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Bagata (territoire)

Bagata est un territoire et une localité de la province du Kwilu en République démocratique du Congo.

Territoire de Bagata
Administration
Pays Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo
Province Kwilu
Nombre
de députés
3
DĂ©mographie
Population 742 257 hab. (2004)
DensitĂ© 41 hab./km2
Langue nationale Kikongo ya leta
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 3° 44â€Č sud, 17° 58â€Č est
Superficie 18 179 km2
Localisation
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Territoire de Bagata
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Territoire de Bagata
Sources
Communes et Territoires - Villes - Provinces

    Description et subdivisions

    Le territoire de Bagata couvre une superficie de 17 776 km2, soit la taille du Swaziland ou du KoweĂŻt (il occuperait le 157e rang en superficie sur une liste de 221 pays et territoires).

    Dans la province du Kwilu, le territoire de Bagata est l'entitĂ© au nord-ouest. Il est frontalier au district de Mai-Ndombe (au nord du Kasai) plus prĂ©cisĂ©ment les territoires de Idiofa et de Kutu. À l'ouest du Kwango, le district des Plateaux constitue la frontiĂšre occidentale. Le territoire s'Ă©tire ensuite en direction du sud-ouest jusqu'Ă  la ville-province de Kinshasa. Bagata est bornĂ© au sud par le district de Kwango (territoire de Kenge).

    Il a globalement la forme d'un triangle dont le sommet est la ville de Bandundu aux environs de laquelle se croisent les fleuves Kasaï et Kwango, respectivement ses frontiÚres nord et ouest. Au sein du Kwilu, le territoire de Bagata est adossé aux territoires de Masi-Manimba et de Bulungu.

    Il est organisé en 5 collectivités (5 secteurs)[1] et une cité.

    Secteurs

    • Kidzweme
    • Kwango-Kasai
    • Kwilu-Ntobere
    • Manzasay
    • Wamba-Fatundu

    Cité

    Les cinq secteurs (collectivités) sont subdivisées en 72 groupements qui comptent quelque 630 villages dont seul Bagata, le chef-lieu a le statut de cité.

    Commune

    Le territoire compte une commune rurale de moins de 80 000 Ă©lecteurs[2].

    • Bagata (commune), (7 conseillers municipaux)

    Milieu physique

    Le territoire de Bagata est ainsi limitĂ© Ă  l’Ouest par la riviĂšre Kwango, au nord-est par le KasaĂŻ. Il est traversĂ© par le Kwilu, qui se jette Ă  Bandundu dans le Kwango et la Wamba, qui se jette Ă©galement dans le Kwango Ă  Kingata, ainsi que par l’Inzia, qui je jette Ă  Bagata dans le Kwilu. Toutes ces riviĂšres sont navigables sur la totalitĂ© de leur cours dans le territoire.

    Le territoire est occupĂ© Ă  80 % par la savane arbustive avec de rares inclusions de savanes. La forĂȘt dans Bagata est avant tout reprĂ©sentĂ©e par les galeries forestiĂšres des grandes riviĂšres et de leurs affluents, Kwilu et Kwango, tandis que les rives du KasaĂŻ sont entiĂšrement dĂ©boisĂ©es.

    Malgré le grignotage de l'agriculture, on peut encore admirer des massifs forestiers de belle allure dans 3 secteurs.

    - Secteur de Wamba : les forĂȘts de Kishia-Kambulu et Kishia Ngasi, forĂȘt de Fabiese, de Kingalabaka, Kingala Matele, Kingala Mubenga, de Kimbwo, de Ntundu-Kingundzu-Kimbwo, la forĂȘt de Kingonbe Ă  Mukusu ;

    - Secteur de Manzasay : forĂȘts de Bulunkunbi, qui va jusqu’à Pokane, Mobanda, Lufimpa, Lunkala, Ngeme, et la forĂȘt de Ndana, celle de Tomenkuye, Kimbibi, plus haut celle de Muli jusqu’à Ngei, la forĂȘt de Kibwadi, Kindongombe, de Kinkwa, de Mbalibi, de Mpie, de Mpimoy Kimwanza, de Tikapaseka ;

    - Secteur de Kidzweme : les forĂȘts de Mpanga, de Lukwei, de Kibey, de Mbanzadi.

    Les savanes arbustives et herbeuses du territoire sont menacées par le passage répété des feux de brousse, les jachÚres courtes ainsi que la coupe répétée des jeunes arbres.

    Caractéristiques socio-culturelles

    Le territoire de Bagata est peuplé des groupes ethno-tribaux suivants : les Mbala, les Yansi, les Boma, les Humbu, les Teke, les Nkana et les Hungana.

