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Boisbriand

Boisbriand est une ville située à l'entrée des Basses-Laurentides dans la MRC de ThérÚse-De Blainville, au Québec, Canada.

Boisbriand
Boisbriand
Drapeau de Boisbriand
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
RĂ©gion Laurentides
Subdivision régionale ThérÚse-De Blainville
Statut municipal Ville
Mairesse
Mandat
Christine Beaudette
2021-2025
Code postal J7G (Sud),
J7H (Nord) et
J7E (Nord-Ouest)
Constitution
DĂ©mographie
Gentilé Boisbriannais, aise
Population 27 323 hab.[1] (2020)
DensitĂ© 926 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 37â€Č nord, 73° 50â€Č ouest
Superficie 2 950 ha = 29,5 km2
Divers
Fuseau horaire UTC-5
Indicatif 450
Code géographique 2473005
Localisation
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Liens
Site web Site officiel

    GĂ©ographie

    Municipalités limitrophes

    Histoire & Economie

    En septembre 1683, Louis XIV, Roi de France, remet au gentilhomme et militaire Michel-Sidrac DuguĂ© de Boisbriant un vaste territoire situĂ© au nord de la riviĂšre des Mille Îles. Le fief s’étendait depuis Terrebonne jusqu’à la riviĂšre du ChĂȘne, Ă  Saint-Eustache.

    L'existence de Boisbriand est intimement lié à trois femmes : Marie-ThérÚse Du Gué de Langloiserie, Suzanne de Langloiserie de Blainville et Marie-Anne-ThérÚse de Blainville Lamarque (connue sous le nom ThérÚse de Blainville), respectivement fille, petite-fille et arriÚre-petite-fille de Michel-Sidrac Du Gué en contribuant à la fondation de cette seigneurie, sa colonisation et son développement.

    Ainsi en 1740, Marie-ThĂ©rĂšse DuguĂ© de Boisbriand, fille de Michel-Sidrac, s'occupe activement de la colonisation du territoire. 1740 marque l'accueil des premiers colons sur la seigneurie. Les frĂšres Joseph, François et Jean Charbonneau, s'installent prĂšs de la Grande-CĂŽte, au nord de l’üle de Mai.

    Vers 1750, le manoir seigneurial est bati par la fille, Suzanne de Langloiserie de Blainville sur la Grande-CĂŽte, lĂ  oĂč passe maintenant l’autoroute 15. Ce manoir a aujourd’hui disparu. Plus tard, Marie-Anne-ThĂ©rĂšse de Blainville Lamarque (connue sous le nom ThĂ©rĂšse de Blainville) succĂ©dera Ă  sa mĂšre et s’installera Ă  son tour dans le manoir.

    L'implantation d'une premiÚre paroisse en 1789 concrétise les efforts de colonisation et contribue à l'accélération du peuplement de la région. La construction d'une église, plus au nord (site actuel de l'église de Sainte-ThérÚse), permet de créer un nouveau pÎle d'attraction. Une quinzaine d'années plus tard, on assiste à la construction des premiÚres routes publiques, dont le boulevard Curé-Labelle, qui s'appelait à l'époque « la Grande ligne ».

    Il faut attendre en 1845 avant que ne s'installe un nouveau systÚme d'administration prévoyant l'élection d'administrateurs (maire et échevins) par les propriétaires fonciers. L'année 1888 marque l'avÚnement de l'électricité dans la région et l'Úre industrielle débute.

    Le est fondĂ©e la municipalitĂ© de Sainte-ThĂ©rĂšse-Ouest. Il s'agit d'un dĂ©tachement de la grande paroisse de Sainte-ThĂ©rĂšse qui comptait Ă  l'origine les territoires actuels de Saint-Augustin, Saint-Janvier, Sainte-Monique, Sainte-ThĂ©rĂšse, RosemĂšre, Bois-des-Filion, Lorraine et Blainville. Le , alors que la population de la municipalitĂ© compte 5 600 Ăąmes, le lieutenant-gouverneur du QuĂ©bec accueille la requĂȘte de celle-ci et lui dĂ©cerne par lettres patentes le statut de « ville » rĂ©gie par la Loi sur les citĂ©s et villes sous le nom de « Sainte-ThĂ©rĂšse-Ouest ». Le conseil de cette municipalitĂ©, qui ne comporte qu'un seul quartier, est composĂ© du maire et de six Ă©chevins.

