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BĂ©ni Saf

BĂ©ni Saf est le nom d'une commune algĂ©rienne et de la ville cĂŽtiĂšre qui en est le chef-lieu, dans la wilaya d'AĂŻn TĂ©mouchent. C'est aussi le nom d'une daĂŻra (Ă©quivalent d'un canton). La ville doit principalement son existence au minerai de fer que l'on trouve depuis l'AntiquitĂ© jusqu'Ă  nos jours. Mais c'est la pĂȘche qui est la principale ressource de la ville.

BĂ©ni Saf
BĂ©ni Saf
BĂ©ni Saf
Blason de BĂ©ni Saf
Noms
Nom arabe ŰšÙ†ÙŠ Ű”Ű§Ù
Nom amazigh ⎱┏┉ ┙⎰⎌
Administration
Pays Drapeau de l'Algérie Algérie
RĂ©gion Oranie
Wilaya AĂŻn TĂ©mouchent
DaĂŻra Beni Saf
Code postal 46001
Code ONS 4623
DĂ©mographie
Population 42 284 hab. (2008[1])
DensitĂ© 690 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 35° 18â€Č 08″ nord, 1° 23â€Č 01″ ouest
Superficie 61,3 km2
Localisation
Localisation de BĂ©ni Saf
Localisation de la commune dans la wilaya d'AĂŻn TĂ©mouchent.
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BĂ©ni Saf
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BĂ©ni Saf
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BĂ©ni Saf

    GĂ©ographie

    Situation

    Le territoire de la commune de BĂ©ni Saf se situe Ă  l'ouest de la wilaya d'AĂŻn TĂ©mouchent, Ă  environ 30 km Ă  l'ouest d'AĂŻn TĂ©mouchent et 90 km au sud-ouest d'Oran.

    Relief, géologie, hydrographie

    L'Oued Tafna a son embouchure dans la Mer Méditerranée à l'ouest de la plage de Rachgoun.

    Localités de la commune

    La commune de Béni Saf est composée de cinq localités[2] : Béni-Saf (chef-lieu), El Brage, Ghar El Baroud, Ouled Boudjemaù, Rechghoun

    Communes de la daĂŻra de BĂ©ni Saf

    • BĂ©ni Saf
    • El Emir Abdelkader
    • Sidi Safi

    Population

    Une rue de BĂ©ni Saf.

    En 1874, le centre des Béni Saf est constitué en commune mixte, avec les tribus des Ben Safi, Béni FouzÚch, Béni Riman[3] Béni Oulhaça-Gherraba (Oulhaça), Sidi Ali Ben Chaùb, El-Fehoul, Sbaù Chioukh, Tafna, Zenata, Ouled Alùa, Béni Mester, les Mélilia, les Ouled Riah, les Ouled Debdouche et les Béni Ouarsouss[4].

    Histoire

    SituĂ©es Ă  l'ouest de la commune, l'Ăźle et la plage de Rachgoun ont abritĂ© un comptoir punique. Avant la colonisation française, Beni Saf n’existait pratiquement pas ; en effet il n’y avait ni surface plane, ni plateau accueillant pour des constructions, ni aucune voie naturelle vers l’intĂ©rieur du pays. Ce n’était que des collines enchevĂȘtrĂ©es de 90 Ă  150 m d’altitude tombant en ravins profonds aux pentes trĂšs raides. Sur la mer, pas de baie favorable Ă  l’établissement d’un comptoir ou d’un port; de hautes falaises de sable dur et de grĂšs tombant Ă  pic n’étaient coupĂ©es que par deux ou trois petites criques.

    MĂȘme les Romains, devant l’inhospitalitĂ© du site, n’ont pas essayĂ© de s’implanter dans la rĂ©gion beni-safienne ; ils lui ont prĂ©fĂ©rĂ© Siga (Ă  l’embouchure du fleuve de la Tafna) et Camerata (actuellement Sidi Djelloul) qui disposaient d’une nature bien plus accueillante que les abruptes falaises de Beni Saf.

    C’était donc un endroit dĂ©sert, rempli de broussailles et hantĂ© par les hyĂšnes et les panthĂšres (on tua la derniĂšre de celles–ci en 1880). Une population trĂšs clairsemĂ©e vivait sous la tente. D’aprĂšs les tĂ©moignages de soldats français au dĂ©but de l’occupation française, il avait trois douars : la construction des villes en pierres ces bĂątis en pisĂ© ; la premiĂšre ville dite el Hassi prĂšs de la plage en 1356, la deuxiĂšme el Berge Skouna, la troisiĂšme el Djabs Émir Abdelkader.

