Brainstorming
Un brainstorming ou remue-méninges (ou remue-méninge) est une technique formalisée de résolution créative et collective de problÚme. Elle fut élaborée à partir de 1940 par Alex Osborn.
Ătymologie et traductions
Brainstorming vient de « brain », le cerveau, et de « storming », non pas une tempĂȘte (« storm ») mais la prise d'assaut d'une position militaire par un commando ou un ensemble de combattants, comme on le retrouve dans « The Storming of the Bastille »[1], la prise de la Bastille. Alors que la plupart des pays europĂ©ens ne cherchent pas Ă traduire le mot, et l'emploient tel quel, en France, beaucoup de traductions ont Ă©tĂ© proposĂ©es : remue-mĂ©ninges, suractivation du cerveau, tempĂȘte sous un crĂąne, cervorage (cerveau et orage), giboulĂ©e d'idĂ©es, etc. Elles sont toutes basĂ©es sur un faux-sens : celui de penser que « storming » veut dire « orage » ou « tempĂȘte »[2].
Au Québec et en France, le terme « remue-méninges » a été retenu officiellement comme terme équivalent à l'anglais « brainstorming »[3] et est recommandé dans les textes officiels et administratifs. Remue-méninges peut également s'écrire sans le « s ». L'Office québécois de la langue française déconseille l'utilisation de brainstorming car il concurrence inutilement remue-méninges[4].
Un « remue-mĂ©ninges »[5] - [6] - [7] est, par ailleurs, et plus spĂ©cifiquement une rĂ©union informelle ludique de collecte d'idĂ©es ou, pour les enfants, un casse-tĂȘte.
Principe général du brainstorming original
L'idée générale de la méthode est la récolte d'idées nombreuses et originales. Elle vise à séparer la fonction imaginative de la formulation de jugements.
Deux principes de base définissent le brainstorming : la suspension du jugement et la recherche la plus étendue possible.
Ces deux principes de base se traduisent par quatre rĂšgles[8] :
- se laisser aller (« freewheeling ») pour obtenir le plus grand nombre d'idées possibles
- toute idée, aussi farfelue soit-elle, est la bienvenue
- s'abstenir de toute critique des idées émises
- rebondir (« hitchhike ») sur les idées exprimées : toute combinaison ou amélioration est la bienvenue[9].
Ainsi, les suggestions absurdes et fantaisistes sont admises durant la phase de production et de stimulation mutuelles. En effet, les participants ayant une certaine rĂ©serve peuvent alors ĂȘtre incitĂ©s Ă s'exprimer, par la dynamique de la formule et les interventions de l'animateur.
C'est pour amener à cet accouchement en toute quiétude que l'absence de critique, la suggestion d'idées sans aucun fondement réaliste, et le rythme, sont des éléments vitaux pour la réussite du processus.
MĂ©thode
Les trois phases[10] de la réalisation d'un brainstorming
Phase 1 : Préparer
- DĂ©finition de l'objet du brainstorming
- Constitution de l'Ă©quipe de travail,
- Organisation de la réunion
Phase 2 : Animer
- Rappeler les rÚgles du brainstorming Ne jamais critiquer les idées des autres
- Note : L'animateur de la réunion est le gardien des rÚgles relationnelles du groupe
- Animer le brainstorming
- â DĂ©brider sa crĂ©ativitĂ© en exprimant toutes ses idĂ©es sans rĂ©serve et sans autocensure
- â Rebondir sur celles des autres et les amĂ©liorer car la quantitĂ© d'idĂ©es est importante
Phase 3 : Capitaliser et valoriser
- Exploitation des idées recueillies
- â Reformuler, classer, hiĂ©rarchiser les idĂ©es sous une forme synthĂ©tique comme sous la prĂ©sentation d'une grille de dĂ©cision.
Efficacité comparée
Le remue-méninges traditionnel vise à apporter des solutions à un problÚme donné grùce à un recoupement d'idées effectué par un groupe de travail.
Rappelons que, selon Alex Osborn, un groupe pouvait â dans les annĂ©es soixante â doubler sa crĂ©ativitĂ© en utilisant le brainstorming.
Il faut attendre la crĂ©ation du CPS (Creative Problem Solving) â la version amĂ©liorĂ©e du brainstorming â pour voir publier des exemples concrets d'efficacitĂ©[11].
