Marie-Thérèse Dugué de Boisbriand
Marie-Thérèse Dugué de Boisbriand, née le et morte le à Montréal, est une aristocrate française.
| Marie-Thérèse Dugué de Boisbriand | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Co-seigneuresse des Mille-Îles (fief Langloiserie) | |
| – | |
| Prédécesseur | Charles-Gaspard Piot de Langloiserie |
| Successeur | Louis Jean-Baptiste Céloron de Blainville |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Ville-Marie |
| Date de décès | |
| Lieu de décès | Montréal |
| Nationalité | |
| Père | Michel-Sidrac Dugué de Boisbriant |
| Conjoint | Charles-Gaspard Piot de Langloiserie |
Biographie
Elle est fille de Michel-Sidrac Dugué de Boisbriant, un des premiers seigneurs de la région de Montréal, et de Marie Moyen. Le à Sorel, elle épouse Charles-Gaspard Piot de Langloiserie, alors capitaine des troupes de la Marine fraîchement arrivé en Nouvelle-France. Ce dernier mène une carrière militaire comme major à Montréal puis à Québec. Le , son mari se fait concéder la seigneurie des Mille-Îles, détenu auparavant par son père. Elle hérite avec ses enfants de la partie de la seigneurie au décès de son mari en 1715. Le , la partie héritée est nommée « Langloiserie » (elle sera plus tard renommée seigneurie de Blainville). La famille n'habite toutefois pas dans la seigneurie. En , elle tente de concéder cinq terres, sans succès[1]. Elle concède une première terre au colon François Desjardins le [2]. En 1743, elle cède l'île Sainte-Thérèse à son fils Louis-Hector et le fief Langloiserie à Louis Jean-Baptiste Céloron de Blainville, époux de sa fille Suzanne.
Toponymie
Fondée quelques décennies après sa mort, la paroisse de Sainte-Thérèse (1789) est nommée en son honneur. Comme veut l'usage populaire, on peut la qualifier de « patronne civile » alors que Sainte Thérèse d’Avila agit comme sainte patronne[3]. Son prénom est également utilisé par la municipalité régionale de comté de Thérèse-De Blainville et la circonscription électorale fédérale de Thérèse-De Blainville.