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Georges Maillard

Georges Maillard, né le à Versailles et mort le à Paris 9e[1], est un journaliste et dramaturge français.

Georges Maillard
Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Nom de naissance
Georges Charles Edmond Maillard
Pseudonyme
Darmailly
Nationalité
Activités

Biographie

Né le au no 3 de la rue Royale, à Versailles, Charles-Edmond Maillard, dit Georges Maillard, est le fils d'Edmée-Clémence Lavocat et de Charles-François Maillard, vétérinaire[2]. Il est le frère aîné du capitaine Paul Maillard (1839-1895), chevalier de la Légion d'honneur.

Tout d'abord employĂ© au ministère du Commerce, il quitte l'administration au bout de trois ans et entre dans le journalisme en rĂ©digeant des chroniques locales pour le Progrès de Lyon. Il Ă©crit aussi dans le Boulevard, le Tintamarre et travaille autour de 1863 Ă  la Gazette des Ă©trangers[3]. Il se fait surtout connaĂ®tre dans la seconde moitiĂ© des annĂ©es 1860 en collaborant Ă  L’ÉvĂ©nement et au Figaro, oĂą il utilise le pseudonyme Darmailly. Le directeur de ces deux derniers journaux est Hippolyte de Villemessant, qui surnomme Maillard « Col-de-Zinc Â» en raison de ses faux-cols.

En avril-, Maillard est le rĂ©dacteur en chef d'une revue littĂ©raire, La Fronde. Celle-ci cesse de paraĂ®tre après cinq numĂ©ros, victime de la censure du Second Empire, probablement Ă  cause d'un texte humoristique au sujet d'un certain « Pamphile Â», dans lequel on pouvait reconnaĂ®tre le prince NapolĂ©on[4] - [5].

Il collabore par la suite au Pays, au Gaulois et au Paris-Journal d'Henry de Pène[6]. Il rédige aussi des romans, des contes et des pièces de théâtre. À la fin de sa vie, il signe quelques chroniques d'actualité dans le Gil Blas[7].

Tombé dans la misère et désespéré, il se suicide d'un coup de revolver à la tempe le , dans une chambre d'hôtel au no 8 de la rue de Navarin[8]. Malgré la volonté du défunt d'être inhumé dans une sépulture de famille à Maisons-Alfort, l'enterrement de Maillard a lieu au cimetière parisien de Saint-Ouen, son exécuteur testamentaire, Étienne Carjat, n'ayant pu obtenir les autorisations nécessaires à l'ouverture du caveau de Maisons-Alfort[9].

Ĺ’uvres de Georges Maillard

  • Le Deuil de l'amour, 1863.
  • La Roche-Cardon, 1871.
  • Le Livre de ma sĹ“ur Anne, Paris, Dentu, 1879.
  • L'Organiste, 1883.
  • La Tessi, drame, 1887.

Notes et références

  1. Acte de décès à Paris 9e, n° 396, vue 23/31.
  2. Archives des Yvelines, Ă©tat civil de Versailles, registre des naissances de 1837, acte no 461 (vue 100 sur 140).
  3. LĂ©on Rossignol, Nos petits journalistes, Paris, Gosselin, 1865, p. 154.
  4. La Fronde, 2 mai 1868, p. 1.
  5. Le Figaro, 4 mai 1868, p. 2.
  6. Le XIXe siècle, 4 avril 1897, p. 1.
  7. Gil Blas, 4 avril 1897, p. 1.
  8. La Petite RĂ©publique, 4 avril 1897, p. 2.
  9. Le Figaro, 5 avril 1897, p. 4.

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