Billy Graham
William Franklin Graham, Jr., dit Billy Graham, né le à Charlotte (Caroline du Nord) et mort le à Montreat dans le même État américain, est un pasteur et prédicateur chrétien évangélique baptiste américain.
Billy Graham | |
Billy Graham en 1993. | |
Généralités | |
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Nom de naissance | William Franklin Graham |
Surnom | The America's Pastor |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Charlotte (Caroline du Nord) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Montreat (Caroline du Nord) |
Nationalité | Américain |
Pays de résidence | États-Unis |
Diplôme | Théologie, Trinity Bible College, 1940. Anthropologie, Wheaton College, 1943. |
Spiritualité | |
Religion | Christianisme évangélique |
Courant | Baptisme |
Fonctions | |
Service | Missionnaire |
Activité(s) | Évangélisation |
Autre(s) activité(s) | Fondateur de la Billy Graham Evangelistic Association |
Vie personnelle | |
Conjoint(e) | Ruth Graham |
Enfant(s) | 5 |
Biographie
Graham naît le 7 novembre 1918 à Charlotte (Caroline du Nord)[1]. Il vit dans une ferme avec un frère et deux sœurs et est élevé dans la foi presbytérienne par ses parents[2]. Adolescent, il est renvoyé d'un groupe de jeunes de son église parce qu'il n'était pas très intéressé par les questions spirituelles[3]. Après avoir assisté à plusieurs réunions d'évangélisation de Mordecai Ham, Graham se convertit à l'âge de 16 ans en 1934[4]. En 1936, il commence des études de théologie évangélique au Bob Jones College (devenu Université Bob Jones), mais arrête parce qu'il trouve l'institution trop légaliste, reprochant à cette dernière de préférer le texte à l'esprit du texte[5]. En 1937, il intègre le Trinity College of Florida[6]. Il prêche son premier sermon à l'âge de dix-neuf ans, dans la Bostwick Baptist Church près de Palatka, en Floride[7]. En 1939, il est consacré pasteur baptiste par une église de la Convention baptiste du Sud, la Peniel Baptist Church de Palatka, en Floride[8]. En 1940, il obtient un Bachelor of Arts en théologie du Trinity Bible College évangélique (devenu Trinity College of Florida)[9] - [10]. Puis il étudie l’anthropologie au Wheaton College et obtient un Bachelor of Arts en 1943[11].
Ministère
De 1943 à 1944, Graham est pasteur de la First Baptist Church à Western Springs (Illinois). En 1946, il devient évangéliste à plein temps pour Youth for Christ[4]. En 1947, il fait sa première réunion d'évangélisation au Civic Auditorium à Grand Rapids (Michigan) en présence de 6 000 personnes[12].
En 1948, dans une chambre d'hôtel à Modesto (Californie), l’évangéliste Billy Graham et son équipe d’évangélisation ont établi le Modesto Manifesto, un code d’éthique de vie et de travail pour les hommes pour se protéger des accusations d’abus financiers, sexuels et de pouvoir[13]. Ce code comprend des règles pour la répartition des offrandes reçues dans les églises, le travail uniquement avec des églises favorables à l’évangélisation coopérative, l’usage des estimations officielles des foules lors des évènements en plein air et l’engagement à ne jamais être seul avec une femme autre que son épouse[14].
De 1948 à 1952, il est président du Northwestern Bible College (devenu University of Northwestern - St. Paul) à Minneapolis. En 1950, il fonde la Billy Graham Evangelistic Association, une organisation d'évangélisation[15].
En 1951, avec le producteur Dick Ross, il a fondé la société de production cinématographique World Wide Pictures [16].
Lors de ses réunions d'évangélisation, Billy Graham met l'accent sur la conversion et le pardon des péchés par Jésus-Christ[17].
Actions de paix
Billy Graham a été en complicité avec Martin Luther King et il a œuvré en faveur des lois anti-ségrégationnistes durant les années 1960 et tout au long de son ministère[19] - [20]. Cependant, Graham n'a jamais assisté publiquement à des manifestations pour les droits civiques, ne s'est jamais exprimé officiellement en soutien au mouvement de libération des Africains Américains, même après la mort de Martin Luther King[21].
