Accueil🇫🇷Chercher

Bassoncourt

Bassoncourt est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.

Bassoncourt
Bassoncourt
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Chaumont
Intercommunalité Communauté de communes Meuse Rognon
Maire
Mandat
Béatrice Bourg
2020-2026
Code postal 52240
Code commune 52038
Démographie
Gentilé Bassonicurticiens, Bassonicurticiennes
Population
municipale
64 hab. (2020 en diminution de 5,88 % par rapport à 2014)
Densité 9,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 04′ 06″ nord, 5° 33′ 37″ est
Superficie 6,49 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Poissons
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bassoncourt
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Bassoncourt
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Voir sur la carte topographique de la Haute-Marne
Bassoncourt
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Bassoncourt

    Géographie

    Localisation

    Altitude : 312 à 325 m.

    Urbanisme

    Typologie

    Bassoncourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (92,1 %), forêts (6,1 %), terres arables (1,9 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Plusieurs théories furent élaborées concernant l'origine du nom Bassoncourt. Selon certains historiens, Bassoncourt aurait donné son nom au Bassigny (la grande plaine d'élevage partant du plateau de Langres à la limite des Vosges). Il est vraisemblable que Bassigny et Bassoncourt ont des origines communes. Le nom romain de Bassoncourt était Bassoncuria qui deviendra plus tard Bassonis Curtis.

    Plus tard, à l'époque carolingienne, c'est là qu'un fonctionnaire, que les historiens ont identifié sous le nom de Basin, fut désigné pour tenir une circonscription taillée à la serpe alors. Il allait donner son nom à sa résidence : Basonis Curtis.

    Découverte de vestiges antiques attestant d'une origine gallo-romaine.

    Histoire

    Bassoncourt fut mentionné dès 860 dans une charte de Sainte-Bénigne de Dijon. L'église fut mentionnée dès 1188, époque où une bulle du pape Urbain III ratifia la donation qui en avait été faite à l'abbaye de Morimond avec les dîmes. Cette église, dédiée à saint Barthélemy, était succursale de Choiseul pendant six mois de l'année, et de Meuvy pendant les six autres mois. Les revenus de l'église étant partagés par moitié entre le curé de Choiseul et celui de Meuvy La seigneurie était à l'origine une dépendance de la baronnie de Choiseul.

    En 1333, les habitants de Bassoncourt obtinrent de Jean, sire de Choiseul, une charte d'affranchissement.

    En 1393, Simonette de Marey-sur-Tille, vendit à Philippe-le-Hardi, duc de Bourgogne, moyennant 40 francs d'or, les trois villages de Bassoncourt, Meuvy et Merrey-les-Choiseul, qui depuis lors, firent partie de la Bourgogne.

    Les habitants de Bassoncourt, bénéficiant d'un privilège accordé par le duc Philippe le Bon et confirmé jusqu'à la Révolution par les Rois de France, pouvaient utiliser indifféremment du sel gris ou du sel blanc à volonté, moyennant une légère taxe.

    De 1632 à 1638, les trois quarts des habitants furent enlevés par les deux fléaux réunis de la peste et de la guerre (lors du séjour des Croates dans le Bassigny).

    En 1753 la confrérie du Saint-Sacrement fut établie à Bassoncourt, à l'occasion d'une mission donnée à l'église de Meuvy. Il y avait jadis dans le cimetière une petite chapelle dite du Dieu-de-Pitié qui fut détruite lors de la Révolution.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988 ? Charles Meugniot DVD
    mars 2001 2008 Jean Baillet
    mars 2008 En cours Béatrice Bourg DVD Ouvrière
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[9].

    En 2020, la commune comptait 64 habitants[Note 2], en diminution de 5,88 % par rapport à 2014 (Haute-Marne : −4,91 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    275364391341334341335336360
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    340317305295268269268258213
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    210211194168157164138160135
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1211191141017773706967
    2018 2020 - - - - - - -
    6564-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Barthélémy

    Bassoncourt possédait déjà une église en 1188, époque où une bulle du pape Urbain III ratifia la donation qui en avait été faite à l'abbaye de Morimond avec les dîmes. L'église actuelle, dédiée à saint Barthélémy, fut construite au XVIe siècle en grande partie par les moines de Morimond, décimateurs du village, avec les débris des anciennes fortifications du château de Choiseul (détruit en 1573). Cette église ne fut bâtie qu'à la condition que les habitants continuent d'entretenir celle de Choiseul, comme étant leur église-mère, ce qui donna lieu à de longs procès entre les deux communes durant le XVIe siècle. L'église est inscrite aux monuments historiques[12].

    Autres lieux et monuments

    • Nef du XIIIe siècle, transept fin XVIe siècle, chÅ“ur du XVIIIe siècle, clocher construit en pierre en totalité et en 1879 ;
    • 3 croix de calvaire : au cimetière, à l'entrée ouest du village et à l'entrée est datant de 1753, rappelant la ferveur des habitants au travers de la pierre ;
    • Statues : la Vierge à l'enfant (en pierre peinte) ; sainte Anne (pierre peinte) du XVIe siècle ; le Christ de la flagellation (pierre peinte) du XVIe siècle ; saint Jean-Baptiste, antérieure au XVIIIe siècle, restaurée en 1755 et en 1955 en bois peint ocre ; ancienne statue en pierre de saint Barthélémy hors de l'église ;
    • Meubles : la chaire, bois sculpté (classée) ; retable de saint Nicolas de 1728 (classé) ; retable de la Sainte Vierge de 1728 (non classé) ; l'autel du chÅ“ur (classé) ;
    • Croix champêtres sur le cimetière et à l'extrémité ouest du village, toutes deux bénites en 1753.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    12. Notice no PA00078947, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.