Accueil🇫🇷Chercher

Blanche d'Artois

Blanche d'Artois (1248 - ), dite parfois Blanche de Navarre, fille du comte Robert Ier d'Artois, est devenue reine de Navarre et comtesse de Champagne en 1269 par son mariage avec Henri, comte de Champagne et roi de Navarre. Elle est régente de Navarre et de Champagne durant la minorité de sa fille Jeanne, qui deviendra reine de France.

Blanche d'Artois
Description de l'image BlancheArtois.jpg.

Titres

Reine consort de Navarre

–
(3 ans, 7 mois et 18 jours)

Prédécesseur Isabelle de France
Successeur Marguerite de Bourgogne

Comtesse de Lancastre

–

Prédécesseur Aveline de Forz
Successeur Alice de Lacy
Description de l'image Coat of Arms of Blanche of Artois, Queen Consort of Navarre.svg.

En secondes noces, elle épouse un prince anglais, Edmond de Lancastre, fils du roi Henri III et frère d'Édouard Ier.

Biographie

Blanche est fille du comte Robert Ier d'Artois et de Mathilde de Brabant.

Elle se maria avec Henri Ier de Navarre, dont elle devint veuve en 1274. Peu après, elle épousa Edmond de Lancastre.

De 1274 à 1284, elle fut régente du royaume de Navarre et des comtés du Brie, Champagne, Troyes et Meaux pour sa fille, Jeanne Ire de Navarre (reine de 1274 à 1305).

Premier mariage

Blanche épousa en 1269 Henri Ier de Navarre qui décéda en 1274. Ce mariage était politiquement et financièrement avantageux pour la Navarre, Blanche étant la nièce de Louis IX. Ensemble, ils eurent deux enfants :

Deuxième mariage

En 1276, deux ans après la mort d'Henri, Blanche épousa Edmond de Lancastre, qui était aussi veuf. Ils eurent trois enfants :

Mort

Gravement malade depuis un an, Blanche d'Artois meurt en son hôtel de Navarre (actuellement 47-49 rue Saint-André-des-Arts, à Paris, VIe arrondissement[1]) le . Sa fille meurt trois ans plus tard, en 1305.

À l'époque, la mort subite de Blanche et de sa fille parurent suspectes. En 1308, une enquête fut ouverte et on arrêta un homme, l'évêque Guichard de Troyes, dont la reine avait délaissé les services. Lors de son procès, Guichard s'était vanté de les avoir fait mourir avec l'aide d'une sorcière et d'un moine jacobin[2].

Ascendance

Notes et références

  1. Marquis de Rochegude, Promenade dans toutes les rues de Paris, par arrondissement, Paris, Hachette et Cie, 1910.
  2. Katherine Quénot, Philtres et potion magique des sorcières p. 288.

Voir aussi

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.