    Cependant les populations sont essentiellement Yanzi et Mbala, dans tous les secteurs, avec une inclusion Boma dans celui de Kwilu-Kasai. Le secteur de Kizweme est mĂ©langĂ©, il maintient ce fond Yanzi-Mbala, mais avec des apports multiples d’Idiofa et de Bulungu.

    Ces groupes tribaux se retrouvent aussi dans les territoires environnants et vivent en certains endroits en symbiose. À titre d'exemple, les Teke et les Humbu constituent aussi les peuples autochtones de la ville Province de Kinshasa, au sud-ouest du territoire de Bagata.

    Les tribus ci-haut prĂ©sentĂ©es offrent une diversitĂ© des valeurs traditionnelles qui constituent un riche et important arsenal culturel dont la qualitĂ© peut ĂȘtre exploitĂ©e en termes des ressources touristiques.

    Les diffĂ©rentes tribus qui composent la population sont trĂšs apparentĂ©es et accusent une trĂšs forte homogĂ©nĂ©itĂ© culturelle et linguistique. Ainsi, les locutions dans le territoire peuvent ĂȘtre regroupĂ©es en grands regroupements linguistiques suivants:

    • le (ki)Mbala et (ki)Hungana sont apparentĂ©s aux (ki)Ngongo, (ki)Songo et le (ki)Pindi;
    • les (ki)Yansi et le (ki)Boma sont apparentĂ©s aux (ki)Sakata, (ki)Dinga, (ki)Mputu, (ki)Lori et le (ki)Ngoli,
    • le (ki)Humbu, le (ki)Teke, et le Nkana, langues parlĂ©es dans le Bagata sont apparentĂ©es au Nku.

    Démographie, développement social et éducation

    LE TERRITOIRE DE BAGATA ET SES DIFFERENTS SECTEURS ET GROUPEMENTS

    1. Introduction

    Le territoire de BAGATA est né en 1966, à la suite de la désignation de BANDUNDU comme chef-lieu de la Province regroupant les districts de Kwango, de Kwilu, de Mai-Ndombe et de Plateau. Avec beaucoup de conséquences, surtout sur le Territoire de Bagata.

    En dĂ©pit de sa position charniĂšre entre la ville de Kinshasa et les autres sous-rĂ©gions de la province, le Bagata sans infrastructure, vit dans une situation alarmante, sans  rĂ©fĂ©rence pour son dĂ©veloppement, et nous voulons avoir des idĂ©es claires sur le territoire de Bagata en passant par l’éducation et la santĂ©.

    Le territoire de Bagata fait l’objet d’une nĂ©gligence de sa population Ă  tous le niveau de la vie nationale. Le territoire est peu connu et abandonnĂ©. Nous demandons aux autoritĂ©s du Pays en gĂ©nĂ©rale et ceux de Bagata en particulier de se rĂ©veiller pour la reforme de ce territoire dans ses diverses ouvres.

    2. SITUATION GEOGRAPHIQUE

    À la naissance de la province de Bandundu en 1966, le territoire de Baningville fut transfĂ©rĂ© Ă  la petite citĂ© de Bagata sans aucun amĂ©nagement de la part de la province qui a hĂ©ritĂ© de toutes infrastructure du territoire, sans eau, ni Ă©lectricitĂ©, ni tĂ©lĂ©phone, ni vĂ©hicule. C’est l’image de Bagata jusqu’aujourd’hui et pourtant aucun territoire de la RĂ©publique n’est mieux situĂ© que notre chef-lieu par sa position charniĂšre. C’est le territoire qui a le contact avec tous les autres territoires et d’autres Provinces, notamment : Kwango et le Mai-Ndombe.

    a.     Ses limites :

    Le territoire de Bagata est limité :

    Ø  Au Nord : par le territoire de Kutu dans le district du Mai-Ndombe et par la commune de Mayoyo de Baningville ;

    Ø  Au Sud : par le territoire de Masi-manimba, de Bulungu ainsi que de Kenge au sud-ouest ;

    Ø  A l’Est : par le territoire de Bulungu et Idiofa ;

    Ø  A l’Ouest : par la commune urbain de Mayoyo de Bandundu ville, le territoire de Kwamounth dans le district de plateau et la commune de Maluku.


    b.     Type de climat

                             Le territoire de Bagata a un climat tropical, auquel intervient l’alternance de deux saisons Ă  savoir : la saison de pluie et la saison sĂšche. Celle de pluie dĂ©bute Ă  la mi-aoĂ»t et se termine Ă  la mi-Mai, tandis que celle de saison sĂšche commence le 15 Mai et prend fin en dĂ©but septembre et sa tempĂ©rature est variable suivant d’une saison Ă  l’autre.

