Accueil🇫🇷Chercher

Boulevard André-Netwiller

Le boulevard André-Netwiller est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Boulevard André-Netwiller
Image illustrative de l’article Boulevard André-Netwiller
Le boulevard André-Netwiller depuis l'avenue Maurice-Bourgès-Maunoury.
Situation
CoordonnĂ©es 43° 38′ 34″ nord, 1° 27′ 27″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Haute-Garonne
MĂ©tropole Toulouse MĂ©tropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 3 - Nord
Quartier(s) Borderouge • Croix-Daurade
DĂ©but no 203 route d'Albi
Fin no 56 avenue Maurice-Bourgès-Maunoury
Morphologie
Type Boulevard
Transports
Métro de Toulouse Métro Ligne B du métro de Toulouse : Borderouge
Liste des lignes de bus de Toulouse​​​​​​​​​​​​​​​ Bus 19263340414273114
Odonymie
Nom actuel 1994
Nom occitan Baloard André Netwiller
Histoire et patrimoine
Création 1994
Notice
Archives 315558424917
GĂ©olocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Boulevard André-Netwiller
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Boulevard André-Netwiller

Situation et accès

Description

Le boulevard André-Netwiller traverse les quartiers de Croix-Daurade et de Borderouge, dans le secteur 3 - Nord.

Voies rencontrées

Le boulevard André-Netwiller rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Route d'Albi
  2. Rond-point de l'Abbé-Georges-Lafforgue
  3. Rue Henri-Ébelot
  4. Impasse Jean-Sébastien-Bach - accès piéton (d)
  5. Chemin de Borderouge (g)
  6. Boulevard Florence-Arthaud (d)
  7. Espace Pierre-Gilles-de-Gennes
  8. Impasse de Borderouge - accès piéton (d)
  9. Rue Antoine-Pastre (g)
  10. Rue Françoise-d'Eaubonne (d)
  11. Carré de la Maourine (g)
  12. Avenue Maurice-Bourgès-Maunoury

Odonymie

Le boulevard porte le nom d'André Netwiller (1917-1992). Pendant la Seconde Guerre mondiale, il rejoint la Résistance et reçoit la Croix de guerre. Entre 1959 et 1961, il est administrateur-adjoint de la commune mixte de Saïda, en Algérie. En 1962, il s'installe à Toulouse où il est chargé de mission à la préfecture de la Haute-Garonne pour l'accueil des rapatriés d'Algérie. Il devient par la suite président du Cercle algérianiste et président du Cercle des Français d'Afrique du Nord et d'outre-mer. Il poursuit également une carrière politique et devient conseiller municipal de Toulouse entre 1971 et 1992.

Histoire

Patrimoine et lieux d'intérêt

  • no 32-34 : immeubles Sky-Line I et II.
    Les immeubles Sky-Line I (actuel no 34) et Sky-Line II (actuel no 32) sont deux immeubles de bureaux, construits entre 2017 et 2019 par l'architecte parisien Jean-Pierre Lott pour le compte de la sociĂ©tĂ© immobilière Keys Selection (actuel no 34) et de la mairie de Toulouse (actuel no 32). L'immeuble Sky-Line I reçoit sur une surface de 2 000 m² les bureaux des entreprises Humanis et Adecco et de la ville de Toulouse, tandis que l'immeuble Sky-Line II abrite sur 4 700 m² la Maison municipale des familles. Les deux bâtiments s'Ă©lèvent entre le boulevard AndrĂ©-Netwiller et la gare de bus de Borderouge, face Ă  la place du carrĂ© de la Maourine. Ils possèdent une ossature en bĂ©ton. Ils sont enveloppĂ©s par une rĂ©sille mĂ©tallique en aluminium, dĂ©veloppĂ©e par l'entreprise Reynaers. Ă€ l'intĂ©rieur, une grande libertĂ© d'amĂ©nagement est proposĂ©e par la rĂ©pĂ©tition de plateaux de 16 mètres de largeur utile avec deux circulations et un noyau pour l'ascenseur[1].
Le pigeonnier de Comigères (première décennie du XIXe siècle).
  • pigeonnier de Comigères.
    Le pigeonnier est construit dans la première décennie du XIXe siècle pour Mme Commartin, propriétaire du domaine de Comigères (ou Coumegères), qui comprend déjà une métairie (actuelle ferme de Coumegères, no 1 impasse du Général-Augustin-Darricau), des bâtiments agricoles, un vivier, un bois, des terres labourables et des vignes. En 1994, l'aménagement du boulevard André-Netwiller sépare la ferme du pigeonnier, qui fait l'objet d'une restauration en 1996. Son architecture est caractéristique des pigeonniers en pied-de-mulet, qui se retrouvent en grand nombre dans le Midi toulousain. De plan carré, il repose sur quatre arcades en plein cintre. Il est ouvert par une unique fenêtre segmentaire. Il est couvert par un toit à un pan, masqué sur les façades nord et sud par un pignon à redents. Les façades sont couvertes d'un enduit clair, quoiqu'une frise de carreaux en céramique verte souligne le 1er étage[2].

Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.