S'étant rendu deux fois en république populaire démocratique de Corée (RPDC), en 1992 et 1994, à l'invitation des autorités nord-coréennes, Billy Graham était apprécié du président nord-coréen Kim Il-sung. Les liens de confiance entre la famille Graham et les autorités nord-coréennes ont ainsi conduit à la réalisation de plusieurs projets de coopération en Corée du Nord par la BGEA et la Samaritan's Purse, par exemple, le réseau de télévision de la RPDC, la mise en place de cliniques dentaires ou d'une unité de soins intensifs[22].
Liens avec le monde politique
Billy Graham était membre du Parti démocrate (États-Unis) et a eu des rapports privilégiés avec divers personnages haut placés américains, dont douze présidents américains de Truman à Obama[23]. Il a été conseiller spirituel présidentiel de plusieurs de ces derniers.
Ainsi, George W. Bush attribue à une discussion avec le révérend Graham sa décision d'arrêter de boire à l'âge de 40 ans[24].
En 2006, il a dit avoir commenté certains sujets politiques qui ne sont pas du Seigneur, mais avoir la responsabilité de s’exprimer sur d’autres sujet, comme le communisme ou la ségrégation[25].
En 2007, il a expliqué son refus de rejoindre la Moral Majority en 1979, en raison de sa conviction que la morale devrait aller au-delà du sexe et prôner la liberté et la justice sociale[26]. Il a affirmé que les évangélistes ne devraient pas être identifiés à un parti et rester au milieu, afin de prêcher à tous, de droite comme de gauche.
Le 25 avril 2010, le président Barack Obama rend visite à Billy Graham dans sa maison de Montreat en Caroline de Nord, et ils prennent ensemble un temps de prière[27].
En 2011, bien que reconnaissant d’avoir rencontré des politiciens qui ont des besoins spirituels comme les autres, il a affirmé avoir parfois franchi la ligne et aurait préféré éviter la politique[28].
Vie privée
Il a épousé Ruth Graham en 1943, une camarade du Wheaton College[6]. Ils ont eu cinq enfants ensemble[29].
En 2011, lorsqu’on lui a demandé s’il aurait fait des choses différemment, il a mentionné qu’il aurait passé plus de temps à la maison avec sa famille, étudié davantage et prêché moins[28]. Il aurait participé à moins de conférences. Il a également dit avoir l’habitude de conseiller aux évangélistes de préserver leur temps et d’éviter d’avoir trop d’engagements.
Mort
Billy Graham meurt dans son sommeil le à l'âge de 99 ans. Il souffrait depuis plusieurs années de la maladie de Parkinson[30].
Critiques et controverses
Voir les critiques diverses adressées au courant évangélique en général.
Critiques religieuses
Graham a été critiqué pendant plusieurs années par quelques évangéliques fondamentalistes pour ses messages d'unité et sa proximité avec l'Église catholique (particulièrement à l'adresse du pape Jean-Paul II)[31].
Des dirigeants baptistes se sont aussi exprimés contre Graham et sa tendance à instrumentaliser la religion à des fins politiques. Suivant le principe de séparation de l'Église et de l'État, le courant évangélique devrait rester éloigné des bureaux politiques[21].
Critiques sociales et politiques
De façon générale, Graham est présenté comme l'incarnation du mouvement évangélique moderne, qui est critiqué pour sa promotion du néo-libéralisme, du néo-colonialisme, du racisme culturel, du conservatisme social, du créationnisme biologique (anti-darwinisme), autant de fondements de la modernité occidentale auxquels résistent la majorité des évangélistes contemporains [21].
