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Batrachoides surinamensis

Batrachoides surinamensis, le Crapaud guyanais, Poisson crapaud, Poisson guyanais ou Batrachoïde du Suriname, est une espèce de poissons de la famille des Batrachoididae et du genre Batrachoides, originaire d'Amérique du Sud.

Systématique

Le nom scientifique complet (avec auteur) de ce taxon est Batrachoides surinamensis (Bloch & Schneider, 1801)[1].

L'espèce a été initialement classée dans le genre Batrachus sous le protonyme Batrachus surinamensis par les naturalistes allemands Marcus Élieser Bloch et Johann Gottlob Schneider, en 1801[1].

Ce taxon porte en français les noms vernaculaires ou normalisés suivants : « Crapaud guyanais », « Poisson crapaud », « Poisson guyanais » ou « Batrachoïde du Suriname »[2].

Batrachoides surinamensis a pour synonymes[1] :

  • Batrachoides tau Lacepède, 1800
  • Batrachus surinamensis Bloch & Schneider, 1801

Distribution

B. surinamensis est une espèce se retrouvant dans l’ouest de l’océan Atlantique depuis les Caraïbes et le long des côtes d’Amérique du Sud allant de Honduras à Salvador au Brésil. C’est une espèce se retrouvant sur littoral et dans les estuaires. Depuis 2009, cette espèce n’est soumise à aucun danger qui perturberait son intégration dans son aire de distribution (Liste rouge de l’UICN).

Écologie

Environnement  

C’est une espèce, comme beaucoup d’autres Batrachoides, qui frĂ©quente principalement les eaux saumâtres des estuaires. Il se dĂ©place peu et reste sur le fond. Il est donc caractĂ©risĂ© comme un poisson dĂ©mersal. Il affectionne particulièrement les fonds sableux et vaseux, peu profonds, entre 1 et 36 m, lĂ  oĂą il retrouve les proies sur lesquels il va se nourrir.

Caractères morphologiques  

B. surinamensis est la plus grande espèce de Batrachoides enregistrĂ©e Ă  ce jour, pouvant aller jusqu’à 57 cm pour 2,3 kg. D’ordinaire il avoisine plutĂ´t les 30 cm de long. Ce poisson possède une large tĂŞte caractĂ©ristique du genre, de petits yeux et une formation Ă©cailleuse très importante au milieu de la tĂŞte (zone foncĂ©e sur le dessin de la tĂŞte). Un corps brun parsemĂ© de points noirs et taches noires en forme de selle Ă  cheval. Il possède trois Ă©pines dorsales suivie de 28 Ă  30 rayons mous qui compose la nageoire dorsale. Concernant la nageoire anale, elle est composĂ©e de 25 Ă  27 rayons mou. Ces rĂ©gions supraorbitale et interorbitale sont lisses dĂ©nuĂ© de tout filament.

FĂ©conditĂ©  

B. surinamensis est une espèce ovipare qui atteint la maturitĂ© sexuelle Ă  20 cm de long pour les femelles et 25 cm pour les mâles. Les Ĺ“ufs font environ 4 Ă  5 mm de diamètre, lors de la ponte les femelles dĂ©posent entre 400 et 500 Ĺ“ufs.

RĂ©gime alimentaire  

B. surinamensis est un prédateur embusqué qui attend, patiemment, dans le fonds qu’une proie, de petits crustacés (crabes, crevettes, etc.), mollusques (principalement des gastéropodes) et autres poissons s’approche avant de rapidement les gober.

Valorisation

Cette espèce est inoffensive pour l’humain. Elle se retrouve sur les étals des poissonneries locales et fait aussi le bonheur de certains aquariophiles passionnés.

Notes et références

Liens externes

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