    Si la ville est redevable en quelque chose Ă  la pĂȘche, c'est pourtant Ă  la mine qu'elle doit son existence, car dans un rayon de 20 km vont ĂȘtre trouvĂ©s d'excellents filons de fer hĂ©matite (oxyde de fer hydratĂ© Ă  60 % environ). Pour les exploiter (matĂ©riaux et machines), comme pour exporter le minerai il fallait des bateaux et donc un port, pour loger les ouvriers, des maisons. Un centre va alors naĂźtre au prix d'Ă©normes efforts. En ce coin gĂ©ographiquement si tourmentĂ©, des ravins entiers furent comblĂ©s grĂące aux dĂ©chets miniers appelĂ©s " stĂ©riles" : le marchĂ© en plein air, le marchĂ© couvert et la poste reposent aujourd'hui sur des mĂštres et des mĂštres de stĂ©riles. L'emplacement de la Daira Ă©tait autrefois un grand trou ; Les grandes artĂšres de la ville ne furent Ă©tablies qu'en creusant ou nivelant, et, malgrĂ© leurs importants soubassements, elles serpentent en pentes raides. Les multiples escaliers tĂ©moignent toujours des dĂ©nivellations naturelles et pour bĂątir chaque maison, il fallut ou niveler ou couper dans les flancs des collines.

    Les premiers Ă  avoir dĂ©couvert des gisements de minerai en 1850 furent des pĂȘcheurs europĂ©ens venus profiter des eaux poissonneuses de la rĂ©gion. Ils arrachaient le minerai au pic de la falaise, le transportaient par des Ăąnes robustes vers « la plage des mouches » plus Ă  l’est, le chargeaient dans des barcasses (petits bateaux) qui allaient retrouver les voiliers transporteurs en pleine eau.

    Ils se firent des habitations en creusant dans la falaise des cavernes, puis, lorsque le nombre d’ouvriers augmenta, ceux-ci se groupĂšrent Ă  Sidi Boucif oĂč le bas du ravin avait Ă©tĂ© aplani, ce qui permit d’édifier de petites baraques en planches.

    Vers 1855, une compagnie anglaise s’intĂ©ressa au minerai, obtint une concession, racheta les mines dĂ©jĂ  existantes, Ă©tablit une voie ferrĂ©e et pour l’embarquement utilisa la baie de Camerata (Sidi Djelloul).

    En 1867 une société dénommée « soumah et tafna », qui avait entrepris des recherches de façon scientifique, commença ses abattages miniers à ciel ouvert à Ghar El Baroud et à Dar Er Riah, installant ses bureaux et attirant des ouvriers sur le terrain qui allait devenir Beni Saf, si bien qu'en 1874 le général Chanzy, alors gouverneur de l'Algérie, vint sur place poser la premiÚre pierre du village dÚs lors officiellement reconnu.

    Mais la sociĂ©tĂ© qui avait pourtant obtenu concession pour crĂ©er un port, recula devant l'entreprise et cĂ©da ses droits Ă  la compagnie de Mokta el Hadid, une grosse entreprise miniĂšre, bancaire et mĂȘme maritime.

    À partir de ce , Beni Saf allait prendre son essor.

    Deux rues, Emir Khaled et Sidi Yekhlef Ahmed (alors Pelissier et Chanzy), simples trouĂ©es parallĂšles dĂ©broussaillĂ©es sur l'escarpement de la rive gauche de l'oued hamed, se bordĂšrent peu Ă  peu de maisons basses. D’autres rues naissent au fur et Ă  mesure de l’intensification de l’activitĂ© miniĂšre.

    En 1881, l'Ă©glise et le port sont terminĂ©s, et la compagnie miniĂšre emploie 1050 ouvriers dont un certain nombre de Marocains. En 1882, la mine expĂ©die 369 804 tonnes de minerai sur 205 vapeurs et 210 voiliers et dispose de deux voies ferrĂ©es de km, l'une de Ghar El Baroud, l'autre de Dar Er Riah. Cette voie ferrĂ©e deviendra plus tard la rue Émir Aek ; le long escalier qui la termine aujourd'hui Ă©tait une descenderie, qui vers les annĂ©es 1890, retenait par cĂąbles les wagons pleins et remontait les vides.