Graham peut être vu comme un représentant d'une guerre spirituelle contre le communisme, un acteur du maccarthysme[21]. En effet, pendant la Guerre froide, il était financé par des pétroliers dans le but de défendre la supériorité économique et culturelle des États-Unis sur l'ensemble de la planète. De ce point de vue, Graham est décrit comme un missionnaire du nouvel impérialisme américain. De l'Afrique à la Corée en passant par l'Amérique latine, il a contribué au développement de la mondialisation au profit des États-Unis.
Bien qu'il ait progressivement ouvert, aux États-Unis, ses prêches aux personnes Noires et qu'il se soit rapproché de Martin Luther King, Graham n'a pas participé aux manifestations contre la ségrégation raciale (celles de Selma et Washington, par exemple)[21]. Pour cette raison, on l'accuse d'avoir maintenu le statu quo en défaveur des Africains américains, tout en tirant profit symboliquement et financièrement des conversions, parmi les Africains américains, à l'évangélisme. Selon la sociologue des religions Anthea Butler, il a été surpris par la mort de Martin Luther King, mais loin d'être triste.
Graham a mis sa réputation au service des candidats républicains, en mobilisant ses fidèles en faveur de l'élection des présidents républicains comme Eisenhower et R. Nixon. En pleine guerre du Viêt Nam, très contestée par la population américaine, Graham ne défend pas la paix intérieure et extérieure. Il devient même le conseiller officieux du président Nixon, jusqu'à sa chute, moment auquel Graham se retire de la politique intérieure[21].
Aussi, lors d'un voyage au Brésil en 1974, Graham défend la dictature en place, proche du gouvernement américain et favorable à l'exploration pétrolière par des entreprises américaines. De ce fait, il participe à l’offensive contre la Théologie de la libération, courant chrétien de gauche, soutenu par les couches paupérisées du Brésil, qui conteste l'ordre social en vigueur[21].
Graham a également été critiqué pour sa position traditionnelle à propos du rôle des femmes ("épouse, mère et ménagère")[32]. Plus généralement, depuis 1974, le mouvement majoritaire des évangéliques sont contre le droit à l'avortement des femmes et contre le mariage homosexuel. En effet, après la victoire législative du mouvement des droits civiques, les évangéliques constatent la difficulté de construire une communauté de fidèles sur la base de la ségrégation raciale. Ils font du droit à l'avortement leur nouvelle cible spirituelle et politique pour étendre leur influence sociale. Cependant, Graham s'est publiquement exprimé contre ce tournant patriarcal des évangéliques[21].
Distinctions
Il a obtenu de nombreuses récompenses, notamment le Prix Templeton en 1982 pour sa contribution à l’entraide et la compréhension inter-religieuse[33], la médaille présidentielle de la Liberté en 1983 pour ses actions d'évangélisation[34]et la Ronald Reagan Freedom Award pour sa contribution à l’avancement de la liberté dans le monde, en 2000[35].
Entre 1948 et 2018, Billy Graham a figuré 61 fois dans le groupe des dix hommes les plus admirés publié par la firme Gallup[36].
RĂ©compenses
Il a reçu plusieurs récompenses[37].