    c.      KilomĂ©trage des routes vitales

                          Dans ce cadre, nous pouvons prĂ©ciser Ă  la population qui ignore encore les diffĂ©rentes distances sĂ©parant le chef-lieu du territoire de Bagata Ă  ceux des secteurs :

    Chef-lieu du territoire Secteurs Chef-lieu secteur Kilométrage
    Bagata Kwamounth Mbangumi 90 Km
    Bagata Kwilu-Ntober Ntober 36 Km
    Bagata Kidzweme Tshimbane 82Km
    Bagata Manzasay Manzasay 67 Km
    Bagata Wamba Fatundu 120 Km


    d.      Superficie et population :

    Le territoire Bagata couvre une superficie de 18.276 Km2 et englobe en son sein, une population de plus ou moins 1.152.197 habitants et quelques missionnaires, avec une densité de 61 habitants par Km2. Cfr le tableau ci-dessous :

    e.       TABLEAU SYNOPTIQUE DE LA POPULATION PAR ENTITE DEMOGRAPHIQUE EN 2013

    SECTEURS HOMMES FEMMES GARÇONS FILLES TOTAL SUP EN BA
    Cité de bagata 18.383 23.448 33.609 39.107 111.247 28
    Kwango-kasaĂŻ 21.978 23.948 37.437 410.406 1.240.766 3.508
    Kwilu-Ntober 8.847 12.810 21.691 24.084 66.732 3.510
    Kidzweme 42.871 45.688 48.465 61.780 168.401 2.888
    Manzasay 28.661 36.999 90.807 96.648 283.102 3.438
    WAMBA 74.233 71244 129.073 133.399 407.949 8.194
    TOTAL 194.973 150.137 361.662 386.371 1.162.397 15.216


    f.       Administration

    Compte tenu de son importante superficie, le territoire de Bagata est organisé en des différentes entités administratives reconnues officiellement et représentées dans le tableau ci-aprÚs :

    N° Secteur Chef-lieu Groupement village
    01 Cité de Bagata BAGATA 40 39
    02 Kwango-kasaĂŻ MBANGUMI 9 73
    03 Kwilu-Ntober NTOBER 10 66
    04 Kidzweme TSHIMBANE 12 121
    05 Manzasay MANZASAY 24 144
    06 Wamba FATUNDU 16 265
    Total 72 667

    3.     Situation politique

    Sur le plan politique, il n’y a aucune avancĂ©e dans le Bagata. Le politicien lui-mĂȘme intellectuellement, a eu une certaine assise intelligence mais politiquement il est nulle part, il faut le compter par une petite minoritĂ©.

    La politique est devenue une grande société pour absorber les chÎmeurs sans aucun projet de société à présenter et à défendre.

    4.     Composition du Bagata

    Le Bagata est habité majoritairement par les Yansi (Bayansi) qui cohabitent harmonieusement avec les Mbala, les teke, les Sakata, les Ngongo et les Wungani.

    Un pĂšre missionnaire JĂ©suite a fait l’élonge des Yansi et de sa belle terre « landa muyansi munansi andi, nsi andi yina lelensi »

    Cette terre plane sans colline est composée de cinq (5) secteurs :

    KIDZWEME/TSHIMBANE avec 12 Groupements :

    1)      Batere

    2)      Kibwadi

    3)     Kinkuku

    4)     Kinsoma

    5)     Kipata

    6)     Mbelo

    7)     Mbwanzie

    8)     Mbwansa

    9)     Ndana

    10)  Nkwa

    11)   Ntumu

    12)   Panga

    KWANGO-KASAÏ/NTOBER avec 10 Groupements

    1)      Mbaka-kasaĂŻ

    2)      Mbaka-kaswele

    3)     Mbaka-nguli

    4)     Mbaya-manvula

    5)     Mbaya-salikoko

    6)     Mbeno-kasaĂŻ

    7)     Mpana-bwah

    8)     Sampiere

    9)     Soka-pilipili

    10)  Wula.


    MANZASAY/MANZASAY avec 24 Groupements

    1)      Nzumanzo

    2)      Falwano

    3)     Fampie

    4)     Fampuni

    5)     Kabwanga

    6)     Kibwadi

    7)     Kimbau

    8)     Kimbimbi

    9)     Kimobo

    10)  Kimbuma

    11)   Kimpini

    12)   Kindongo

    13)  Kinshu

    14)  Kisala

    15)  Mbaya

    16)  Mbenda

    17)  Mutombo

    18)  Mushuni

    19)  Ndamo

    20) Nguli

    21)   Ngwene

    22)  Pimbidi

    23)  Kinsongo

    24) Ndana

    WAMBA/FATUNDU avec 16 Groupements

    1.       Balula

    2.       Bonga

    3.      Fadiaka

    4.      Fambembe 1

    5.      Fambembe 2

    6.      Fankana

    7.      Fayala

    8.      Kalakitini

    9.      Kinkutu

    10.   Kinsia

    11.    Mubenga

    12.    Ngonde

    13.   Ngulu

    14.   Simba

    15.   Simuna

    16.   Zanga

    2.1. Voies de communication

    ·        TĂ©lĂ©phone :

    Jusqu’aujourd’hui le territoire de Bagata souffre de l’absence des tĂ©lĂ©phones cellulaires. Cela ne prĂ©sente aucun intĂ©rĂȘt pour nos hommes au pouvoir.

