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Becket ou l'Honneur de Dieu

Becket ou l'Honneur de Dieu est une pièce de théâtre de Jean Anouilh créée au théâtre Montparnasse (Paris) le , dans une mise en scène de l'auteur et de Roland Piétri, dans des décors et des costumes de Jean-Denis Malclès[1].

Becket ou l’Honneur de Dieu
Auteur Jean Anouilh
Pays Drapeau de la France France
Genre Théâtre
Éditeur Éditions de la Table ronde
Lieu de parution France
Date de parution 1959
Nombre de pages 210
Date de création
Metteur en scène Roland Piétri et Jean Anouilh
Lieu de création Théâtre Montparnasse-Gaston Baty
Chronologie
Précédent La Foire d'empoigne La Grotte Suivant

Elle fait partie des Pièces costumées avec L'Alouette (1953) et La Foire d'empoigne (1962).

À New York, la pièce Becket or The Honor of God (en) reçut trois récompenses aux Tony Awards le qui attribuaient des médailles d'argent aux meilleures réalisations de l'année théâtrale se terminant le précédent. "Becket" obtint trois récompenses : une pour la pièce elle-même, une seconde pour Elizabeth Montgomery (costumes) et une troisième pour Oliver Smith (décors).

Cette pièce a fait l'objet en 1964 d'une adaptation cinématographique réalisée par Peter Glenville, avec Richard Burton dans le rôle de l'archevêque de Canterbury Thomas Becket et Peter O'Toole dans celui du roi Henri II Plantagenêt.

Le , à l'initiative de Pierre Dux, la pièce entre au répertoire de la Comédie-Française, avec Robert Hirsch et Georges Descrières dans les rôles respectifs de Henry II Plantagenêt et de Thomas Becket[1].

Résumé

Les rapports entre le roi d'Angleterre Henri II et l'archevêque de Canterbury Thomas Becket évoluent de l'amitié à la confrontation, Thomas Becket préférant s'opposer au roi par fidélité à sa fonction de primat de l'Église d'Angleterre ; confrontation qui s'achève par l'assassinat de Becket dans la cathédrale de Canterbury le .

Argument

L'argument de la pièce avait déjà été exploité par T.S. Eliot dans sa pièce Meurtre dans la cathédrale, qui fut créée en France le au théâtre du Vieux-Colombier, dans une traduction d'Henri Fluchère et mise en scène par Jean Vilar.

Distribution

Création au Théâtre Montparnasse (1959)

Création[2] au théâtre Montparnasse en 1959, dans une mise en scène de Roland Piétri et de l'auteur, et des décors et costumes de Jean-Denis Malclès.

Reprise au Théâtre Montparnasse (1966)

Reprise[2] au théâtre Montparnasse en 1966, dans une mise en scène de Roland Piétri et de l'auteur, et des décors et costumes de Jean-Denis Malclès.

  • Daniel Ivernel : le roi Henry II Plantagenêt
  • Paul Guers : Thomas Becket
  • Claude d'Yd : l'archevêque
  • Jean Juillard : Georges Folliot, évêque de Londres
  • Jean-Pierre Bernay : l'évêque d'Oxford et Guillaume de Corbeil
  • Gilbert Robin : l'évêque d'York, le deuxième baron français
  • Marcel Champel : le père saxon, le 2e moine, le Cardinal
  • Hugo Nauze : le petit moine
  • Gérard Dournel : 1er baron anglais, 1er moine
  • Étienne Diran : 2e baron anglais
  • Jean-Pierre Dravel : 3e baron anglais
  • Claude Richard : 4e baron anglais, le garde
  • Claude Marcault : Gwendoline
  • Denis Gunzbourg : le Prévôt, 1er baron français
  • Jean-Michel Perret : 2e valet de Becket, le comte d'Arundel, le jeune garde
  • Odile Mallet : la reine-mère
  • Marie Chantraine : la jeune reine
  • Francis Menzio : le fils aîné du roi Henri II
  • Michel Derain : le page du roi Henri II
  • Michel de Ré : le roi de France
  • Roland Piétri : le pape
  • Robert Grazioli : un soldat
  • Benjamin Guise : un soldat
  • Pierre Bastien : un soldat, 1er valet de Becket
  • Gérard Hérold : un soldat, l'officier, le moine Guillaume
  • Marie Médioni : la Saxonne
  • Lise Martel : la fille française

Reprise à la Comédie-Française (1971)

Reprise à la Comédie-Française en 1971, dans une mise en scène de Roland Piétri et de l'auteur, et des décors et costumes de Jean-Denis Malclès.

Reprise au Théâtre de Paris (2000)

Reprise[2] du au , dans une mise en scène de Didier Long, des décors de Nicolas Sire, des costumes de Véronique Seymat, des lumières de Patrick Besombes et une musique originale de François Peyrony.

Distinctions

La pièce a été nommée cinq fois aux Molières 2001, dans les catégories Molière du comédien (Bernard Giraudeau), Molière du metteur en scène, Molière du créateur de costumes, Molière du créateur de lumières, Molière de la meilleure pièce du répertoire, sans toutefois obtenir aucun prix.

Lors des Tony Awards 1961, aux États-Unis, la pièce remporte les prix suivants[3] :

Notes et références
  1. Bernard Beugnot, Becket ou l'Honneur de Dieu - Notice, in Jean Anouilh, Théâtre – II, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade (2007), pp. 1411-1423 (ISBN 978-2070115884)
  2. Becket ou l'Honneur de Dieu sur le site de l'Association de la Régie théâtrale - Consulté le 30-03-2012
  3. (en) Tony Awards 1961, site officiel des Tony Awards.

Voir aussi

Bibliographie
  • Marguerite Rabut, « Le thème de Thomas Becket dans Becket ou l'honneur de Dieu de J. Anouilh, et Meurtre dans la cathédrale, de T. S. Eliot », Bulletin de l'Association Guillaume Budé : Lettres d'humanité, 4e série, no 23,‎ (lire en ligne).

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