- Freedoms Foundation Distinguished Persons Award (plusieurs années)
- Gold Medal Award, National Institute of Social Science, New York, 1957
- Annual Gutenberg Award of the Chicago Bible Society, 1962
- Gold Award of the George Washington Carver Memorial Institute, 1964, pour sa contribution aux relations raciales
- Speaker of the Year Award, Delta Sigma Rho-Tau Kappa Alpha, 1965
- Golden Plate Award, American Academy of Achievement, 1965
- Horatio Alger Award, 1965
- National Citizenship Award, Military Chaplains Association of the United States of America, 1965
- Wisdom Award of Honor, 1965
- The Torch of Liberty Plaque by the Anti-Defamation League of B'nai B'rith, 1969
- George Washington Honor Medal from Freedoms Foundation of Valley Forge, Pennsylvania, for his sermon "The Violent Society", 1969 (also in 1974)
- Honored by Morality in Media for "fostering the principles of truth, taste, inspiration and love in media", 1969
- International Brotherhood Award from the National Conference of Christians and Jews, 1971
- Distinguished Service Award from the National Association of Broadcasters, 1972
- Franciscan International Award, 1972
- Sylvanus Thayer Award from United States Military Academy Association of Graduates at West Point (The most prestigious award the United States Military Academy gives to a US citizen), 1972
- Direct Selling Association's Salesman of the Decade award, 1975
- Philip Award from the Association of United Methodist Evangelists, 1976
- American Jewish Committee's First National Interreligious Award, 1977
- Southern Baptist Radio and Television Commission's Distinguished Communications Medal, 1977
- Jabotinsky Centennial Medal presented by The Jabotinsky Foundation, 1980
- Religious Broadcasting Hall of Fame award, 1981
- Templeton Foundation Prize for Progress in Religion award, 1982
- Presidential Medal of Freedom, the nation's highest civilian award, 1983
- National Religious Broadcasters Award of Merit, 1986
- North Carolina Award in Public Service, 1986
- Good Housekeeping Most Admired Men Poll, 1997, N° 1 pendant cinq années consécutives et 16e fois dans le top 10
- Congressional Gold Medal (avec sa femme Ruth), highest honor Congress can bestow on a private citizen, 1996
- Ronald Reagan Freedom Award, pour ses contributions monumentales et durables à la cause de la liberté, 2000
- Chevalier commandeur honoraire de l'Ordre de l'Empire britannique (KBE) pour sa contribution internationale Ă la vie civique et religieuse pendant 60 ans, 2001[38]
Doctorats honoris causa
Il a reçu plusieurs doctorats honoris causa [39].
- 1948 : Docteur en théologie, Université de Newcastle
- 1948 : Docteur en sciences humaines, Université Bob Jones
- 1950 : Docteur en droit, Université d’Houghton
- 1954 : Docteur en théologie, Université Baylor
- 1956 : Docteur en lettres, Wheaton College
- 1967 : Docteur en lettres humaines, Belmont Abbey College
- 1973 : Docteur en lettres humaines, Université de Jacksonville
- 1981 : Docteur en théologie, Séminaire théologique chrétien (Varsovie, Pologne)
- 1981 : Docteur en théologie, Académie théologique réformée (Debrecan, Hongrie)
- 1985 : Docteur en christianisme, Université baptiste de Dallas
- 1990 : Docteur en sciences humaines, Université baptiste de Hong Kong
- 1996 : Docteur en théologie, Université de Caroline du Nord à Chapel Hill
Publications
En français
- La paix avec Dieu, 1964 impr., Ă©diteur : Groupes Missionnaires, (ISBN 2-88050-000-1)
- Christ ressuscité, éditeur : Groupes Missionnaires, GM1545-20
- Christ revient, Ă©diteur : Groupes Missionnaires, GM1545-12
- Les anges, agents secrets de Dieu, 1976, Ă©diteur : 7ici, (ISBN 2-905093-02-1)
- La mort, point final ou deux points ?, 1989, Ă©diteur : Ebv, (ISBN 3765576220)
- Avis de tempĂŞte, 1993, Ă©diteur : Vida, (ISBN 0-8297-1887-7)
- Tel que je suis, 1997, Ă©diteur : Eternity Publishing, (ISBN 2-9511515-7-8)
En anglais
- Calling Youth to Christ (1947)
- America's Hour of Decision (1951)
- I Saw Your Sons at War (1953)
- Peace with God (1953, 1984)
- Freedom from the Seven Deadly Sins (1955)
- The Secret of Happiness (1955, 1985)
- Billy Graham Talks to Teenagers (1958)
- My Answer (1960)
- Billy Graham Answers Your Questions (1960)
- World Aflame (1965)
- The Challenge (1969)
- The Jesus Generation (1971)
- Angels: God's Secret Agents (1975, 1985)
- How to Be Born Again (1977)
- The Holy Spirit (1978)
- Evangelist to the World (1979)
- Till Armageddon (1981)
- Approaching Hoofbeats (1983)
- A Biblical Standard for Evangelists (1984)
- Unto the Hills (1986)
- Facing Death and the Life After (1987)
- Answers to Life's Problems (1988)
- Hope for the Troubled Heart (1991)
- Storm Warning (1992)
- Just As I Am: The Autobiography of Billy Graham (1997, 2007)
- Hope for Each Day (2002)
- The Key to Personal Peace (2003)
- Living in God's Love: The New York Crusade (2005)
- The Journey: How to Live by Faith in an Uncertain World (2006)
- Wisdom for Each Day (2008)
- Nearing Home: Life, Faith, and Finishing Well (2011)
- The Heaven Answer Book (2012)
- The Reason for My Hope: Salvation (2013)
- Where I Am: Heaven, Eternity, and Our Life Beyond the Now (2015)
Ouvrage scientifique sur l'évangélisme et Billy Graham
- Philippe Gonzalez, Que ton règne vienne. Des évangéliques tentés par le pouvoir absolu, Genève, Labor et Fides, coll. « Protestantisme », 2014, 472 p.