    ·        Phonies :

    Il faut parcourir des longues distances pour atteindre le seul moyen de communication qui nous reste.

    ·        Routes :

    De Kinshasa Ă  l’intĂ©rieur, le territoire de Bagata est facilement accessible par la porte de :

    ĂŒ  Mongata-Bandundu-Bagata

    ĂŒ  Bukanga-lonzo- Fatundu-Bagata

    ĂŒ  Kolokoso-Manzasay-Bagata

    Malheureusement, toutes ces routes sont en état de délabrement trÚs avancé et trÚs mal entretenues avec les ponts détruits, sablonnés et impraticables.

    À partir de Bagata, on a la facilitĂ© d’entrer dans le district de Mai-Ndombe, de Plateau, de Kwilu et de Kwango.

    2.2. Voies fluviales :

    Le territoire de Bagata est bien gùté et baigné par :

    ·        La riviĂšre KasaĂŻ : qui nous sĂ©pare des territoires de Kutu et Oswhe et amĂšne vers le territoire d’Idiofa au KasaĂŻ (ILEBO) ;

    ·        La riviĂšre Kwango : qui nous amĂšne Ă  Kenge, Popo-Kabaka et Kwango-Lunda ;

    ·        La riviĂšre Wamba : qui nous conduit Ă  Kenge et Kahemba ;

    ·        La riviĂšre Kwilu : on voit Kikwit, Bulungu, Gungu et Feshi ;

    ·        La riviĂšre Inzia : nous voyons nos voisins de Masi-manimba.

    Ces riviĂšres inondent le territoire de Bagata pour une meilleure culture et favorable Ă  l’élevage et Ă  la pisciculture.

    Elles permettent le grand tonnage des marchandises par rapport aux autres moyens. Et les Belges ont bien conduit la RDC par l’exploitation des bateaux. Aujourd’hui, ces riviĂšres sont devenues suicidaires par des noyades. Les pirogues ont remplacĂ©e des bateaux.  

    2.3. Voies aériennes :

    Elles sont actuellement inexistantes. A l’époque, les missionnaires catholiques exploitaient l’aĂ©rodrome de :

    ·        Mission Bagata

    ·        Mission Beno

    ·        Mission Mbanza-Lute

    ·        Mission Misay et les missionnaires protestants avaient le monopole de Kikongo. Cela une fois par mois pour la paie des enseignants. La B.A.T s’installait Ă  Lunkuni. A prĂ©sent, la foret a pris le contrĂŽle de tout.

    2.4. Bacs

    La circulation Ă  travers le territoire de Bagata pose un Ă©norme problĂšme de traverser les riviĂšres et leurs affluents avant de tomber sur les routes sablonneuses.

    On est obligé de traverser :

    ·        Le bac de Kwilu (voir le port de Buzala) vers Manzasay et Fatundu ;

    ·        Le bac de KasaĂŻ vers Kutu – Oswhe ;

    ·        Le bac de Kwilu – Inzia vers Bulungu-Masi ;

    ·        Le bac de Inzia Ă  Munsuni vers Mukamo-Masi ;

    ·        Le bac de Wamba Ă  Fatundu vers Bukanga-lonzo-Kinshasa.

    ·        Le bac de Bandundu-ville (voir le port ONATRA).

    Actuellement il se pose une grande difficulté pour désenclaver le secteur de Wamba et de Manzasay à partir de la route de Mongata-Bandundu dont la distance est de 420 Km.

    Une étude pour installer un bac sur le port de Menkwo est sollicitée sur la riviÚre Kwango pour la traversé de Menkwo- Fasila- Misay. Un autre bac à prevoir à Beno-mission pour atteindre directement la scierie de Ndana, secteur de Manzasay au lieu de détourner à Bagata, plus ou moins 80 Km.