    Le , la localité qui ne cesse de grandir a une population européenne de 1950 personnes; elle est promue au rang de commune, le directeur de la mine en étant le maire.

    La dĂ©couverte d'autres filons en 1910 donne un nouvel essor, d’autres rues se bĂątissent, les constructions continuent, en 1920, le boulevard Jean-JaurĂšs et d'autres rues prennent forme, les particuliers Ă©difient des immeubles Ă  Ă©tage et des maisons Ă  la plage du puits. À partir de 1945, naĂźt le nouveau quartier de Sidi Brik sur la falaise. En 1947 disparaĂźt la voie ferrĂ©e qui depuis 1923 reliait Beni Saf Ă  la voie Oran-Oujda car le trafic par camions prend le dessus.

    La mine employait 2000 ouvriers en 1919, le maximum de 5000 est atteint en 1912. En 1928, elle extrait 750 000 tonnes que viennent enlever 812 navires.

    En 1938 elle a produit depuis son origine un total de 19 970 737 tonnes et pourtant elle n'a plus en 1950 que 2500 ouvriers.

    Le port n'a cessĂ© de s'amĂ©liorer : en 1960 c'est un bassin de 20 ha avec une jetĂ©e Ouest-Nord coudĂ©e Ă  angle droit, de 740 m de long disposant de hangars, d’appontements de pĂȘcherie et d’une cale sĂšche.

    En 1938, la premiÚre usine de conserves est construite sur la plage du Capitaine sur la rue de la Marine, allant du port à Sidi-Boucif. La marque DOM-GIM, d'une famille espagnole, des boites de sardines produites par cette usine allait en se développant sous l'impulsion de directeur, ce qui permit d'embaucher plus de 250 salariés. Cette usine a travaillé nuit et jour pendant la guerre pour fournir l'armée de la France libre en conserves diverses, sardines, anchois bien sûr mais aussi toutes sortes de légumes.

    Le directeur, JosĂ© de SOUZA venu du Portugal, et aprĂšs un sĂ©jour au Maroc, a rencontrĂ© un espagnol qui lui avait suggĂ©rĂ© d'ĂȘtre son associĂ©, et de construire une usine dans un port en dĂ©veloppement en AlgĂ©rie: BĂ©ni-Saf. L'espagnol assurant l'investissement financier et le portugais ses compĂ©tences et son savoir faire industriel. Le directeur a construit et transmis son savoir et a permis Ă  d'autres usines de s'installer et se dĂ©velopper dont l’usine de la plage du Puits qui a rĂ©cupĂ©rĂ© les matĂ©riels de la premiĂšre usine aprĂšs l'indĂ©pendance. Le port Ă©tait trĂšs actif grĂące Ă  la pĂȘche des sardines et anchois avec la flottille de lamparos et des autres poissons transitant depuis les chalutiers vers la criĂ©e pour ĂȘtre vendus.

    Le directeur ne devint jamais associé officiel à la suite du décÚs du financier qui laissa sa place à son neveu.

    De 1938 Ă  1962, l'activitĂ© du port n'a cessĂ© de se dĂ©velopper en parallĂšle avec la mine de fer plus ancienne. En plus de l'activitĂ© de la pĂȘche et de la mine, l'activitĂ© du port se dĂ©veloppait avec le commerce. Sur la grande jetĂ©e venaient s'amarrer les navires de minerais, sur la petite jetĂ©e une activitĂ© commerciale trĂšs importante avec l'Europe tant pour les caisses de boites de sardines, anchois et autres mais aussi les produits venant de l'intĂ©rieur des terres tels que le bois, les fruits, le vin et autres produits transitant dans un sens ou dans l'autre. Une vĂ©ritable activitĂ© commerciale s'Ă©tait dĂ©veloppĂ©e grĂące au port de BĂ©ni-Saf.

    En 1956, 950 pĂȘcheurs montent 42 chalutiers et 45 lamparos : ils fournissent cinq conserveries et font vivre prĂšs de 2000 familles (charpentiers, mĂ©caniciens, fabricants ou rĂ©parateurs de filets...) soit prĂšs de 10.000 personnes. DĂ©sormais, la pĂȘche est presque devenue la principale activitĂ© de la ville ; avec ses 59 000 quintaux de poissons, elle procure Ă  toute l'AlgĂ©rie le quart de ses produits de la mer.

