Planète, a été édité en DVD et joint au livre Éloge des jardins anarchiques. Il a été projeté notamment à la Collection de l'art brut à Lausanne pour la Nuit des Musées en septembre 2011 (Programme de la Collection de l’art brut, septembre 2011, page 17).
  12. François Angelier, « Beaux livres curieux. Enchanteurs domestiques suivis à la trace », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. Jean-Didier Wagneur, « Totems moi non plus », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. Principales expositions personnelles : galerie l’Usine, Paris, 1987 ; Galerie Imago, Site de la Création Franche, Bègles, 1991 ; Librairie de la Halle Saint-Pierre, Paris, 1994 ; musée de la Création Franche, Bègles, 2002 ; Galerie Orsel, Paris, 2002 ; Galerie Dettinger-Mayer, Lyon, 2005 puis 2017 ; Musée de la Création Franche, Bègles, 2011 ; Galerie La Fabuloserie-Paris, 2018.
  15. plus d'une centaine d'œuvres ont fait l’objet d’une donation au Musée de la Création franche à Bègles (Gironde).
    Quatre œuvres sont présentes dans la collection de la Fondation néerlandaise d’art naïf et outsider Die Stadshof prêtée et hébergée provisoirement au musée du Docteur Guislain à Gand en Belgique.
    23 œuvres font partie de la collection d’art singulier du musée de Navarre à Pampelune en Espagne.
    Une dizaine d’œuvres figurent dans le cabinet des estampes de la bibliothèque Panizzi à Reggio d'Émilie, en Italie, dans le cadre d’une donation du critique d’art Dino Menozzi.
    Une œuvre fait partie de l’Artothèque du centre régional d’art contemporain du château du Tremblay à Fontenoy (Yonne).
    Enfin, une donation de 26 œuvres a intégré en 2012 les collections du musée du Vieux-Château (Laval) (musée d’Art Naïf et d’Art Singulier).
  16. 46 cm Ă— 38 cm, technique mixte sur carton entoilĂ©.
  17. Entretien avec Pascal Julou, mars 2011, sur paskallarsen.com.
  18. Joël Cornuault, Dromomanies, chapitre "Le terrain reversé à la poésie", St-Pourçain-sur-Sioule, Bleu autour, , 127 p. (ISBN 978-2-35848-107-6), pp. 41-49.
  19. Annie Le Brun, Ce qui n'a pas de prix : beauté, laideur et politique, Paris, Stock, , 172 p. (ISBN 978-2-234-08598-5), pp. 152-158.
  20. Roland Chelle, Vers luisants, 1984 ; Régis Gayraud, Faire chou blanc, 1984 ; Jean-Pierre Le Goff, Sur le tas, 1984 ; Joël Gayraud, Prose au lit, 1985.
  21. « Le Poignard Subtil : Des passerelles entre l'art populaire, l'art brut, l'art naïf, le surréalisme spontané et l'art immédiat : une poétique de l'immédiat », sur paskallarsen.com.
  22. Films expérimentaux muets en hommage aux films d'avant-garde dada comme Entr'acte ou les films de Norman Mac Laren.
  23. Bande-son enregistrée à part, indépendante de la bande-image.
  24. Ce film est le témoin de la réalisation d’un œuvre collective par le groupe Zoom Back, Camera ! (techniques mixtes sur un support triangulaire en bois de 130 cm de côté).

Liens externes

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