Des recherches empiriques sur l'efficacité de la technique apparaissent dÚs les années cinquante, soit en comparant différentes procédures de travail en groupe, soit en comparant les idées produites par des groupes et par un nombre équivalent de participants travaillant individuellement[12].
Ces recherches révÚlent que le travail en groupe n'apporte aucun bénéfice en ce qui concerne le nombre ou l'originalité des idées générées.
En effet, si on soumet un mĂȘme problĂšme Ă des sujets qui doivent chercher une solution individuellement (groupe dit « nominal ») et Ă un groupe composĂ© d'un nombre de membres Ă©gal aux sujets individuels, on constate que les sujets qui ont travaillĂ© individuellement apportent (au total) plus de solutions originales et efficaces que le groupe[13].
Stasser[14] explique qu'il existe une perte de productivité liée au fait que les membres d'un groupe discutent en priorité des informations qu'ils ont en commun au lieu de chercher des solutions originales et qu'ils ont tendance à se censurer par peur du ridicule, des conflits ou de l'exclusion.
Le tumulte (remue-ménage) qui rÚgne pendant les séances de brainstorming crée aussi des interférences et risque de nuire à la production d'idées pertinentes avec le problÚme posé.
Inventaire chronologique d'Ă©tudes et d'enquĂȘtes
- 1940 (1963) : Alex Osborn. Applied Imagination: Principles and Procedures of Creative Problem Solving. New York, NY: Charles Scribnerâs Sons
- 1958 : Ătude de Taylor, Berry & Block de la Yale University. « Does group participation when using brainstorming facilitate or inhibit creative thinking? ».
- 1961 : Philippe Halsman, photographe célÚbre, exprime dans son livre Halsman On The Creation of Photographic ideas ses réserves vis-à -vis de la méthode qu'il connait bien (il est l'auteur en particulier de la seule photographie que l'on ait d'un brainstorming tel qu'il était pratiqué par BBDO à New York à la fin des années cinquante).
- 1996 : Pierre Goguelin, « Le brainstorming. » In : Bize, Paul René (ed.). Le Penser efficace. Paris: Société d'édition d'enseignement supérieur, tome II, p. 348-354.
- 1998 : Scott Isaksen, fondateur du Creative Problem Solving Group-Buffalo, publie un bilan critique de 50 études sur l'efficacité du brainstorming.
- Les quatre critĂšres d'efficacitĂ© venant en tĂȘte sont :
- La quantité
- La qualité
- L'originalité, la rareté (uniqueness)
- L'utilité sociétale
- 2000 : Adrian Furnham publie « The Brainstorming Myth »[15] dans Business Strategy Review. Le brainstorming traditionnel est la moins efficace des techniques de recherche d'idées en groupe. Et il plaide pour le brainstorming électronique.
- 2003 : « Le brainstorming en question » de Wolfgang Stroebe et Bernard Nijstad dans Cerveau & Psycho, no 3, sept.-nov., p. 34-37
- 2005 : Fast Company. Article de Tom Kelley d'Ideo.
- 2011 : La revue Psychology Today, s'appuyant sur des études universitaires des universités du Texas A&M, de Yale et de Washington publie un article assurant qu'il n'y aurait là que battage publicitaire et que le brainstorming serait en fait contreproductif[16], épaulée rapidement par une présentation animée de RSA short[17]. Les sujets ayant travaillé en solo auraient émis deux fois plus d'idées que ceux faisant partie d'un groupe de brainstorming, soupçonné d'inciter au contraire au consensus et donc au conformisme d'un groupthink.
- 2012 : Article de Jonah Lehrer dans The New York Times
Bénéfices collatéraux
Mais, tel qu'ils sont pratiqués habituellement, un brainstorming (ou un remue-méninges informel) peuvent aider à resserrer les liens ou à divertir et donc à avoir une fonction ludique de renforcement de la cohésion du groupe, c'est-à -dire de team building selon Bruce Tuckman.
Ăvolution
- 1940 : utilisation de la méthode au sein de BBDO.
- 1948 : Osborn publie son premier livre Your Creative Power qui devient un bestseller. Le chapitre 33 est intitulĂ© « Comment organiser une Ă©quipe pour crĂ©er des idĂ©es ». Dedans, son idĂ©e la plus cĂ©lĂšbre : le brainstorming, attaquer ensemble le mĂȘme objectif.
- 1953 : la méthode est popularisée par Alex Osborn dans son livre Applied Imagination. Selon Osborn, un groupe peut doubler sa créativité en utilisant le brainstorming[18].