    Dans les ressources de la commune, l'agriculture a Ă©galement une part importante. La vigne, dĂšs 1929, recouvre 650 ha rĂ©partis en 14 propriĂ©taires. En 1932, 7 800 ha sont labourĂ©s par les AlgĂ©riens et 4544 dans les fermes europĂ©ennes. Le cheptel, Ă  cette mĂȘme date monte Ă  2000 moutons, 1500 chĂšvres, 500 bovins et 1400 porcs.

    Quant Ă  la population, les 9.486 habitants de la commune en 1910 (dont 5562 AlgĂ©riens) deviennent 11.511 en 1921; en 1954, ce sont 21 098 habitants dont 11 591 dans le centre proprement dit qui abrite ainsi 2.698 foyers soit 985 familles europĂ©ennes et 1768 AlgĂ©riens.

    À l'indĂ©pendance du pays en 1962, Beni Saf est rattachĂ©e Ă  la Wilaya de Tlemcen.

    Dans les années 1970, les filons de minerai s'épuisent et les mines sont obligées de fermer. On peut encore voir les vestiges de l'ancienne mine sur les hauteurs de Beni Saf, dominant la ville.

    Cependant, une cimenterie est construite dans les annĂ©es 1980 ; c'est l'une des plus importantes du pays, elle est implantĂ©e Ă  km Ă  l'est de Beni Saf, Ă  une altitude de 185 m. Les 2 gisements calcaire et argile sont situĂ©s au sud-est de la ville, sa capacitĂ© de production est de 3 000 tonnes par jour et elle est entiĂšrement automatisĂ©e.

    Le pĂȘche reste la principale ressource de la rĂ©gion. Beni Saf est devenu le premier port de pĂȘche d'AlgĂ©rie avec une flottille de 166 embarcations ; ce port, conçu initialement pour le transport de minerais et de marchandises, a dĂ» ĂȘtre reconverti en port rĂ©servĂ© exclusivement Ă  la pĂȘche et ce Ă  cause de l'ensablement chronique de son bassin.

    Enfin, la localité accueille chaque été des centaines d'estivants venus profiter du soleil et de la mer.

    Beni Saf a Ă©tĂ© rattachĂ©e Ă  la Wilaya de Ain Temouchent en 1984 ; c'est actuellement un chef-lieu de Daira. La ville compte plusieurs hĂŽtels, des hĂŽpitaux, une Ă©cole de pĂȘche, un aquarium et un musĂ©e.

    Économie

    Gazoducs transméditerranéens
    en bleu, le gazoduc Medgaz
    de Hassi R'Mel Ă  Almeria.

    Industrie

    La cimenterie de Béni Saf, située au nord ouest de la commune, modernisée en 2011[5], est une des cimenteries les plus importantes d'Algérie[6].

    Le gazoduc sous-marin Medgaz, d'une longueur de 210 km et passant sous la MĂ©diterranĂ©e Ă  une profondeur de 2 000 m, a pour origine BĂ©ni Saf et pour terminaison AlmĂ©rie en Espagne[7] - [8].

    Tourisme

    La ville est connue pour ses activitĂ©s halieutiques et de construction navale. Par sa plage, Ă  l'ouest du port de pĂȘche, c'est Ă©galement une petite station balnĂ©aire nommĂ©e Madrid[9].

    Béni Saf dispose d'un aquarium, construit par jean Rosello entrepreneur en bùtiments, L'aquarium a fait l'objet d'un projet de rénovation en 2011[10].

    Enseignement

    L'École de formation des techniques de la pĂȘche et d'aquaculture (EFTPA)[11] est installĂ©e Ă  BĂ©ni Saf[12].

