Base aérienne 218 Persan-Beaumont | |
Localisation | |
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Pays | France |
Coordonnées | 49° 09′ 54″ nord, 2° 18′ 42″ est |
Altitude | 45 m (149 ft) |
Géolocalisation sur la carte : France
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Informations aéronautiques | |
Code IATA | XYP |
Code OACI | LFPA |
Type d'aéroport | Civil |
Gestionnaire | ex-Armée de l'air |
La base aérienne 218 Persan Beaumont est une ancienne base aérienne utilisée par l'Armée de l'air, située sur les communes de Bernes-sur-Oise et Bruyères-sur-Oise près des villes de Persan et de Beaumont-sur-Oise dans le Val-d'Oise.
Sommaire
Historique
Deuxième Guerre mondiale
L'aérodrome de Persan-Beaumont fut utilisé par l'Armée de l'air dès les années trente puisque le Groupe de Bombardement II/12, équipé de 14 Lioré et Olivier LeO 451 y fut basé en [1].
Le terrain, utilisé par la Luftwaffe pendant l'Occupation, fut bombardé par les Alliés en 1943, occasionnant la destruction quasi complète du village de Bernes-sur-Oise. La Luftwaffe abandonne le terrain le .
Persan-Beaumont devient alors le terrain A60 pour les Alliés. Le 386th Bombardment Group de l'USAAF s'y installe le . Jusqu'à son départ de A60 en , le 386th BG effectuera 107 missions au prix de 60 pertes humaines.
Après guerre
Au début de 1946, l'Armée de l'air stationne l'ELA 1/56 (qui prend le nom de « Vaucluse » en 1947 et est aujourd'hui le Groupe aérien mixte 56 Vaucluse) sur ce qui devient la base aérienne 218. L'escadrille utilisera des appareils très variés : Morane-Saulnier MS.500, Junkers Ju 52, Caudron Goeland, Martin Baltimore, Fairey Barracuda, par exemple.
Des Dakota et des Siebel 204 remplacent les Goéland et Ju-52 dans les années 1950. L'année 1956 voit l'affectation d'un Hurel-Dubois HD-321 et de plusieurs Broussard. Des Nord 2501 Noratlas sont basés à Persan-Beaumont de 1963 jusqu'à la fermeture de la base en 1967 ; l'ELA 56 se rend alors à la Base aérienne 105 Évreux-Fauville.
La Base aérienne 218 Persan-Beaumont est fermée définitivement le .
Utilisation civile
L'aérodrome, aujourd'hui géré par Aéroports de Paris est très actif et utilisé pour diverses activités comprenant l'aviation de tourisme, l'ULM, l'hélicoptère, le parachute ascensionnel et le modélisme.
Cinéma
- L'aéroport a été utilisé lors du tournage du film Paris brûle-t-il ? de René Clément en 1966 lors d'une scène d’atterrissage d'un bombardier[2].
- Il apparaît aussi dans le film Les Copains du dimanche (1967), de Henri Aisner, avec Jean-Paul Belmondo.