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Bon Ă  savoir

Le magazine Bon Ă  Savoir, de son nom complet Bon Ă  Savoir : La RĂ©fĂ©rence conso, est un magazine suisse, spĂ©cialisĂ© dans l’information et la dĂ©fense des consommateurs en Suisse romande et Ă©ditĂ© par la sociĂ©tĂ© Éditions Plus, dont le siège est Ă  Lausanne. TirĂ© Ă  100 000 exemplaires, Bon Ă  Savoir est lu par 417 000 lecteurs en 2020[1].

Bon à savoir : La Référence conso
Bon Ă  Savoir
Image illustrative de l’article Bon à savoir

Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Langue Français
Périodicité 11x par an
Genre Magazine de consommation
Prix au numéro 6,00 CHF
Diffusion ~400'000 ex.
Fondateur Christian Chevrolet
Date de fondation 1997
Éditeur Editions Plus S.à r.l.
Ville d’édition Lausanne

Propriétaire Editions Plus S.à r.l.
RĂ©dacteur en chef Pierre-Yves MĂĽller
ISSN 1424-6635
Site web www.bonasavoir.ch

Historique

DirigĂ© depuis aoĂ»t 2018 par Pierre-Yves MĂĽller[2], ancien rĂ©dacteur en chef adjoint de L'Hebdo, Bon Ă  Savoir est lancĂ© en octobre 1997 par Christian Chevrolet, un journaliste suisse. Le magazine a, selon l'Ă©diteur, l'objectif d'atteindre 40 000 lecteurs rĂ©guliers en une annĂ©e. Ces objectifs sont dĂ©passĂ©s puisque les abonnements sont de 75 000 après 8 mois d'existence[3]. En 2003, les Éditions Plus lancent le magazine Tout Compte Fait, le complĂ©ment argent de Bon Ă  Savoir. Mais celui-ci est finalement abandonnĂ© et inclus dans Bon Ă  Savoir Ă  l'Ă©tĂ© 2016. De 2006 Ă  2018, le magazine est dirigĂ© par la journaliste romande d'origine turque Zeynep Ersan Berdoz, directrice et rĂ©dactrice en chef, qui dĂ©veloppe notamment les services aux consommateurs (notamment la plateforme en ligne plaintes.ch, la relation lecteurs et la dĂ©fense de la voix des consommateurs dans les mĂ©dias). En novembre 2017, elle conçoit et lance un nouveau titre, petit frère de Bon Ă  Savoir, spĂ©cialisĂ© dans le domaine de la santĂ©: Ma santĂ© masante.bonasavoir.ch.

Les pendants alémaniques et tessinois de Bon à Savoir se nomment respectivement K-Tipp et Saldo, ainsi que Spendere Meglio et L'Inquiesta, avec lesquels les magazines Bon à Savoir et Ma Santé collaborent. Tous trois sont propriété de la société zurichoise, KonsumentenInfo AG.

Outils pratiques

Le site internet et les applications mobiles contiennent différents outils[4] destinés aux lecteurs. Divers calculateurs, alertes, guides et tests sont proposés aux consommateurs ainsi qu'une application nutritionnelle, Nutriscan+, qui permet d'afficher le score nutritionnel des aliments (Nutri-score) et les additifs contenus dans chaque produits, dont la dernière version est sortie en mars 2020 (https://www.bonasavoir.ch/app-nutriscan).

Une trentaine de guides pratiques[5] en ligne sont également publiés par le magazine. Les thèmes de ces guides sont les assurances, les successions, la prévoyance, le bail, la propriété, et la santé.

Il existe aussi une plateforme en ligne, plaintes.ch, permettant de déposer une réclamation contre certaines entreprises et d'évaluer le service client appliqué. Cette plateforme a vu le jour en 2015[6].

Cette nouvelle plateforme permet de comparer gratuitement la qualitĂ© des services clients de diverses entreprises. Cet outil propose de l'aide Ă  la rĂ©daction des plaintes que le consommateur pourrait adresser Ă  un service client, mais sert Ă©galement de guide au suivi de ces plaintes. L'utilisateur peut alors, Ă  la fin de son Ă©change avec le service client, donner « son apprĂ©ciation, [et] cumulĂ©e Ă  celle des autres consommateurs, dĂ©bouchera sur un "baromètre des plaintes" Â»[7].

Thèmes

Les thèmes abordés par le magazine sont :

En plus des dossiers thématiques présents dans chaque numéro, Bon à Savoir réalise plusieurs tests de produits divers, des shampoings aux chocolats, en passant par la lessive ou les vélos. Une démarche qui a sa propre application mobile[8]. Les sujets abordés se nourrissent de l’actualité et certains concepts tels que les relations publiques ou le publireportage[9] sont exclus du magazine.

Initiative populaire fĂ©dĂ©rale « En faveur du service public Â»

Bon à Savoir s'est engagé dans la collecte de signature et la campagne pour l'Initiative populaire fédérale « En faveur du service public » en tant que membre fondateur du comité d'initiative[10]. Les signatures sont déposées le 30 mai 2013 et le texte est accepté par un tiers des votants le 5 juin 2016[11], un signal fort pour une action n'émanant d'aucun parti politique.

Notes et références

  1. Source: Institut Recherches et études des médias publicitaires (REMP), 2020
  2. https://www.cominmag.ch/bon-a-savoir-et-ma-sante-nouveau-redacteur-en-chef/
  3. Chiffres annoncés par l'éditeur en 2015
  4. Services et Tests, sur bonasavoir.ch (Consulté le 10 janvier 2016).
  5. Catalogue des guides pratiques, sur bonasavoir.ch (Consulté le 10 janvier 2016)
  6. «Un site internet pour adresser ses plaintes directement aux entreprises», sur rts.ch, 1er septembre 2015 (Consulté le 11 janvier 2016).
  7. « Bon à savoir lance le site plaintes.ch ou comment optimiser ses chances d'être entendu », Le nouvelliste,‎ (lire en ligne) (Consulté le 11 janvier 2016)
  8. «L’application «Les Tests» du magazine Bon à Savoir», sur rts.ch, 29 novembre 2012, (lire en ligne) (Consulté le 2 janvier 2016)
  9. Prix et Prestations 2016, sur kimedia.ch (Consulté le 1er janvier 2016)
  10. Julie Conti, « «En faveur du service public», ce que dit l’initiative la moins soutenue de l’histoire », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. « Votation no 600. Résultats finaux officiels provisoires », (consulté le )

Liens externes

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