    2.5. Ponts :

    Il est difficile de faire 10 Ă  15Km sans traverser une cour d’eau ou contourner sans source d’eau. Souvent il faut se dĂ©shabiller pour atteindre l’autre cĂŽtĂ© ou travers sur un pont Ă  tronc d’arbre avec beaucoup de risques de plonger dans l’eau. Cependant, le territoire de Bagata est le seul et unique qui alimente Kinshasa la Capitale de la RDC avec des produits agricoles. C’est pourquoi, nous sollicitons le rĂ©amĂ©nagement des routes et ponts pour relier les diffĂ©rents villages agricoles, notamment : la route de la localitĂ© Ntundu, qui est un grand village de la production agricole, Lunkala, et Kindongo-Mbe avec des ponts modernes sur :

    ·        La RiviĂšre Nzo-ngiey Ă  Ntundu ;

    ·        La riviĂšre Ezam Ă  Lunkala

    ·        La riviĂšre Mubulu vers Kindongo-mbe chef-lieu du Groupement Kindongo pour atteindre le secteur de Manzasay.

    Cette situation avec des sables empĂȘche les vĂ©hicules Ă  bien circuler et Ă©vacuer les produits surtout agricoles.

    Le Territoire de Bagata pleure réguliÚrement ses morts par les accidents des circulations routiÚres et de noyades dans des fleuves. Les rescapés sans soutien, deviennent encore plus malheureux par les pertes énormes de leurs marchandises sans indemnisation. Les rares véhicules, pirogues et BaleiniÚres, surchargés et en mauvais état sans contrÎle technique dont les propriétaires sont les hommes au pouvoir ou des officiers militaires, ne sont pas assurés et se moquent des sinistrés.

    5.     Education

    Le territoire de Bagata a Ă©tĂ© longtemps dĂ©favorisĂ© en matiĂšre d’enseignent de primaire et de secondaire. Nous avons Ă  l’époque pour l’enseignent primaire, la mission de Beno, mission Wombali et Ngi sans cycle secondaire ; au moment oĂč les frĂšres JĂ©suites inondaient le Kwilu d’écoles secondaires y compris les Ă©coles techniques.

    Aujourd’hui le territoire peut se rĂ©jouir des maternelles, primaires et secondaires cependant, il reste pauvre en technique, supĂ©rieur et Universitaires.

    A présent, le territoire peut compter sur le terrain plus de 800 écoles, de plus ou moins 5.769 classes et dans plus de 84.164 élÚves répartis comme suit :

    CatĂ©gorie Nombre d’écoles Nombre de classes Nombre d’élĂšves
    Maternelles 69 108 4.087
    Spéciales 4 16 40
    Primaires 446 3.062 40.623
    Secondaires 321 2.583 39.414
    Total 800 5.769 84.164


    Le territoire de Bagata a un besoin urgent de possĂ©der des centres des formations fĂ©minine, des centres de formation des animateurs en dĂ©veloppement, des centres d’alphabĂ©tisation et des rattrapages ainsi que de mĂ©tiers (menuiserie, maçonnerie, couture, boulangerie voire charcuterie). Le centre de mĂ©tier a bien existĂ© Ă  Beno Ă  l’époque de pĂšres JĂ©suites, et qui est presque par terre aujourd’hui.

    Il est malheureux au moment oĂč tous les territoires de Kwilu ont plusieurs centres de formation SupĂ©rieurs et Universitaires de longue date, le Bagata n’a que trois centres SupĂ©rieurs Ă  peine crĂ©Ă©s et qui fonctionnent avec mille difficultĂ©s dont :

    • 1.       ISDR/MISAY
    • 2.       ISP/BAGATA
    • 3.      ISP/MANZASAY

    Cela explique une certaine carence intellectuelle dans le Bagata. Et pourtant le Bagata a des intellectuels des hauts niveaux, formés ailleurs et mieux placés et peuvent songer au développement de leur contré.

    Il n’y a pas de dĂ©veloppement sans Ă©ducation et sans formation. VoilĂ  donc notre dĂ©fi majeur Ă  tous.

    6.     SANTE

    Le territoire de Bagata avait un hĂŽpital de rĂ©fĂ©rence de Bandundu ville qui chapeautait l’hĂŽpital de Bagata-citĂ© bien bĂątis.

    Actuellement le Bagata a ces deux derniers, de Kikongo des protestants et de l’Etat, et un hĂŽpital privĂ© de Fasila appartenant au Dr M’BUY TAMUNDEL. Quelques centres mĂ©dicaux des sƓurs de Misay et de l’Etat, de Mission-Beno, de Mbanza-lute, etc...

    Toutes ces formations souffres de l’enclavement par des mauvaises routes mal entretenues et des cours d’eau sans pont pour faciliter la traversĂ©. Les matĂ©riels et les mĂ©dicaments manquent cruellement.

