Bon Air
Le quartier de Bon Air (Goede Lucht en néerlandais) est un quartier de la commune d'Anderlecht (Région de Bruxelles-Capitale).
Bon Air Goede Lucht (nl) | |
Administration | |
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Pays | Belgique |
RĂ©gion | RĂ©gion de Bruxelles-Capitale |
Ville | Anderlecht |
Arrondissement | Bruxelles-Capitale |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 50° 50′ 11″ nord, 4° 16′ 38″ est |
Transport | |
Bus |    De Lijn : 116,117,118,140,810 |
Localisation | |
Position du quartier dans la commune d'Anderlecht (en rouge) | |
Il se situe à l'extrême nord-ouest de la commune, c'est un petit quartier paisible et modeste reconnu comme l'une des "cités-jardins" au sein de la région bruxelloise. La société de logement social Le Foyer Anderlechtois y dispose de 225 maisons unifamiliales (41 habitations de 2 chambres, 181 habitations de 3 chambres et 3 habitations de 4 chambres)[1]. Elle est l'une des 21 cités-jardins construites sur la ceinture de Bruxelles durant l'entre-deux guerre[2].
La cité Bon air est construite à partir de 1921-1923 en pleine campagne, loin des zones bâties de l’époque, dans un style comparable à celui de la Roue. Le nom donné à la cité semble destiné à convaincre les Bruxellois expropriés de leurs quartiers à déménager loin de tout dans cet endroit isolé et difficile d’accès. Dans le même esprit, les noms donnés aux rues sont autant de promesses édifiantes d’une nouvelle vie différente de celle jugée insalubre du centre-ville[3], rue de l’Hygiène, de la Salubrité, de la Santé, de la Tempérance, de la Fécondité, du Bonheur ou de l’Enthousiasme[4].
Aujourd’hui encore, la cite reste la seule à ne pas avoir été englobée dans le tissu urbain. Le Ring (autoroute périphérique de Bruxelles) la relègue même en dehors de l’agglomération. Un promeneur distrait pourrait la prendre pour un village rural, pareil à ces villages flamands dont on aperçoit les clochers à proximité. À y regarder de plus près, il s’apercevrait de ce que la place centrale n’est pas occupée par une église mais par une école, que les maisons, malgré les transformations subies, ne peuvent cacher leur conception commune, et que les habitants sont clairement tournés vers la ville, à laquelle ils sont reliés par un pont et un tunnel autoroutier.
Centré par la place Séverine et entouré par des petites rues dans un style semi-campagnard, le quartier de Bon-air est limitrophe de Dilbeek.
Le quartier est bordé au sud par un tronçon de l'avenue d'Itterbeek et au nord par le ruisseau du Broekbeek, qui forme à cet endroit la limite entre la commune d'Anderlecht et la commune de Dilbeek.
Si ces maisons étaient à l’époque à la pointe de l’architecture et représentaient un progrès important pour les populations ouvrières du début du XXe siècle, elles ne répondent aujourd’hui plus aux normes en matière de logement[3].
Histoire
La première pierre de la cité-jardin Bon-Air fut posée par le Roi Albert Ier le [5].
La construction du quartier s'étendit de 1923 à 1953[1], en plusieurs phases (les parties situées à l'ouest du quartier étant plus anciennes que les parties situées à l'est).
Ce quartier bénéficie d’une forte mixité intergénérationnelle et culturelle[6].
Curiosités et sites importants
Magasins
Boulangerie du Bon Air
Prima De Spiegeleer
Quartiers limitrophes
Liste des rues du quartier
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Références
- Site web du Foyer Anderlechtois
- Laure eggericx et Yves Hanosset, Les cités-jardins. Le logis et Floréal, Bruxelles, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale - Direction des Monuments et des Sites, , p. 6
- « Cité du Bon Air », sur Pro RenovActive Velux (consulté le )
- « Anderlecht: la nouvelle fraîcheur du Bon Air », sur RTBF Info, (consulté le )
- Jean Van Audenhove, Anderlecht, Inventaire du patrimoine immobilier, Anderlecht, Commune d'Anderlecht - Echevinat de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, , p. 20
- mildrey, « Bon air », sur Bruxelles Environnement, (consulté le )