- 1959 : Traduction en français chez Dunod sous le titre L'Imagination constructive.
- 1962 : Parution en France de Brainstorming de Charles H. Clark[19], un disciple d'Osborn.
- 1967 : PremiĂšre version du Creative Problem Solving qui se veut ĂȘtre une amĂ©lioration radicale du brainstorming.
- 2003 : Version 6.1 du Creative Problem Solving du Creative Problem Solving Group-Buffalo.
- 2004 : Jean-Louis Swiners et Jean-Michel Briet proposent une relecture du brainstorming, le « challenge storming »[20].
- 2005 : Tom Kelley, d'IDEO, invente le DeepDive Brainstorming.
- 2014 : Jeffrey Paul Baumgartner développe l'Anticonventional Thinking ou ACT qui vise à construire une vision créative d'une situation et un plan d'action concret.
à partir de 1966, Sidney « Sid » Parnes (en), un des proches collaborateurs d'Alex Osborn a fait évoluer la méthode du brainstorming vers une méthode plus complÚte et plus structurée, le Creative Problem Solving.
Controverse
Pour certains, la technique du brainstorming relÚve du mythe, notamment Jonah Lehrer dans un article sur le GroupThink publié par The New Yorker en 2012[21]. Jake Knape, l'auteur de la méthode du « Design sprint » a également développé un argumentaire critique à l'encontre du brainstorming et mis en garde contre les biais cognitifs que celui-ci risque de créer en particulier en présence de supérieurs hiérarchiques dans le groupe. Il lui préfÚre d'autres formes créatives comme le « brainwriting » [22].
Variétés de brainstorming
- Brainstorming avec Post-it[23] : les participants inscrivent leurs idées sur des Post-it et les affichent sur un mur.
- Metaplan[24] : c'est un brainstorming avec Post-it pour lequel a été créé un matériel spécial
- DeepDive Brainstorming
- Challenge-Storming
- Brainstorming coopératif avec le client[25]
- Brainstorming parallÚle[26] ou la négociation raisonnée.
- Technique pour résoudre en groupe un conflit particulier en recherchant toutes les solutions possibles avant de prendre une décision.
- Brainwriting : forme Ă©crite du brainstorming[27]
- Brainsketching : forme dessinée du brainstorming[28]
- Brainstorming Ă distance
- Un brainstorming peut avoir lieu de maniÚre distante par messagerie instantanée, courriels ou Internet, à condition que les rÚgles du jeu de la formule classique soient appliquées à la lettre. La force du brainstorming distant repose alors sur :
- l'abondance des Ă©changes â pour peu qu'ils soient rapides â, qui permet aux ressorts de la synergie d'agir pleinement,
- le rapprochement simultané de personnes géographiquement voire culturellement éloignées.
- Bodystorming : forme corporelle de brainstorming.
Challenge-storming
Le challenge-storming[20] est une synthĂšse de l'apport des sciences cognitives et d'une enquĂȘte en entreprise en matiĂšre de dĂ©cisions crĂ©atives en Ă©quipe.
Précédé de cinq conditions sine qua non d'efficacité (et, si l'on peut, d'efficience) :
- Une Ă©quipe restreinte ;
- Une diversité de compétences et de tempéraments, ni trop, ni trop peu ;
- Des relations de pouvoir normalisées ou acceptées ;
- Des valeurs de base partagées ;
- L'acceptation réciproque des hommes et des femmes (H/F) de gestion, des H/F d'imagination et des H/F d'action.