    Les infirmiers originaires sont rares et s’intĂ©ressent peu Ă  la mĂ©decine. Nous voulons motiver surtout des filles-mĂšres pour leur formation et leur encadrement.

    L’aide extĂ©rieur, mĂȘme des OGND ne se manifeste pas. Nous voulons redynamiser et multiplier des centres de santĂ© pour lutter contre les maladies endemo-Ă©pidĂ©mique, le phĂ©nomĂšne fille-mĂšre et garçon dĂ©linquants.

    La crĂ©ation des centres d’apprentissage des mĂ©tiers avec Ă©ducation sanitaire et le dĂ©veloppement de la mĂ©decine traditionnelle serait une bonne chose pour le territoire de Bagata.

    La mĂ©decine, les soins doivent s’approcher de la population, c’est-Ă -dire les zones sont trop Ă©loignĂ©es des malades dans cette contrĂ©e sans transport ni ambulance. Il faut parcourir plus ou moins 20 Km pour trouver un centre de santĂ© et maternitĂ©. D’oĂč le risque de dĂ©cĂšs pendant les accouchements est trop Ă©levĂ©.


    7.      ActivitĂ©s commerciales agro-industrielles

    Le territoire de Bagata, aujourd’hui abandonnĂ© et ignorer, Ă©tait l’un des territoires de Kwilu Bandundu, du Pays le mieux cotĂ© et considĂ©rĂ© avec :

    ·        Le port de l’ONATRA/BANDUNDU et ses petits ports dissimilĂ©s sur riviĂšres, il y avait du travail pour les jeunes gens, qui, aujourd’hui sont devenus de chĂŽmeurs. Tout est « souvenir » aujourd’hui.

    ·        L’usine de DIMA-LUMBU C.K. la Compagnie du KasaĂŻ avait Ă  travers tout le territoire, des magasins de vente en gros et en dĂ©tail et des Ă©levages des gros et menu bĂ©tails. Par manque de volontĂ©, surtout politique et prĂ©voyance, le territoire est arrivĂ© Ă  la destruction.

    ·        Les huileries de Musuni, de Kimboly, etc. sont ignorĂ©s et sans bateaux, sans parler de petits ports sur les riviĂšres.

    ·        Les scieries de Ndana et Ndungu complĂštement disparues et pourtant les villages, les hommes et les beaux bois sont encore lĂ . Le Bagata a besoin d’une bonne gouvernance, des investisseurs et de ses fils « initiateurs ».

    ·        B.A.T/Lunkuni, hier la fiertĂ© d’un territoire avec ses petits porteurs (avions), a laissĂ© des malades par intoxication de tabac sans les indemniser ni poursuite judiciaire.

    Personne n’est à mesure de reprendre la relùve dans ce foret fertile pour une meilleure plantation.

    7.1.             Pisciculture

    Apres avoir parcouru tout le Congo et tous les continents, le Dr M’BUY TAMUNDEL confirme que la terre de Bagata prĂ©sente une terre favorable, une terre arable Ă  la pisciculture des divers poissons et des crocodiles. Il y a toujours un problĂšme des encadreurs.

    7.2.            ActivitĂ©s miniĂšres et pĂ©troliĂšre

    Le manque d’exploitation miniĂšre par les Belges, a fait croire aux nos originaires dĂ©dit territoire que le Bagata est pauvre. Le Bagata est riche, il a juste besoin des investisseurs pour pouvoir exploiter le territoire de Bagata. Les minerais de l’Angola, de Tembo s’imigrent Ă  Bagata par la riviĂšre Kwango. Kipanda/Fatundu est devenu un grand village des creuseurs manuels de diamants. Ces eaux de Bagata Moke ; Fatobo – Fasila/Wamba dĂ©gageant l’odeur de pĂ©trole cherchent des prospecteurs pour tout le sous-sol du territoire.

    7.3.            Agriculture

    La terre de Bagata est parfaitement fertile et cultivable avec un climat humide. L’Administration Nationale et Provinciale n’a jamais songĂ© Ă  octroyer Ă  la population des intrants, notamment : tracteurs et outils aratoires mĂȘme en location pour le dĂ©veloppent et le social de cette population. Toutes les travaux champĂȘtre se font manuellement et cela parvient Ă  nourrir la ville de Kinshasa en :

    ·        Manioc : parmi les meilleurs fufu du pays et trĂšs substantif ;

    ·        Courges : fort apprĂ©ciables dans la prĂ©vention anti-prostate, meilleur avec les poissons fumĂ©s ;

    ·        Mbuengi (NiĂ©bĂ©) : meilleure protĂ©ine vĂ©gĂ©tale ;

    ·        Arachide : cultivables Ă  toutes les saisons ;

    ·        Miel : recherchĂ© Ă  Kinshasa Ă  cause de son action antitoxique ;

