BAG3
Le BAG3 (pour « BCL2-associated athanogene 3 ») est une protéine dont la mutation est responsable d'une forme de cardiomyopathie dilatée. Son gène, BAG3, est situé sur le chromosome 10 humain.
RĂ´les
Il est exprimé essentiellement dans le myocarde et le muscle squelettique. Il a un rôle de protéine chaperon, interagit avec le Bcl-2 et intervient, finalement, dans la régulation des myocytes[1]. Il agit sur les récepteurs adrénergiques de type bêta 1 ainsi que sur les canaux calciques de type L[2].
Il interagit avec la protéine CAPZ permettant la stabilisation de la structure myofibrillaire durant la contraction musculaire[3].
En médecine
Une mutation du gène est responsable de 2 à 4 % des cardiomyopathie dilatées familiales[4] - [5]. Cette atteinte cardiaque survient vers 40 ans, plus grave chez l'homme[6].
Une autre mutation est responsable d'une dystrophie musculaire grave chez l'enfant[7].
Notes et références
- Knezevic T, Myers VD, Gordon J et al. BAG3: a new player in the heart failure paradigm, Heart Fail Rev, 2015;20:423-434
- Feldman AM, Gordon J, Wang J et al. BAG3 regulates contractility and Ca2+ homeostasis in adult mouse ventricular myocytes, J Mol Cell Cardiol, 2016;92:10-20
- Hishiya A, Kitazawa T, Takayama S, BAG3 and Hsc70 interact with actin capping protein CapZ to maintain myofibrillar integrity under mechanical stress, Circ Res, 2010;107:1220-123
- Villard E, Perret C, Gary F et al. A genome-wide association study identifies two loci associated with heart failure due to dilated cardiomyopathy, Eur Heart J, 2011;32:1065-1076
- Norton N, Li D, Rieder MJ et al. Genome-wide studies of copy number variation and exome sequencing identify rare variants in BAG3 as a cause of dilated cardiomyopathy, Am J Hum Genet, 2011;88:273-282
- DomĂnguez F, Cuenca S, BiliĹ„skaZ et al. Dilated cardiomyopathy due to BLC2-associated athanogene 3 (BAG3) mutations, J Am Coll Cardiol, 2018;72:2471-2481
- Selcen D, Muntoni F, Burton BK et al. Mutation in BAG3 causes severe dominant childhood muscular dystrophy, Ann Neurol, 2009;65:83-89