Le challenge-storming est une méthode en dix étapes qui cherche à éviter les piÚges classiques du brainstorming traditionnel :
- Sâattaquer Ă un problĂšme partagĂ©
Toujours identifier prĂ©cisĂ©ment ce que nous voulons tous et ce qui nous empĂȘche de lâatteindre. Ou bien ce dont lâĂ©quipe ne veut plus â ou bien ce dont le client ne veut plus. - Se vider la tĂȘte des paradigmes inconscients (Brainwashing)
Oublier explicitement ce que l'on a appris. - Faire un inventaire exhaustif des solutions existantes dans le monde entier
Toujours en connaitre au moins 80 % (loi de Pareto). - Formaliser et hiĂ©rarchiser les critĂšres partagĂ©s dâĂ©valuation et de sĂ©lection
Toujours prĂ©ciser Ă lâavance les valeurs ou critĂšres de choix (ou de sĂ©lection) partagĂ©s entre les diffĂ©rentes idĂ©es de base qui seront gĂ©nĂ©rĂ©es au cours du challenge-storming (et Ă©ventuellement les contraintes). HiĂ©rarchiser les trois plus importantes. - CrĂ©er la motivation en transformant le problĂšme en dĂ©fi partagĂ©
Toujours crĂ©er un dĂ©fi « stretch » et une tension crĂ©ative partagĂ©s et dâun niveau de difficultĂ© acceptĂ© par tous, mais au moins 20 % d'augmentation de performance (et plutĂŽt 30 ou 40 %). - Imaginer les solutions des concurrents
- Trouver au moins trois bonnes solutions compĂ©titives alternatives â sinon revoir sa copie
Toujours (se) fixer un nombre minimum de solutions alternatives, de stratĂ©gies ou de possibilitĂ©s dâaction Ă trouver. Au moins trois ! - Choisir en Ă©quipe la meilleure des idĂ©es de solution possibles
Pour en faire une solution partagée. Un outil : la grille tri-critÚres - Prototyper
- Mettre en place une délégation créative et entretenir une tension créative
Ătre crĂ©atif dans la mise en Ćuvre : agilitĂ©, rĂ©silience, pugnacitĂ©, acceptation du changement.
Bibliographie sur le brainstorming
Il s'agit de livres décrivant la pratique du brainstorming dans un contexte professionnel en entreprise.
1940-1963
- Osborn, Alex F. (1940, 19635). Applied Imagination: Principles and Procedures of Creative Problem Solving. New York, NY: Charles Scribnerâs Sons.
- Osborn, Alex F. (1948, 19582). Your Creative Power: How to Use Imagination to brighten life, to get ahead. New York, NY: Charles Scribnerâs Sons. (Chap. XXXIII, How To Organize a Squad To Create Ideas, p. 265-274.)
- Halsman, Philippe, Philippe Halsman, "Stimulations by Brainstorming", dans : "Halsman On The Creation of Photographic ideas", New York, NY, Ziff-Davis, 1961, p. 45-57.
- Osborn, Alex F. (1959, 19642). L'Imagination constructive. Comment tirer parti de ses idées. Principes et processus de la Pensée créative et du Brainstorming. Paris: Dunod. 2e édition (1964) avec une préface de Louis Armand.
- Clark, Charles H. (1958). Brainstorming: The dynamic new way to create successful ideas. Garden City, NY: Doubleday.
- Clark, Charles H. (1962). Brainstorming. Paris: Dunod. Traduction française de Clark (1958).
1963-1999
- Barker, Alan (1997). Brainstorming: comment libĂ©rer votre crĂ©ativitĂ© en 30 minutes. Paris: Les Ăditions JV & DS.
- Goguelin, Pierre (1966). « Le brainstorming. » In : Bize, Paul René (ed.). Le Penser efficace. Paris: Société d'édition d'enseignement supérieur, tome II, p. 348-354.
- Serraf, Guy, « Le brainstorming ou réunion de créativité », in : Anzieu, Didier & Martin Jacques-Yves, « La dynamique des groupes restreints », PUF, Paris, 4e édition, 1973, p. 265-275.
- de Bono, Edward, (Edward de Bono), 1973, « Les instruments de la pensĂ©e latĂ©rale : le brainstorming », in : « La pensĂ©e latĂ©rale, Paris, Entreprise Moderne d'Ădition, p. 132-149.
- Taylor, D.W., Berry, P.C. & C.H. Block (1958). « Does group participation when using brainstorming facilitate or inhibit creative thinking? » Administrative Science Quarterly, vol. 6, p. 22â47.
- Valacich, Joseph S. & Alan R. Dennis (1994). « A mathematical model of performance of computer-mediated groups during idea generation. » Journal of Management Information Systems, vol. 11, n° 1, p. 59 - 72.
- Giget, Marc (1998). La dynamique stratĂ©gique de l'entreprise. Paris : Ăditions Dunod.
2000-2009
- Paulus, Paul B., Larey, Timothy S. & Mary T. Dzindolet (2001). « Creativity in groups and teams. » In : Turner. M.E. (ed.). Groups at work: Theory and research. Mahwah, NJ: Lawrence Erlbaum, pp. 319-338.
