Barrage de Jirau
Le barrage de Jirau est un barrage situé à l'ouest du Brésil sur le rio Madeira ; il alimente la centrale hydroélectrique de Jirau, d'une puissance de 3 750 mégawatts. A ce titre il détient le record mondial de puissance de production pour un ouvrage hydroélectrique au fil de l'eau. La construction de cet ensemble, d'un budget de 5,3 milliards de dollars[1], est liée à une concession d'exploitation de 35 ans, détenue à 40 % par Eletrobras, à 40 % par Engie et à 20 % par Mitsui[1].

| Localisation | |
|---|---|
| Nom (en langue locale) |
Usina Hidrelétrica Santo Antônio Jirau |
| Coordonnées |
9° 15′ 58″ S, 64° 38′ 54″ O |
| Cours d'eau |
| Propriétaires |
Chesf (en) (20 %), Engie Brasil (40 %), Eletrobras CGT Eletrosul (en) (20 %), Mitsui (20 %) |
|---|---|
| Date du début des travaux |
2008 |
| Date de mise en service | |
| Coût |
8 milliards de $ |
| Nombre de turbines |
50 |
|---|---|
| Puissance installée |
3 750 MW |
| Production annuelle |
19 136 GWh |
| Facteur de charge |
58 % |
| Site web |
|---|
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Il fait partie, avec le barrage de Santo Antonio, du projet Madeira.
La construction du barrage a induit la création d'une ville nouvelle appelée Nova Mutum Paraná pour reloger les habitants qui se trouvaient dans l'emprise de l'ouvrage et de sa retenue. Cette ville nouvelle a une capacité d'hébergement de 6 000 habitants[2].
Histoire
Le barrage de Jirau, dont la construction a débuté en 2008, est inauguré en décembre 2016[1] par son actionnaire majoritaire, Engie[3].
Controverses
Le barrage de Jirau est contesté en raison de la corruption importante qu'il a suscité, ainsi que pour les atteintes à l'environnement qu'il entraîne, enfin pour l'utilisation douteuse de crédits carbone accordés par l'ONU[3].
Voir aussi
Notes et références
- Thierry Ogier, « Avec Jirau, Engie passe le cap des 10 GW au Brésil », sur Les Échos, (consulté le )
- « Engie inaugure la centrale de Jirau, au Brésil, plus grand projet hydroélectrique du Groupe au monde », sur le site web du groupe Engie, (consulté le )
- Aude Massiot, « Finance verte : deux avancées et deux dérives », Libération, , p. 4 (lire en ligne, consulté le )
