Belén de Escobar
Belén de Escobar est une localité argentine située dans le partido d'Escobar, dans la province de Buenos Aires. Elle se situe à l'intersection de la route provinciale 25 et de la route nationale 9, à environ 50 km de la ville de Buenos Aires[1].
Gentilé |
Escobarense |
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Fondation |
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Indicatif téléphonique |
0348 |
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Histoire
Avant l'arrivĂ©e des explorateurs, les indigènes Guaranis habitaient l'endroit en raison de sa proximitĂ© avec les rĂos Paraná de las Palmas et Luján. Avec l'arrivĂ©e des Espagnols, les terres ont Ă©tĂ© parmi les premières distribuĂ©es par Juan de Garay après la deuxième fondation de Buenos Aires, le premier propriĂ©taire Ă©tant Pedro de Savas y Espeluca ; nĂ©anmoins, deux ans après la fondation de Buenos Aires — en 1582 — les terres ont Ă©tĂ© donnĂ©es Ă Alonso de Escobar, en vertu de quoi la propriĂ©tĂ© a commencĂ© Ă ĂŞtre connue sous le nom de « Cañada de Escobar » et plus tard « Isla de Escobar ». Federico Kirbus dĂ©veloppe dans son ouvrage La Primera de las tres Buenos Aires (1980), une thĂ©orie dans laquelle il assure qu'entre la zone des ravins de l'actuel Barrio Parque El Cazador et la cĂ´te du rĂo Luján se trouvait le vĂ©ritable endroit oĂą Pedro de Mendoza a rĂ©alisĂ© la première fondation de Buenos Aires.
Les extensions ont Ă©tĂ© subdivisĂ©es et peuplĂ©es par des Espagnols et des CrĂ©oles jusqu'Ă la fin du XIXe siècle, lorsque la station du chemin de fer de Buenos Aires et Campana est arrivĂ©e et a Ă©tĂ© nommĂ©e Escobar. L'arrivĂ©e du chemin de fer entre 1876 et 1877 a Ă©tĂ© fondamentale pour qu'Eugenia Tapia de Cruz, propriĂ©taire des terrains Ă cĂ´tĂ© de la halte primitive, dĂ©cide de mesurer quelque 80 hectares pour la crĂ©ation d'une ville, en rĂ©servant deux blocs comme espaces verts - dont un seul, celui connu sous le nom de Plaza General JosĂ© de San MartĂn, a Ă©tĂ© construit - et pour la construction de la future Ă©glise. - et pour la construction du futur temple catholique de Natividad de Nuestro Señor Jesucristo, en s'appuyant Ă©galement sur l'existence de quelques maisons dans la zone. Eugenia Tapia avait hĂ©ritĂ© d'une partie des terres de son mari JosĂ© Antonio Cruz, dĂ©cĂ©dĂ© en 1838, et a achetĂ© le reste Ă ses enfants en 1864. Le 4 mars 1877 est considĂ©rĂ© comme la date de fondation du village, c'est-Ă -dire le jour oĂą la vente aux enchères du village de BelĂ©n, rĂ©alisĂ©e par le commissaire-priseur Lisandro Medina, a rĂ©ellement commencĂ©. Dix ans plus tard, la première chapelle du lieu a Ă©tĂ© bĂ©nie, et un an plus tard, le promoteur du village est dĂ©cĂ©dĂ©. En 1878, la première industrie a commencĂ© Ă fonctionner, un meule Ă grains appartenant Ă la famille Ferrari.
Le , le partido d'Escobar a été créé, avec une partie des partidos de Pilar et Tigre, désignant Belén comme sa capitale. Un an plus tard, un décret provincial a déclaré Ciudad al Pueblo de Belén de Escobar, unifiant dans le nom de la ville la désignation originale avec celle du partido.
En 1916, la banque El Hogar Argentino a achetĂ© des parcelles de terrain dans la zone connue sous le nom de El Cazador, sur les rives du rĂo Luján, qu'elle a ensuite vendues pour former ce qui allait devenir le Barrio Parque El Cazador. Au milieu du XXe siècle, la production de fruits et lĂ©gumes Ă©tait le pilier Ă©conomique de la rĂ©gion. Escobar devint l'un des plus grands producteurs de fleurs du pays, ce qui amena un groupe du Rotary Club Ă crĂ©er le festival des fleurs, dont le succès amena le prĂ©sident Arturo Illia Ă dĂ©clarer Escobar « capitale nationale des fleurs » en 1964. Cette dĂ©signation sera complĂ©tĂ©e plus tard par la crĂ©ation du « jardin japonais », symbole de la zone, don de la communautĂ© japonaise et dĂ©veloppĂ© par l'ingĂ©nieur Yasuo Inomata[2] - [3].
DĂ©mographie
La localité compte 54 678 habitants (Indec, 2010), ce qui représente une augmentation de 31 % par rapport au recensement précédent de 2001 qui comptait 55 064 habitants[4].
Plaza General JosĂ© de San MartĂn
La Plaza General JosĂ© de San MartĂn est la place la plus importante de la ville. Elle est situĂ©e entre les rues Tapia de Cruz, Yrigoyen, Estrada et Asborno. La place acquiert son nom actuel en 1944, lorsque le ministère de la Marine fait don du buste de gĂ©nĂ©ral JosĂ© de San MartĂn et celui-ci est placĂ© comme Ă©lĂ©ment principal de la place ; remplaçant un ancien kiosque qui se trouvait en son centre[5].
Religion
Diocèse | Zárate-Campana |
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Paroisse | Concatedral Natividad del Señor[6], San Juan de la Cruz[7] |
Notes et références
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Belén de Escobar » (voir la liste des auteurs).
- (es) « El Sitio de Escobar », sur escobar-site.com.ar (consulté le ).
- (es) Juan Pablo et Aldo Abel Beliera, El Partido de Escobar, Municipalité d'Escobar, Casa de la Cultura, , p. 11—44.
- (es) ciro, « 135Âş aniversario de BelĂ©n de Escobar », sur Escobar : Nouvelles d'Escobar : El DĂa de Escobar, (consultĂ© le ).
- (es) « Escobar », sur estadistica.ec.gba.gov.ar (consulté le ).
- (es) « Escobar », sur 365argentina.com (consulté le ).
- (es) « Diócesis de Zárate-Campana », sur obispadodezaratecampana.org/?page_id=260.
- (es) « Parroquia San Juan de la Cruz : Fiestas patronales y dedicación del templo », sur obispadodezaratecampana.org.