- Bedard, Luc, Deziel, Josee & Luc Lamarche (2002. 20062). Introduction Ă la psychologie sociale: vivre, penser et agir avec les autres. Ville Saint-Laurent. QC : Ăditions du Renouveau pĂ©dagogique Inc., p. 329-330.
- Gimenez, Olivier (2002). « 1+2=3⊠ou l'effet brainstorming. » Notes de cours, Centre d'Ăcologie Fonctionnelle et Evolutive, UniversitĂ© de Montpellier II.
- Isaksen, Scott G., Dorval, K. Brian & Donald J. Treffinger (2003). RĂ©soudre les problĂšmes par la crĂ©ativitĂ©: la mĂ©thode CPS. Paris : Ăditions d'Organisation, p. 49-51, « Le Brainstorming. » Traduction de: ââCreative approaches to problem solving: a framework for changeââ. Dubuque, IA : Kendall Hunt Publishing Co.
- Stoebe, Wolfgang & Bernard Nijstad (2003) « Le brainstorming en question. » Cerveau et Psychologie, Année 2003, no 3, p. 34-37.
- Swiners, Jean-Louis & Jean-Michel Briet (2004). L'intelligence crĂ©ative au-delĂ du brainstorming. Paris : Ăditions Maxima, 2004. PrĂ©face d'Edward de Bono.
- Isaksen, Scott G. & John P. Gaulin (2005). « A reexamination of brainstorming research: Implications for research and practice. » The Gifted Child Quarterly, vol. 49, n° 4, p. 315-329[29].
2005
- Duhoux, Patrick & Isabelle Jacob (2006). DĂ©velopper sa crĂ©ativitĂ©. Paris : Ăditions Retz.
- Wolfe, Olwen (2007). J'innove comme on respire. Paris : Ăditions du Palio, p. 164-170.
- Bachelet, RĂ©mi (2008). « Comment animer un Brainstorming. » Notes de cours, Ăcole centrale de Lille[30].
2010
- Izard, Isabelle & Cahn, Nathalie, « Brainstorming box : Comment inventer en groupe de trÚs bonnes idées », Eyrolles, 2012.
- (en) McNair Wilson, Hatch ! Brainstorming Secrets of a Theme Park Designer, Book Villages, 2012.
- (en) Robert Curedale, 50 Brainstorming Methods. For team and individual ideation, Design Community College, 2013.
- (en) Chauncey Wilson, Brainstorming and Beyond. A User-Centered Design Method, Morgan Kaufmann, 2013.
- Swiners, Jean-Louis & Jean-Michel Briet (2004), L'intelligence créative au-delà du brainstorming, préface d'Edward de Bono,Maxima, réédition, 2017.
Bibliographie annexe sur le remue-méninges
Il s'agit de livres pour enfants ou de livres ludiques rĂ©unissant des puzzles, des Ă©nigmes, des casse-tĂȘte, des illusions d'optiques, des quiz, des jeux de logique, etc.
- Daniel Picouly, Remue-méninges pour les adultes. Apprenez en vous amusant, Michel Lafon, 2008
- Ăric Meurice et al., Remue-MĂ©ninges. 100 jeux avec 1000 mots, RĂ©cit-MystĂšres, Pistes Ă suivre, Grilles, Phrases Ă double sens, Albin Michel Jeunesse, 2004 (Ă partir de 8 ans)
- Charles-Ă. Jean, Remue-mĂ©ninges, Ăditions de la Paix, collection Petite Ă©cole amusante, 1994 (Ă partir de 7 ans).
- Collectif, Un véritable remue-méninges : 160 énigmes à résoudre et jeux mathématiques pour tous, Tana-Bic-Velleda, 2003
- Association FCSE-Les petits débrouillards, Remue-Méninges 2. Défis, Enigmes, Quiz. Des jeux de logique pour la voiture, le train, la maison, Albin Michel Jeunesse, collection Petites Maisons, 2003 (à partir de 8 ans)
- Pascal Desjours et al., Remue-Méninges. Défis, Enigmes, Quiz. Des jeux de logique pour la voiture, le train, la maison, Albin Michel Jeunesse, collection Les petits débrouillards, 2002 (à partir de 8 ans)
- Laurent Dubois, RemueâmĂ©ninges. Ănigmes-Casse-tĂȘteâJeux mathĂ©matiques et logiquesâ Anagrames, Marabout, Savoir pratique, no 5336, 1997.
