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Boubacar Traoré (militaire)

Boubacar Traoré, né le à Mao (Tchad) et mort le , est un militaire malien. Il sert d'abord dans l'armée française avant d'être rappelé au service après l'indépendance du Mali.

Boubacar Traoré (militaire)
Naissance
Mao, Territoire du Tchad
DĂ©cès (Ă  61 ans)
Origine Malien
Allégeance Drapeau de la France France
Drapeau du Mali Mali
Grade Lieutenant-colonel
Commandement Garde républicaine et du Goum du Mali
Conflits Guerre d'Indochine
Guerre d'Algérie
Famille Dioncounda Traoré (fils)

Biographie

Boubacar Traoré naît le 15 juillet 1913 au Tchad où son père sert dans l'armée coloniale. Boubacar Traoré étudie à l'école des enfants de troupe de Kati (actuel Prytanée militaire de Kati) à partir de 1925[1].

Il entre en 1932 dans l'armée française et rejoint le 5e régiment de tirailleurs sénégalais stationné au Maroc. Il est nommé caporal dès 1933 puis sergent en 1937[1].

Major de sa promotion, il devient sous-lieutenant le et sert pendant la Guerre d'Indochine. Il retourne en Indochine en 1956 et il est nommé capitaine pendant ce séjour. Il revient au Soudan français et est affecté au bataillon sahélien de l'Ouest. En avril 1959, il est envoyé en Algérie puis part à la retraite le [1].

À l'indépendance du Mali, il est rappelé au service[2]. Il prend le commandant du corps des gardes républicains, séparés de la gendarmerie le [3]. Il est nommé commandant en 1961 puis lieutenant-colonel en 1964[1].

Distinction

Boubacar Traoré a reçu, entre autres, les distinctions suivantes[1] :

Famille

Marié à Djibé Coulibaly, il est le père de cinq filles et deux garçons, dont Dioncounda Traoré, président par intérim du Mali en 2012-2013[4].

Notes et références

  1. M.N. Traoré, « Sortie de promotion à l’EMIA , Nouvelle vague,nouveau contexte », L'Essor,‎ (lire en ligne)
  2. « Historique de la création de l'armée malienne », sur attaram.com, (consulté le )
  3. « Chef de bataillon Balla KONE – District de Bamako » (consulté le )
  4. Alfousseiny Sidibé, « Dioncounda Traoré, ancien Président de la République par intérim, à cœur ouvert : « Ma mère a tout fait pour moi » », sur maliweb.net, (consulté le )
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