Baalshamin
Baalshamin (ou Baal Shamen Ü’ÜĄÜ Ü«ÜˇÜťÜ˘ en aramĂ©en) est le dieu des cieux phĂ©nicien, chef des dĂ©itĂ©s de la plupart des peuples sĂ©mitiques occupant l'est mĂ©diterranĂ©en, et vĂ©nĂ©rĂ© mĂŞme en Égypte et Ă Rome. Baalshamin est le roi des dieux, après avoir conquis la royautĂ© d'un autre dieu, Yam, le dieu des mers.
Il est le prince et maître de la terre, de la pluie et de la rosée, qui a combattu contre Mot, dieu de la mort, stérilité et sécheresse. Selon les résultats de ce combat, un cycle de sept ans de fertilité et d'abondance ou de sécheresse et de famine suivront. Au fil du temps, Baalshamin (nom d'origine pehlevi arsacide) est de plus en plus considéré comme la projection sur terre du dieu Mithra[1], fort populaire dans les légions romaines.
Palmyre
Le temple de Ba’al-Shamin à Palmyre fut érigé en 17 apr. J.-C. Il est agrandi et embelli par l'empereur romain Hadrien[2] en 130 et développé sous le règne du prince de Palmyre Odénat. Un portique menant à la cella présente de notables vestiges. Ce temple, à la découverte duquel le nom de l'archéologue français Robert du Mesnil du Buisson reste attaché[3], est détruit par l'État islamique le [4]. Irina Bokova, directrice générale de l'UNESCO déclarera après sa destruction : « Malgré les obstacles et le fanatisme, la créativité humaine prévaudra, les édifices et les sites seront réhabilités et certains d’entre eux seront reconstruits »[5].
Notes et références
- Aly Mazahéri, Les Trésors de l'Iran, Genève, éd. Skira, 1977, p. 123.
- Jérôme Lachasse et AFP, L'État islamique dynamite un temple à Palmyre en Syrie, Le Figaro, .
- Jean-Pierre Thiollet, Robert du Mesnil du Buisson, in Je m'appelle Byblos, H & D, 2005, p. 255, (ISBN 2 914 266 04 9).
- AFP, L’Etat islamique a fait exploser un célèbre temple dans la ville antique de Palmyre, Le Monde, .
- AFP, « Palmyre: Daech fait exploser le temple de Baalshamin », HuffPost.