- Joan Stavo-Debauge, Le loup dans la bergerie. Le fondamentalisme chrétien à l’assaut de l’espace public, Genève, Labor et Fides, 2012.
- Antha Butler, White Evangelical Racism. The Politics of Morality in America, The University of North Carolina Press, 2021 ; Women in the Church of God in Christ Making a Sanctified World, The University of North Carolina Press, 2012.
- Yannick Fer, Sociologie du pentecôtisme, Paris, Karthala, coll. « 4 Vents », 2022, 223 p., (ISBN 978-2-8111-2869-2).
Notes et références
- George Thomas Kurian, James D. Smith III, The Encyclopedia of Christian Literature, Volume 2, Scarecrow Press, USA, 2010, p. 341
- David Aikman, Billy Graham: His Life and Influence, Thomas Nelson Inc, USA, 2010, p. 30
- David Aikman, Billy Graham: His Life and Influence, Thomas Nelson Inc, USA, 2010, p. 35
- Randall Herbert Balmer, Encyclopedia of Evangelicalism: Revised and expanded edition, Baylor University Press, USA, 2004, p. 300
- Timothy J. Demy Ph.D., Paul R. Shockley Ph.D., Evangelical America: An Encyclopedia of Contemporary American Religious Culture, ABC-CLIO, USA, 2017, p. 188
- Barry Hankins, American Evangelicals: A Contemporary History of a Mainstream Religious Movement, Rowman & Littlefield Publishers, USA, 2009, p. 41
- David Aikman, Billy Graham: His Life and Influence, Thomas Nelson Inc, USA, 2010, p. 40
- George Thomas Kurian, Mark A. Lamport, Encyclopedia of Christianity in the United States, Volume 5, Rowman & Littlefield, USA, 2016, p. 1005
- Bill Adler, Ask Billy Graham: The World's Best-Loved Preacher Answers Your Most Important Questions, Thomas Nelson Inc, États-Unis, 2010, p. VIII
- Beau Zimmer, Rev. Billy Graham attended Bible College in Temple Terrace, wtsp.com, États-Unis, 21 février 2018
- Edward E. Hindson, Daniel R. Mitchell, The Popular Encyclopedia of Church History: The People, Places, and Events That Shaped Christianity, Harvest House Publishers, USA, 2013, p. 160
- CBN, Remembering the Billy Graham Crusades That Led People to Jesus, cbn.com, USA, 24 février 2018
- Seth Dowland, The “Modesto Manifesto”, christianhistoryinstitute.org, États-Unis, #111, 2014
- Yonat Shimron, Billy Graham made sure his integrity was never in question, religionnews.com, États-Unis, 23 février 2018
- Randall Herbert Balmer, Encyclopedia of Evangelicalism: Revised and expanded edition, Baylor University Press, USA, 2004, p. 80
- John Lyden, The Routledge Companion to Religion and Film, Taylor & Francis, Abingdon-on-Thames, 2009, p. 82
- JEFFREY COLLINS, Thousands pay their respects to Rev. Billy Graham in North Carolina, thestar.com, Canada, 26 février 2018
- "Pilgrim Preacher: Billy Graham, the Bible, and the Challenges of the Modern World". Museum of the Bible. 21.04.2020
- Grant Wacker, America's Pastor, Harvard University Press, USA, 2014, p. 125, 132
- Géraud Bosman-Delzons , Mort de Billy Graham, berger évangélique de l'Amérique, Rfi.fr, France, 21 février 2018
- Thomas Johnson, « Les évangéliques à la conquête du monde - Info et société » (Série documentaire), sur ARTE, (consulté le )
- Michelle Vu, Franklin Graham: “Kim Il Sung Liked My Father”, sur le site The Christian Post, 8 juillet 2006.