    ·        Wangila : un bon repas, mĂ©langĂ© avec les poissons fumĂ©s ;

    ·        MaĂŻs : mĂ©langĂ© avec la farine de manioc, la journĂ©e est bien terminĂ©e ;

    ·         Huile de palme : a dĂ©jĂ  fait ses preuves depuis le temps colonial ;

    ·        Vin de palme : tirĂ© le matin, vous n’avez plus besoin de champagne ;

    ·        Chikwangue : Ă©lĂ©ment de base dans le territoire ;

    ·        Mangue : les enfants adorent plus que les adultes et peut facilement ĂȘtre transformĂ© pour le jus ;

    ·        Banane : substitut ou remplacement de la Chikwangue ;

    ·         Orange : plus adorĂ©e par toutes les gĂ©nĂ©rations.

    Le Bagata, territoire trÚs idéal en tout, peut produire beaucoup de produits agricoles tel que : mangoustan, riz, nsafu, pomme de terre, sucre, etc.

    La crĂ©ation des coopĂ©ratives avec l’encadrement parfois obligatoire des agronomes est souhaitable pour le dĂ©veloppement dĂ©dit territoire comme au temps colonial.

    Les agriculteurs, majoritairement jeunes sans formation et chÎmeurs, survivent en vendant leurs produits agricoles dans les villes et par les commerçants ambulants. Ils sont cependant confrontés à plusieurs difficultés à savoir :

    Ø  La moitiĂ© des produits d’office rĂ©cupĂ©rĂ©e par les transporteurs (propriĂ©taires des vĂ©hicules, bateaux
)

    Ø  La multiplicitĂ© des taxes par diffĂ©rents services de l’Etat (hygiĂšne, transport, BRB, Fonds de promotion culturel, environnement, agriculture, droit de terre, DGRK, SE NA SE, commerçant, etc.) d’oĂč ils bĂ©nĂ©ficient difficilement du quart de leur produit.






    8.     Culture et arts

    Ils cultivent, forment et Ă©duquent la jeunesse. Il est malheureux de constater qu’aucune activitĂ© de ce genre n’existe par manque d’initiateurs.  

    Le Yom national est resté à son état ancestral et pourtant il y a un service de culture et arts.

    Le Yansi est chanteur et danseur, et sait faire danser et pouvons-nous songer aux :

    -         Saxophoniste SĂ©bastien GALETA ATEY

    -         Maracas Roger IZEIDI

    -         Guitariste Fougous

    -         Chanteur TABU LEY NDOMBE OPETUM ;

    -         Emeneya Djo kester etc...

    Nous voudrions que ce territoire soit un lieu culturel merveilleux, O-ngan, Mungwon, Ngongo, et Diana-nwana doivent ĂȘtre dĂ©veloppĂ©s et modernisĂ©s.

    9.     Elevages

    La terre de pĂąturage de Bagata est favorable Ă  l’élevage de n’importe quel bĂ©tail.

    La société C.K., les pÚres Jésuites ont bien exploité à Bandundu ville, à Ito, à Beno, à Nsia, à Mokala, à Mapinanga.

    Aujourd’hui, il ne reste qu’un joli souvenir d’une bonne viande.

    Dr Valentin M’BUY TAMUNDEL

    RĂ©dacteur

    Manager Papy NDOMBE BUNDIELE

    Secrétaire de saisie

    CONCLUSION

    En tenant compte de manque de référence sur le Bagata en général et le Kalakitini en particulier, nous nous sommes forcés de réfléchir à haute voix pour exalter les nÎtres à faire plus et mieux, pour contribuer au développement intégral du territoire de Bagata.

    Nous devons encadrer, appuyer et promouvoir toute activitĂ© de production visant le bien ĂȘtre intĂ©gral de la population locale.

    Nous devons avoir beaucoup d’imaginations et d’intelligence pour crĂ©er des structures et cultures pour son dĂ©veloppement local, rĂ©gional et national0.

    Notre rĂ©flexion nous amĂšne Ă  constater que le Bagata a beaucoup d’intellectuels bien formĂ©s Ă  Kinshasa et Ă  l’extĂ©rieur du pays, sans aucune idĂ©e de leur territoire et surtout ont peur de se faire dĂ©couvrir.

    GrĂące aux Ă©lections, quelques paysans commencent Ă  dĂ©couvrir quelques tĂȘtes pensantes du milieu qui ne connaissent pas les rĂ©alitĂ©s et surtout ils ne peuvent pas investir.

    Ce qui est malheureux, l’intellectuel de Bagata en majoritĂ© yansi n’aime pas se faire connaitre leur origine et surtout qu’on n’arrive pas Ă  le connaitre qu’il est yansi et ça donne l’impression que cela les Ă©nerve quand on arrive Ă  identifier leur origine.