    Personnalités liées à la commune

    • Jean SĂ©nac, poĂšte, y est nĂ© le ,
    • Joseph de Souza, enseignant, cadre international, chef d'entreprise, y est nĂ© le 14 DĂ©cembre 1940
    • Bernard-Henri LĂ©vy, romancier, philosophe et essayiste, y est nĂ© le ,
    • Philippe Cohen, journaliste français,
    • Chikh RĂ©da et Chikh AbbĂšs : passage Ă  BĂ©ni Saf Ă  la mĂ©dersa (Nadi Ettahadi) de l’Association des oulĂ©mas musulmans algĂ©riens. À BĂ©ni-Saf, le Nadi ettahadi activa en 1937 oĂč Chikh AbbĂšs dĂ©veloppa l’enseignement de la langue arabe,
    • Boucif Belhachemi (1948 – 2010), Consultant on World Bank Project, docteur en physique,
    • Claude Diaz, enseignant en biologie et Ă©cologie, auteur de "Du ravin bĂ©ni-safien au gros caillou lyonnais",
    • Fatiha Berezak, Professeur de français et d’anglais, poĂšte et humoriste,
    • Henriette Georges, auteur de « l’Escalier de BĂ©ni-Saf »,
    • Karim Zenasni, (1961- 2008), comĂ©dien, Fennec d’or, Ă  titre posthume,
    • Khellil Rahal, MĂ©decin des hĂŽpitaux de France, dĂ©cĂ©dĂ©,
    • Mohamed Belharizi, Docteur et expert en modĂ©lisation finis (gĂ©nie civil), rĂ©side en France,
    • Abdallah Amrani, artiste musicien et chanteur,
    • Abdelkader Kribi Ould Brahim, (1913/
), mineur de la premiĂšre heure, membre de l’organisation syndicale des mineurs de BĂ©ni-Saf depuis les annĂ©es 1930, ; syndicaliste CGT de l’Oranie ; conseiller municipal Ă  BĂ©ni-Saf. DĂ©cĂ©dĂ©
    • Abdelkader Soudani, la Perle noire (1935-2007), grande figure du basket national,
    • Kada Benabdallah Mohamed dit Mohamed El Oulhaçi (-), licenciĂ© en droit, 1956 (UniversitĂ© de la Sorbonne - France) dĂ©tenu politique en 1957, mĂ©dersien, inspecteur de l’enseignement primaire, dĂ©cĂ©dĂ© en 2001,
    • Berkane Mohamed, instituteur, 1959, dĂ©tenu politique, Sous prĂ©fet de l’AlgĂ©rie indĂ©pendante,
    • Gabriel Gonzales (1900-1988), secrĂ©taire du syndicat CGT des mines de BĂ©ni-Saf, militant socialiste, maire de BĂ©ni-Saf (1930 /1958), dĂ©lĂ©guĂ© Ă  l’AssemblĂ©e algĂ©rienne (1945/1956).
    • Marinette Gonzales, file de Gabriel Gonzales, prĂ©sidente de l’association des BĂ©ni-Safiens en France, a jouĂ© un grand rĂŽle dans le rapprochement des BĂ©ni-Safiens des deux cĂŽtĂ©s de la MĂ©diterranĂ©e,
    • Berkane Bensalem, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la Commune, 1962/1974
    • Bensafi Si Djilali, ancien Ă©lĂšve du collĂšge de Slane de Tlemcen, officier de l’État Civil du au .
    • Benikhlef Ahmed dit Hamida, commerçant, premier prĂ©sident de l’AssemblĂ©e Populaire Communale issue des premiĂšres Ă©lections communales de l’AlgĂ©rie indĂ©pendante, 1967/1972
    • Belkeddar, Mohamed, commerçant, prĂ©sident de la DĂ©lĂ©gation SpĂ©ciale, 1965/1967
    • Yadi-Morsli Mohamed, directeur de la Mine,
    • Sidi Ykhlef Mohamed ould Belhadj, entrepreneur, prĂ©sident de la premiĂšre dĂ©lĂ©gation spĂ©ciale, 1962/1963
    • Mohamed Belkacem M'Hamed, commerçant, prĂ©sident de la DĂ©lĂ©gation SpĂ©ciale, 1963/1965
    • P.J. Lethielleux, auteur d’un ouvrage sur le littoral de l’Oranie occidentale, 1974

    Notes et références

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Aperçu historique et ethnographique de BĂ©ni-Saf, par Berkane Mohamed, instituteur, paru dans L’Avenir de Beni-Saf (journal colonial, 1959)
    • L'escalier de BĂ©ni-Saf, Henriette Georges, Ă©d. Robert Laffont, 1988
    • BĂ©ni-Saf entre mer et fer, fi Moussa Boudjemaa, Ă©ditions Dar El Gharb, Oran, 2008
    • BĂ©ni-Saf, le legs du large et des entrailles de la terre, Kali Mohammed, Ă©d. Dar el Kitab el Arabi, 2007
    • Demain tu pars en France (Du ravin bĂ©ni-safien au gros caillou lyonnais), Claude Diaz, Ă©d. L'Harmattan, 2011
    • De miel et de bigarade, Claude Diaz, Ă©d. L'Harmattan, 2015
    • Le littoral de l'Oranie occidentale, P.J Letellieux, Oran, 1974

    Liens externes

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