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Bramois

Bramois est une ancienne commune suisse et une localité de la commune de Sion, située à km au sud-est du centre-ville de celle-ci. Bramois se trouve sur la rive gauche du Rhône, à l'ouverture du Val d'Hérens.

Bramois
Bramois
Bramois vu depuis l'est en .
Blason de Bramois
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton du Valais Valais
District Sion
Commune Sion
NPA 1967
DĂ©mographie
Gentilé Bramoisien
Population
permanente
5 985 hab. (2015)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 13′ 51″ nord, 7° 24′ 14″ est
Altitude 511 m
Divers
Langue Français
Localisation
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Bramois
GĂ©olocalisation sur la carte : Suisse
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Bramois
GĂ©olocalisation sur la carte : canton du Valais
Voir sur la carte administrative du canton du Valais
Bramois
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

    GĂ©ographie

    Vue générale de Bramois depuis le nord.

    Bramois se situe Ă  512 mètres d'altitude Ă  3,5 km, au nord-est de la gare de Sion et sur la rive droite de la Borgne. Les dĂ©pĂ´ts de limon de cette dernière ont dĂ©placĂ© le RhĂ´ne vers le coteau nord de la vallĂ©e du RhĂ´ne et ont crĂ©Ă© de vastes champs fertiles[3]

    Toponymie

    L'ancien nom du village en allemand est Brämis[4].

    Histoire

    Des vestiges protohistoriques ont été retrouvés à Bramois. Vers 800, l'abbaye de Saint-Maurice estime posséder Bramois depuis 515. Le village passe au chapitre de Sion qui en détenait au XIVe siècle les juridictions spirituelle et temporelle. Usurpé par les vidomnes de Sion, le vidomnat de Bramois est vendu en 1569 à la ville de Sion ; un châtelain administre Bramois jusqu'en 1798[5].

    La communauté est citée en 1302. Le village possède un sanctuaire dès la fin du Ve siècle, et une paroisse (Saint-Laurent) est mentionnée dès 1278 mais remonte au tournant du millénaire ; l'ermitage de Longeborgne est fondé en 1522. Le territoire communal connaît également de petites industries : chaux au XVIIe siècle, cuivre après 1836, anthracite, chapeaux en 1872, drap, bière vers 1900 et électricité en 1895. La commune de Bramois fusionne avec Sion en 1968 et devient une banlieue résidentielle[5].

    Population et société

    Gentilé et surnom

    Les habitants du village se nomment les Bramoisiens[4].

    lls sont surnommés les Goitreux[4].

    DĂ©mographie

    Le village compte 40 Ă  50 feux vers 1450, 298 habitants en 1798, 232 en 1821, 381 en 1850, 703 en 1900, 866 en 1950 et 859 en 1960[5].

    Langues

    En 1860, 67 ménages sur 104 parlent allemand. L'usage de la langue décline ensuite fortement : 40 % des habitants en 1900, puis 9 % en 1960[5].

    Sports

    Les terrains de football de Bramois en 2023.

    Bramois possède un club de football, le FC Bramois, fondé en 1954. Le club a atteint la cinquième division suisse en 2016 et a remporté la coupe valaisanne à trois reprises : en 1985, 1996 et 2018. En 2019, le FC Bramois a 13 équipes, une école de football et 300 joueurs licenciés[6].

    Culture et patrimoine

    Longeborgne

    Au-dessus du village, accroché dans les falaises qui surplombent les gorges sauvages de la Borgne, se trouve l'ermitage de Longeborgne. Avant de devenir un lieu de retraite et de pèlerinage, les grottes de Longeborgne - les « baumes » - eurent un usage défensif : les habitants de Bramois pouvaient y mettre en sûreté leurs biens les plus précieux lors des périodes de danger.

    HĂ©raldique

    Blason de la famille de Chevron Villette utilisé par la commune de Bramois avant 1920.
    Blason Blasonnement :
    « De gueules à deux lions passant d'or et une fasce d'argent chargée de trois étoiles à cinq rais du premier[7]. »

    Les armoiries de Bramois sont adoptées officiellement en 1920. Elles ont été adaptées à partir d'une gravure à l'entrée de Longeborgne. Avant cela, la commune utilisait les armes de la famille de Chevron Villette, qui possédait le vidomnat de Bramois[8].

    Notes et références

    1. « Population résidente permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, le sexe, l'état civil et le lieu de naissance, en 2020 », sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
    2. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
    3. Charles Knapp, Maurice Borel et V. Attinger, Dictionnaire géographique de la Suisse : Aa - Engadine, t. 1, Neuchâtel, Société neuchâteloise de géographie, (lire en ligne), « Berne », p. 314.
    4. Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 17
    5. Danielle Allet-Zwissig, « 2004-10-14 » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
    6. Stéphane Fournier, « 100 ans AVF: la marche en avant du FC Bramois », Le Nouvelliste,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
    7. Bourgeoisie de Sion, Armorial de la bourgeoisie de Sion, Imprimerie Schmidt SA, (lire en ligne), p. LXVI.
    8. Armorial valaisan, Zurich, Orell Fuessli, , 304 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. 43.

    Liens externes

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