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Bibliothèques aux États-Unis

Histoire des bibliothèques américaines

Proctor Free Library, Vermont

Bibliothèques publiques

La bibliothèque du Congrès, Washington D.C.

  • La bibliothèque du Congrès fut fondĂ©e en 1800 dans la capitale fĂ©dĂ©rale. Elle fut dĂ©truite par les troupes britanniques en 1814, elle abritait alors 3 000 volumes. L'ancien prĂ©sident Thomas Jefferson vendit sa collection personnelle (environ 6 500 ouvrages) Ă  la bibliothèque du Congrès[1]. Une partie de ces livres venaient d'Europe.
  • Avec ses 29 millions de livres, sans compter les photographies et autres documents (147 millions de documents dont 64,5 millions de manuscrits en 2010)[2], la Bibliothèque du Congrès (Library of Congress en anglais) est la plus importante du monde. Elle assure la fonction de bibliothèque nationale pour les États-Unis.
  • Sa classification s'impose dans le monde malgrĂ© des imperfections.
  • Par manque de place, elle dĂ©veloppe une vaste campagne de numĂ©risation de ses documents.
  • Elle mène des recherches sur la conservation de ceux-ci et applique en ce moment d'importants moyens Ă  la dĂ©sacidification du papier de bois produit au XIXe siècle.

Bibliothèques publiques de Chicago

Article détaillé : Chicago Public Library.

La Harold Washington Library, ouverte en 1991, compte plus de 9 millions d'ouvrages abrités dans un bâtiment de 68 000 m2 au cœur du centre des affaires de la ville.

Bibliothèques publiques de New York

Article détaillé : New York Public Library.

Fondée en 1848, elle comptait 17 millions de volumes en 2005[3].

Autres bibliothèques publiques

Les États-Unis comptent près de 9 000 bibliothèques publiques, et jusqu'à 16 000 si l'on compte les succursales. Chaque année, elles sont visitées par près de 800 millions de visiteurs et procèdent à 1,5 milliard de prêts[4].

Aux États-Unis, les bibliothèques voient leurs moyens financiers se réduire en raison des nouvelles technologies et du désengagement des États :«  Depuis quelques décennies, les dirigeants politiques, guidés par la logique du marché, prétendent qu’elles seraient devenues obsolètes : mieux vaudrait selon eux investir dans les nouvelles technologies. Dans la plupart des régions, les bibliothèques manquent donc cruellement de ressources et sont abritées dans des bâtiments vétustes. Malgré une fréquentation en hausse, elles ont dû réduire leurs horaires et rogner sur les jours d’ouverture. Le nombre de postes de bibliothécaire n’a cessé de diminuer, tout comme les budgets alloués à l’achat de livres, journaux et films[5]. »

Les principales bibliothèques universitaires

Bibliothèque de l'université Harvard (Cambridge, Massachusetts)

C’est l’établissement le plus ancien des États-Unis (fondée en 1638), elle abrite aujourd’hui près de 15 millions de livres et documents[3] imprimés.

Bibliothèque de l'Université Yale

Elle compte 12 millions[6] d'ouvrages.

Bibliothèque de l'université Stanford

Elle compte 14 millions[3] d'ouvrages.

Bibliothèque de l'université du Michigan

Elle compte 7 millions[3] d'ouvrages.

Bibliothèque de l'université de Californie à Berkeley

Bibliothèque de l'université de Berkeley

Bibliothèque de l'université Columbia à New York

Université Columbia, Low Memorial Library, New York

L'ensemble des bibliothèques de l'université Columbia à New York totalise près de 8 millions de volumes répartis dans plusieurs sites :

Bibliothèques de l'université de New York

La Elmer Holmes Bobst Library est la principale bibliothèque de l'université de New York. Elle constitue le cœur d'un réseau de huit bibliothèques qui mettent en commun leurs 4,5 millions d'ouvrages.

Autres bibliothèques

Notes et références

  1. Claude Fohlen, Thomas Jefferson, Nancy, Presses Universitaires de Nancy, 1992, p.26
  2. Rapport d'activité 2010 Modèle:P.12 [PDF]
  3. La bibliothèque virtuelle et gratuite de Google - Le Monde, 5 mars 2005
  4. Entretien avec Keith Fiels, président de l'American Library Association, dans Livres Hebdo, no 685, 13 avril 2007, p. 71.
  5. Eric Klinenberg, « Facebook contre les lieux publics », sur Le Monde diplomatique,
  6. Site

Bibliographie