    En 1964, la General Motors du Canada (GM) dĂ©cide de construire son usine Ă  Boisbriand. Plusieurs raisons sont Ă  la base de cette dĂ©cision : la capacitĂ© portante du sol, constituĂ© de roc solide situĂ© Ă  faible profondeur, la proximitĂ© de la nouvelle autoroute 15 et d’une ligne de chemin de fer principale.

    Le 12 octobre 1965 a lieu l'inauguration de l'usine québécoise de GM, sur le site actuel du centre commercial Faubourg Boisbriand.

    En 1969, la municipalité de Sainte-ThérÚse-Ouest est tenue de se défaire d'une partie importante de son territoire pendant que le gouvernement du Canada expropriait un vaste territoire pour l'aménagement du futur aéroport international de Montréal, qui serait désigné sous le nom de Mirabel. C'est ainsi qu'une partie du chemin de la CÎte-Nord et tout le territoire situé au nord de ce chemin, incluant la CÎte Sainte-Marianne, faisait maintenant partie du territoire de la ville de Mirabel.

    Le , le nom de la ville de « Sainte-ThérÚse-Ouest » a changé en celui de « Boisbriand » par proclamation signée du lieutenant-gouverneur du Québec. Ce changement de nom concluait un débat amorcé dÚs 1969 alors que le conseil municipal en place tentait de demander le changement de nom de la ville en celui de Boisbriand mais renoncé à son projet, à la suite de vigoureuses représentations négatives de la part de deux importantes entreprises de la ville. En 1972, un des membres du nouveau Conseil élu en , J. Maurice Roussel a présenté une nouvelle résolution, accompagnée d'arguments soigneusement préparés et soutenus par les différents organismes locaux, dont des représentants étaient présents dans la salle du conseil. Certains membres du conseil suggéraient que le projet soit mis à l'étude, mais le conseiller Roussel s'est objecté vigoureusement et a demandé le vote. Le conseil n'avait d'autre choix que d'adopter la résolution à l'unanimité et de demander à l'avocat Claude Ouellette d'aller de l'avant. Malgré de nombreuses pressions de la part d'entreprises dont la compagnie General Motors, le projet a été mené à bon port.

    En 1994, la Commission de reprĂ©sentation Ă©lectorale du QuĂ©bec a sanctionnĂ© la division de la ville en districts Ă©lectoraux, qui seront au nombre de huit. Cette division Ă©tait obligatoire puisque la population officielle de la ville avait surpassĂ© les 20 000 habitants.

    Le 29 août 2002, GM ferme de son usine d'assemblage automobile de Boisbriand, la seule au Québec[2] - [3].

    L’ouverture des premiers commerces du Faubourg Boisbriand construit sur l'ancien site de l'usine commence en 2007. On peut y trouver plusieurs magasins (alimentation, dĂ©coration et ameublement, animalerie, mode, services financiers, soins personnels et de beautĂ©, sports), des chaĂźnes de grande surface (Costco, Bureau en Gros, Dollarama et Toys ‘R’ Us) ainsi plusieurs restaurants et bars. Le site abrite Ă©galement du cĂŽtĂ© ouest, des bĂątiments rĂ©sidentiels. On y comptait, dĂ©but 2021, 1 250 unitĂ©s de logement. Il est prĂ©vu 600 unitĂ©s additionnelles au cours des prochaines annĂ©es[4].