- WILLIAM LOBDELL et RUSSELL CHANDLER, Billy Graham, minister to presidents and millions worldwide, dies at 99, latimes.com, USA, 21 février 2018
- Sophie Tatum, George W. Bush says Billy Graham changed his life, cnn.com, USA, 24 février 2018
- « Pilgrim's Progress », Newsweek,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le )
- Jonathan Merritt, « Billy Graham, the Last Nonpartisan Evangelical? », The New York Times,‎ (lire en ligne)
- (en) « President Obama Meets Billy Graham », sur content.time.com,
- Sarah Pulliam Bailey, Q & A: Billy Graham on Aging, Regrets, and Evangelicals, christianitytoday.com, États-Unis, 21 janvier 2011
- Terry Mattingly, Billy Graham's children say their goodbyes, knoxnews.com, États-Unis, 10 mars 2018
- « Details on Billy Graham's death, funeral service released », sur Citizen Times,
- (en) Grant Wacker, America's Pastor, Harvard University Press, USA, 2014, p. 92
- Brantley W. Gasaway, Progressive Evangelicals and the Pursuit of Social Justice, University of North Carolina Press, USA, 2014, p. 106
- George Thomas Kurian, Mark A. Lamport, Encyclopedia of Christianity in the United States, Volume 5, Rowman & Littlefield, USA, 2016, p. 1006
- Irvin Molotsky, 12, INCLUDING JAVITS, GET FREEDOM MEDAL FROM THE PRESIDENT, nytimes.com, États-Unis, 24 février 1983
- Thomas P. Johnston, Examining Billy Graham's Theology of Evangelism, Wipf and Stock Publishers, États-Unis, 2003, p. 451
- Frank Newport, In the News: Billy Graham on 'Most Admired' List 61 Times, news.gallup.com, USA, 12 mai 2008
- Thomas P. Johnston, Examining Billy Graham's Theology of Evangelism, Wipf and Stock Publishers, USA, 2003, p. 446-451
- Davies, Caroline. "Honorary knighthood for Billy Graham". The Telegraph. December 7, 2001. Retrieved March 2, 2018.
- Thomas P. Johnston, Examining Billy Graham's Theology of Evangelism, Wipf and Stock Publishers, USA, 2003, p. 445-446
Voir aussi
Bibliographie
- Billy Graham, pape protestant ?, SĂ©bastien Fath, 2002, Ă©dition Albin Michel, (ISBN 978-2226135605)
- (en) Billy Graham, Conversion - A Personal Revolution, The Ecumenical Review, vol. XIX, no 3, juillet 1967, p. 271-284.
Articles connexes
Liens externes
- (en) Le Billy Graham Center
- (en) La Billy Graham Evangelistic Association
- Billy Graham et le christianisme américain Entretien avec Sébastien Fath sur le site Religioscope.
- Sermons de Billy Graham Sermons de Billy Graham.
- Vidéo: Billy Graham en 1960, lors de sa tournée d'évangélisation en Suisse romande, une archive de la Télévision suisse romande
- Ressources relatives Ă la musique :
- Discogs
- (en) Carnegie Hall
- (en) MusicBrainz
- (en) Muziekweb
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine
- Ressource relative Ă la vie publique :
- (en) C-SPAN
- Ressource relative Ă l'audiovisuel :
- (en) IMDb
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :