Bandalungwa
Bandalungwa (souvent abrégé « Bandal ») est une commune du centre de Kinshasa en République démocratique du Congo. Le nord de la commune est occupé par le camp militaire Kokolo, aux baraquements dont l'architecture rappelle le style flamand. Il est séparé des quartiers habités, dont le quartier très animé de tshibangu « Block » par l'avenue Kasa-Vubu.
Commune de Bandalungwa Kinshasa | |||
Administration | |||
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Pays | République démocratique du Congo | ||
Province | Kinshasa | ||
Future province | Kinshasa | ||
Bourgmestre | Thiery Gaibene | ||
Siège à l’assemblée provinciale de Kinshasa | 1 | ||
Démographie | |||
Population | 202 341 hab. (2004 est.) | ||
Densité | 32 220 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 4° 20′ 55″ sud, 15° 16′ 47″ est | ||
Superficie | 628 ha = 6,28 km2 | ||
Divers | |||
Langue nationale | Lingala | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : République démocratique du Congo
Géolocalisation sur la carte : République démocratique du Congo
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Histoire
La cité de Bandalungwa fut créée le 8 décembre 1955.
La commune de Bandal était habitée par des fonctionnaires du service public congolais, ainsi que des enseignants pour la plupart avant l'indépendance, en 1960. Ainsi, dans les années 1950, des milliers de maisons individuelles, en bandes, ont été construites pourdu personnel de la fonction publique[1]. Après l'indépendance, peu à peu, l'exode rural aidant, ainsi que le manque de politique d'urbanisation, ont transformé Bandal en une commune populaire au revenu souvent modeste. Bandal est très dense, les cambriolages sont fréquents et le tapage nocturne une réalité quotidienne[2].
Bandalungwa a été construite à 90 % avec des maisons à étages qui sont encore présentes aujourd'hui. La grande partie de ces maisons n'ont reçue aucune modification jusqu'à ce jour.
Deux rivières traversent la commune et assurent en même temps son assainissement, facilitant l'évacuation des eaux. Il s'agit de :
- La rivière Makelele, à l'ouest qui lui sert de frontière avec la commune de Kintambo et de
- La rivière Basoko, qui la sépare du camp militaire Kokolo et de la commune de Ngiri-ngiri.
Les deux rivières permettent aussi d'entretenir le grand espace maraîcher que possède Bandalungwa, qui approvisionne la ville principalement en légumes.
La Commune de Bandalungwa a trois grand Terrain de Football Il s'agit de:
- Terrain Allemagne
- Terrain Ngoma
- Terrain Municipal
La commune comprend quelques d'extensions qui sont construites sans normes urbanistiques, ce qui provoque des inondations en temps de pluie.
A l’arrivée du colonisateur, l’espace actuel qu’occupe la Commune de Bandalungwa[3] était un territoire du Chef Teke-Humbu Lingwala. Ce territoire s’étendit sur les actuelles Communes de Bandalungwa, Ngiri-Ngiri et Kintambo. C’est en guise de souvenir que l’ex-Commune Saint Jean porte aujourd’hui le nom de Lingwala.
L’appellation Bandalungwa tire son origine d’une mauvaise interprétation des mots échangés entre un belge qui, lors d’une visite auprès du Chef Lingwala, demanda à ses sujets à qui appartenait le lac qui se trouvait devant lui. Aux sujets de répondre (bana ba lingwala) dans le dialecte Teke, bana signifie l’eau (rivière), ba est une conjonction déterminative qui veut dire « de », le blanc crut entendre « Bandalungwala ». Le lac s’est desséché au fil de temps.
Le corps du grand Chef Lingwala a été enterré au numéro 3 de l’avenue Mpumbu II, quartier Lubudi à Bandalungwa. Il s’agit d’un espace qu’occupent aujourd’hui des particuliers qui se réclament de lui.
Le quartier Bisengo, ex Max – Horn, est le premier électrifié de Bandalungwa. D’où l’appellation « Bandalungwa Bisengo ». C’est par le décret – loi du du gouverneur général que la Commune de Bandalungwa a été créée.*
Elle est devenue une commune particulièrement dynamique du point de vue culturel, avec des troupes théâtrales, des spectacles de danse, musique etc., et plusieurs artistes y résidant. Elle est traversée par l'avenue Kasa-Vubu[4].
Administration
Démographie
Notes et références
- Marc Pain, Kinshasa: la ville et la cité, IRD Editions, , p. 154
- Les Zoulous frappent à Bandalungwa, Le Phare, 30 novembre 2006.
- Ruddy Mayo, « Bandal c'est Paris », sur http://www.bilengeonline.com, (consulté le )
- Arthur Malu-Malu, « RDC : balade dans les rues branchées de Bandal », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)