    Faits marquants de l’histoire du XXe siùcle de Boisbriand [5]:

    1946 Naissance de la municipalité de Sainte-ThérÚse-Ouest.
    1959 Construction de l’autoroute 15
    1962 Construction de l’autoroute 640
    1964 Arrivée de General Motors à Sainte-ThérÚse-Ouest
    1969 La Ville est tenue de se dĂ©faire d’une partie de son territoire, aujourd’hui un secteur de la Ville de Mirabel.
    1970 Le 15 juillet, le statut de ville est accordé à Sainte-ThérÚse-Ouest.
    1974 Le 16 mars 1974, la Ville de Sainte-ThérÚse-Ouest devient officiellement la Ville de Boisbriand.
    1975 Mise en service de l’autoroute 13

    DĂ©mographie

    Évolution dĂ©mographique
    1981 1986 1991 1996 2001 2006 2011 2016
    13 47114 36021 12425 22726 74426 48326 81626 884
    (Sources : [6] - [7])

    Administration

    HĂŽtel de Ville

    Les élections municipales se font en bloc et suivant un découpage de huit districts[8].

    Boisbriand
    Maires depuis 2002
    Élection Maire QualitĂ© RĂ©sultat
    2002 Robert Poirier Voir
    2005 Sylvie St-Jean Voir
    2009 Marlene Cordato Voir
    2013 Voir
    2017 Voir
    2021 Christine Beaudette Voir
    Élection partielle en italique
    Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises.

    Culture & Patrimoine

    Dans le cadre de sa Politique culturelle, Boisbriand met en valeur son histoire et son patrimoine.

    La ville possÚde plusieurs maisons ancestrales sur son territoire. Un document dédié est disponible sur le site de la ville.

    Le patrimoine bùti de la ville est abordé dans un documentaire réalisé en partenariat avec les Villes de la MRC de ThérÚse-De Blainville. La maison ancestrale Léon Dion y est notamment décrite.

    Jumelages

    La ville d’Annemasse est situĂ©e en Haute-Savoie, aux pieds des Alpes françaises. C’est par le biais de l'Association France-QuĂ©bec et QuĂ©bec-France que de jeunes Ă©tudiants annemassiens sont venus occuper des postes dans les services municipaux durant la pĂ©riode estivale et que de jeunes quĂ©bĂ©cois ont pu, Ă  leur tour, dĂ©couvrir la France et en particulier la ville d’Annemasse. Robert Borrel, maire d'Annemasse, tout comme Robert Poirier, maire de Boisbriand Ă  l'Ă©poque, souhaitaient crĂ©er des liens plus forts entre leurs deux villes et ont officiellement signĂ© un pacte d'amitiĂ©, le . Depuis dĂ©jĂ  quinze ans, les deux villes Ă©changent pĂ©riodiquement des informations, principalement par l'envoi de leurs revues municipales respectives, dans le but de favoriser le bon dĂ©veloppement d'Ă©changes amicaux, facilitant ainsi la comprĂ©hension rĂ©ciproque et la connaissance de chaque ville.

    Éducation

    La Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles administre les Ă©tablissements scolaires francophones:

    • École secondaire Jean-Jacques-Rousseau
    • École de la ClairiĂšre[9]
    • École des Grands-Chemins[10]
    • École du Mai[11]
    • École Gabrielle-Roy[12]
    • École Gaston-Pilon[13]
    • École Le Sentier[14]


    Établissements scolaires francophones privĂ©s:

    • CollĂšge Boisbriand (Ă©cole secondaire)


    L'École Le Tandem Ă  Sainte-ThĂ©rĂšse servi a autres parties de la ville[15].

    La Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier administre les établissements scolaires anglophones de la région. Ces écoles:

    Sport

    Le club de soccer sur le territoire de Boisbriand est le FC Boisbriand. CrĂ©Ă© en 1977, il a Ă©tĂ© nommĂ© Club de l'annĂ©e pour le centenaire de la FĂ©dĂ©ration de soccer du QuĂ©bec. Il compte un peu moins de 1 500 joueurs et compĂ©titionne activement au plus haut niveau. Le dĂ©veloppement est assurĂ© par l'AcadĂ©mie du FC Boisbriand. Son tournoi annuel le DĂ©fi Boisbriand attire plus de 200 Ă©quipes lors de la fĂȘte du travail.

    En 2011, la Ligue de hockey junior majeur du Québec annonce le déménagement du Junior de Montréal à Boisbriand. La concession a été achetée par un groupe d'hommes d'affaires reliés au monde du hockey, dont l'ex-hockeyeur et chroniqueur du Réseau des Sports Joël Bouchard.

    Le Centre d’excellence Sports Rousseau, projet initiĂ© par JoĂ«l Bouchard devient rĂ©alitĂ© en septembre 2010. Le bĂątiment est situĂ© sur le boulevard de la Grande-AllĂ©e, dans la portion nord-ouest du Faubourg Boisbriand.

    En plus d’ĂȘtre le domicile de l’Armada de Blainville-Boisbriand, l’une des formations de la Ligue de hockey junior-majeur du QuĂ©bec (LHJMQ), ce centre sportif abrite aussi une patinoire secondaire pouvant rĂ©unir 200 spectateurs, deux patinoires aux dimensions rĂ©duites pour jeu Ă  3 contre 3, de mĂȘme que deux surfaces d’entraĂźnement synthĂ©tiques situĂ©es Ă  mĂȘme le hall d’entrĂ©e principal, un magasin sportif de grande superficie, un restaurant, un secteur administratif complet, un gymnase d’entraĂźnement ainsi qu’un local de physiothĂ©rapie.

    La premiĂšre saison de l'Ă©quipe de l’Armada de Blainville-Boisbriand dans la LHJMQ est jouĂ©e en 2011-2012. Ses couleurs sont le noir et le blanc[18].

    Personnalités liées à la ville

    Communauté juive hassidique

    La communauté juive hassidique de Kiryas Tosh (ville de Tosh) est située dans la partie ouest de la municipalité. En 1963, le Rebbe (Rabbin) Meshulim Feish Lowy a fondé la communauté, qui compte aujourd'hui plus de 350 familles.

    Notes et références

    1. Institut de la statistique du QuĂ©bec, « Estimations de la population des municipalitĂ©s de 25 000 habitants et plus, QuĂ©bec, 1á”‰Êł juillet 2001 Ă  2020 », sur Institut de la Statistique du QuĂ©bec (consultĂ© le 14 dĂ©cembre 2021)
    2. « Vidéos | Info | ICI Radio-Canada.ca », sur Radio-Canada (consulté le )
    3. « Bilan du siÚcle - Production d'une derniÚre voiture à l'usine General Motors de Boisbriand », sur bilan.usherbrooke.ca (consulté le )
    4. « Le Faubourg Boisbriand a su insuffler un regain de vie Ă  l’économie rĂ©gionale », sur Nord Info - Journal de la ville de Blainville, Ste-ThĂ©rĂšse et les environs sur la rive-nord (consultĂ© le )
    5. « 75e anniversaire : Boisbriand, une histoire à raconter », sur Nouvelles des Laurentides, (consulté le )
    6. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Boisbriand, V » (consulté le )
    7. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Boisbriand, V » (consulté le )
    8. https://www.electionsquebec.qc.ca/francais/municipal/carte-electorale/liste-des-municipalites-divisees-en-districts-electoraux.php DGEQ - Liste des municipalités divisées en districts électoraux
    9. "de la ClairiĂšre." Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles. ConsultĂ© le .
    10. "des Grands-Chemins." Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles. ConsultĂ© le .
    11. "du Mai." Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles. ConsultĂ© le .
    12. "Gabrielle-Roy." Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles. ConsultĂ© le .
    13. "Gaston-Pilon." Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles. ConsultĂ© le .
    14. "Le Sentier." Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles. ConsultĂ© le .
    15. "RĂ©pertoire des aires de desserte par ville 2017 - 2018 (GĂ©nĂ©rĂ© le 7/9/2017) Boisbriand." Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles. ConsultĂ© le .
    16. "PIERRE ELLIOT TRUDEAU ELEMENTARY ZONE." Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier. Consulté le .
    17. "Rosemere High School Zone." Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier. Consulté le .
    18. « Armada BLB » (consulté le )

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

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