Boulevard André-Delacourtie
Le boulevard Delacourtie est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Il sépare le quartier Busca au nord, et le quartier Saint-Agne au sud, tous deux dans le secteur 5 - Sud-Est.
Boulevard Delacourtie
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Situation | |
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Coordonnées | 43° 35′ 02″ nord, 1° 26′ 58″ est |
Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Haute-Garonne |
MĂ©tropole | Toulouse MĂ©tropole |
Ville | Toulouse |
Secteur(s) | 5 - Sud-Est |
Quartier(s) | Busca • Saint-Agne |
DĂ©but | no 2 grande-rue Saint-Michel et no 2 avenue de l'U.R.S.S. |
Fin | no 72 avenue Victor-SĂ©goffin et no 29 avenue Marcel-Langer |
Morphologie | |
Type | Boulevard |
Odonymie | |
Anciens noms | Chemin de ronde du Préfet (1860-1902) Boulevard du Sud (1903-1947) |
Nom actuel | 12 avril 1947 |
Nom occitan | ' |
Histoire et patrimoine | |
Création | 1825 |
Notice | |
Archives | 315552195255 |
Situation et accès
Voies rencontrées
Le boulevard Delacourtie rencontre les voies suivantes, d'ouest en est (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
- Grande-rue Saint-Michel (g)
- Avenue de l'U.R.S.S. (d)
- Avenue Victor-SĂ©goffin (g)
- Avenue Marcel-Langer (d)
Odonymie
Le boulevard a été nommé en hommage à André Eugène Delacourtie (1922, Paris-1943, Agen). En 1933, il s'installe avec sa mère à Toulouse. En 1937, il entre dans l'usine d'aviation Dewoitine de la rue des Récollets (emplacement de l'actuel no 44 rue Achille-Viadieu), devenue Société nationale des constructions aéronautiques du Midi (SNCAM), comme ouvrier ajusteur et il adhère dans le même temps à Confédération générale du travail (CGT) ainsi qu'aux Jeunesses communistes. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il s'engage tôt dans la Résistance : le 7 novembre 1940, lors de la visite du maréchal Pétain, il organise une distribution de tracts à partir des toits. En 1941, il est engagé par les usines Breguet à Colomiers. La même année, il est arrêté, puis libéré faute de preuves. En 1942, il rencontre Angèle Hélène Vilate : il se marient et emménagent dans une maison du quartier de Guilheméry (actuel no 17 rue Jonquières). À la fin de l'année, il est chargé de structurer les groupes de Francs-tireurs et partisans (FTP) dans le Lot-et-Garonne qu'il dirige sous le pseudonyme de « commandant Arthur ». Mais le 9 octobre 1943, lors d'un rendez-vous à l'église Saint-Hilaire, à Agen, il est surpris et abattu par deux policiers français[1].
En 1825, ce n'est qu'un chemin qui longe la barrière de l'octroi. Il devient plus spécifiquement, à partir de 1860, le chemin de ronde du Préfet : ce nom se trouvait aussi pour le chemin du Préfet (actuelle avenue Victor-Ségoffin). En 1902, alors que la barrière de l'octroi est supprimée et les différents chemins qui le longeaient aménagés en boulevards, il devient le boulevard du Sud. Finalement, le 12 avril 1947, la municipalité toulousaine dirigée par Raymond Badiou, en large part issue des rangs de la Résistance, lui attribua le nom d'André Delacourtie.
Notes et références
- Jean-Pierre Besse, « DELACOURTIE André, Eugène alias Commandant Arthur », sur le site du Maitron en ligne, mis à jour en 2021 (consulté le 21 octobre 2022).
Voir aussi
Bibliographie
- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., Ă©d. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2-8672-6354-5).
Article connexe
Liens externes
- Inventaire préliminaire de la ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse (consulté le ).
- Inventaire général du patrimoine culturel d'Occitanie, sur le site Ressources patrimoines - La médiathèque culturelle de la Région Occitanie (consulté le ).