    Et nous devons réfléchir à développer notre contrée avec un minimum de volonté.

    Notre rĂ©flexion nous pousse Ă  nous aider, Ă  nous dĂ©finir nous-mĂȘme, Ă  sortir de ce complexe.

    Pour parler de dĂ©veloppement, nous devons d’abord rĂ©flĂ©chir sur l’éducation, la formation avec des bonnes Ă©coles et un personnel hautement qualifiĂ©, des centres de formation, des institut bien adaptĂ©s au milieu.

    Dr M’BUY TAMUNDEL Valentin

    Directeur L.A.C

    Aviation médecin examinateur

    MĂ©decin traitant

    Formateur de navigant

    Formateur des personnels medio-sanitaires

    En 2010, la démographie du territoire de Bagata selon les chiffres de l'administration du territoire est répartie ainsi par secteur :

    • Kidzweme : 95 761 habitants
    • Kwango-Kasai : 185 650 habitants
    • Kwilu-Ntobere : 53 750 habitants
    • Manzasay : 242 045 habitants
    • Wamba-Fatundu : 302 000 habitants
    • CitĂ© de Bagata : 52 896 habitants
    • Total : 932 102 habitants

    La rĂ©partition par sexes, selon le pourcentage de la Division Provinciale de l’IntĂ©rieur Bandundu (2003) donne les chiffres actualisĂ©s suivants :

    • Hommes (14,07 %) : 131 147
    • Femmes (17,35 %) : 161 620
    • Garçons (32,76 %) : 305 357
    • Filles (35,82 %) : 333 978

    Économie et dĂ©veloppement durable

    1.1.              Agriculture

    La terre de Bagata est parfaitement fertile et cultivable avec un climat humide. L’Administration Nationale et Provinciale n’a jamais songĂ© Ă  octroyer Ă  la population des intrants, notamment : tracteurs et outils aratoires mĂȘme en location pour le dĂ©veloppent et le social de cette population. Toutes les travaux champĂȘtre se font manuellement et cela parvient Ă  nourrir la ville de Kinshasa en :

    ·        Manioc : parmi les meilleurs fufu du pays et trĂšs substantif ;

    ·        Courges : fort apprĂ©ciables dans la prĂ©vention anti-prostate, meilleur avec les poissons fumĂ©s ;

    ·        Mbuengi (NiĂ©bĂ©) : meilleure protĂ©ine vĂ©gĂ©tale ;

    ·        Arachide : cultivables Ă  toutes les saisons ;

    ·        Miel : recherchĂ© Ă  Kinshasa Ă  cause de son action antitoxique ;

    ·        Wangila : un bon repas, mĂ©langĂ© avec les poissons fumĂ©s ;

    ·        MaĂŻs : mĂ©langĂ© avec la farine de manioc, la journĂ©e est bien terminĂ©e ;

    ·         Huile de palme : a dĂ©jĂ  fait ses preuves depuis le temps colonial ;

    ·        Vin de palme : tirĂ© le matin, vous n’avez plus besoin de champagne ;

    ·        Chikwangue : Ă©lĂ©ment de base dans le territoire ;

    ·        Mangue : les enfants adorent plus que les adultes et peut facilement ĂȘtre transformĂ© pour le jus ;

    ·        Banane : substitut ou remplacement de la Chikwangue ;

    ·         Orange : plus adorĂ©e par toutes les gĂ©nĂ©rations.

    Le Bagata, territoire trÚs idéal en tout, peut produire beaucoup de produits agricoles tel que : mangoustan, riz, nsafu, pomme de terre, sucre, etc.

    La crĂ©ation des coopĂ©ratives avec l’encadrement parfois obligatoire des agronomes est souhaitable pour le dĂ©veloppement dĂ©dit territoire comme au temps colonial.

    Les agriculteurs, majoritairement jeunes sans formation et chÎmeurs, survivent en vendant leurs produits agricoles dans les villes et par les commerçants ambulants. Ils sont cependant confrontés à plusieurs difficultés à savoir :

    Ø  La moitiĂ© des produits d’office rĂ©cupĂ©rĂ©e par les transporteurs (propriĂ©taires des vĂ©hicules, bateaux
)

    Vision stratégique de développement dans un Congo émergent


    Notes et références

    Dr M'BUY TAMUNDEL Valentin, MĂ©decin AĂ©rospatiale et Examinateur, Inspecteur des Droits Humains

    contact: +243 999987170

    Papy NDOMBE BUNDIELE Saturnin, expert en Ă©valuation, un yansi de Kalakitini du village Ntundu

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