- Woodward, John (2011), Remue-méninges avec 250 tests pour muscler ton cerveau, Paris, Fernand Nathan (à partir de 8 ans)
Notes et références
- Storming of the Bastille (en)
- Traduit Ă tort par tempĂȘte d'idĂ©es.
- Journal officiel du 22/09/2000, « brainstorming », Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française.
- Grand Dictionnaire Terminologique. Malgré cette recommandation, la traduction proposée n'a pas su s'imposer dans l'usage québécois de tous les jours et l'anglicisme reste la norme utilisée dans la presse écrite et dans les conversations, au détriment de sa traduction française proposée. Le Trésor de la langue française au Québec l'ignore complÚtement.
- La Commission générale de terminologie et de néologie, en France, et l'Office québécois de la langue française recommandent l'usage du mot « remue-méninges ». Voir le FranceTerme et « brainstorming », Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française.
- à la suite des rectifications orthographiques de 1990, il est aussi accepté d'utiliser « remue-méninge » (sans le s final).
- « « remue-mĂ©ninges » sur FranceTerme », Journal officiel du 22/09/2000,â (lire en ligne)
- Daniel Danétis, Parler/créer : Pensée critique & création artistique, (lire en ligne), p. 130
- Didier Anzieu et Jacques-Yves Martib, La dynamique des groupes restreints, Paris, PUF, 1968 (3Ăšme Ă©dition 2017), 400 p., p. 270
- « Le brainstorming / TempĂȘte de cerveau », sur http://www.commentprogresser.com, (consultĂ© le )
- « creativeeducationfoundation.or⊠»(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?).
- Paulus, P.B., Larey, T.S., & Dzindolet, M.T. (2001). Creativity in groups and teams. In M. Turner, Groups at work: Advances in theory and research (pp. 319â338). Hillsdale, NJ : Lawrence Erlbaum.
- Pour une liste d'expĂ©riences de ce type voir Diehl, M., & Stroebe, W. (1987). Productivity loss in brainstorming groups: Toward the solution of a riddle. Journal of Personality and Social Psychology, 53, 497â509 et Mullen, B., Johnson, C., & Salas, E. (1991). Productivity loss in brainstorming groups: A meta-analytic integration. Basic and Applied Social Psychology, 12, 3â24.
- Marshall Scott Poole & Andrea Hollingstead, Theories of Small Group, Sage, 2004. Il s'agit de la reprise de résultats expérimentaux obtenus en 1995.
- http://criticalandcreativethinking.files.wordpress.com/2011/07/the-brainstorming-myth1.pdf
- (en) « Log in », sur Psychology Today (consulté le ).
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- (de) Charles Hutchison Clark
- Jean-Michel Briet et Jean-Louis Swiners (préf. Edward de Bono), L'intelligence créative : au-delà du brainstorming, Paris, Maxima, , 206 p. (ISBN 978-2-84001-385-3), p. 99-104 et 112-180
- (en) Jonah Lehrer, « Groupthink » , sur newyorker.com, The New Yorker, (consulté le ).
- Knapp, Jake., Kowitz, Braden. et Pavillet, Marie-France. (trad. de l'anglais), Sprint : résoudre les problÚmes et trouver de nouvelles idées en cinq jours, Paris, Eyrolles, 302 p. (ISBN 978-2-212-56606-2 et 2212566069, OCLC 980347083)
- Isaksen, Scott G., Dorval, K. Brian & Donald J. Treffinger (2003). RĂ©soudre les problĂšmes par la crĂ©ativitĂ©: la mĂ©thode CPS. Paris: Ăditions d'Organisation, p. 108-109, « Le brainstorming avec Post-It ».
- (de) Pinnwandmoderation
- Alan Barker, Alan (1997). Brainstorming : comment libĂ©rer votre crĂ©ativitĂ© en 30 minutes, Les Ăditions JV & DS; p. 47-71.
- Roger Fisher, William Ury & Irwin Patton, « Organiser une sĂ©ance dâimagination (de solutions) », dans : Comment rĂ©ussir une nĂ©gociation (1982), Seuil, 1991, p. 99-105
- Isaksen, Scott G., Dorval, K. Brian & Donald J. Treffinger (2003). RĂ©soudre les problĂšmes par la crĂ©ativitĂ©: la mĂ©thode CPS. Paris: Ăditions d'Organisation, p. 109-113, « Le brainstorming par Ă©crit (Brainwriting) »
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