Avenue Théophile-Gautier

L'avenue Théophile-Gautier est une voie publique située dans le 16^e arrondissement de Paris. Elle commence au 27, rue Gros et se termine au 2, rue d'Auteuil et au 27-31, rue Corot. Elle est longue de 550 mètres et large de 20 mètres[1].

D’est en ouest, elle croise successivement :

• la rue François-Millet ;
• l’avenue de l'Abbé-Roussel et, dans son prolongement, l’avenue Perrichont ;
• la rue du Père-Brottier ;
• la rue François-Gérard ;
• la rue George-Sand ;
• la rue Leconte-de-Lisle et, dans son prolongement, la rue de Rémusat ;
• le square Théophile-Gautier.

La ligne de bus RATP 22 dessert la rue.

L'écrivain Théophile Gautier (1850).

Elle porte le nom de l'écrivain français Théophile Gautier (1811-1872)[1].

Cette rue a été ouverte en deux phases :

• entre les rues François-Gérard et du Père-Brottier et la rue d'Auteuil par un décret du 27 janvier 1876 sur l'emprise d'une partie de la rue de la Municipalité ; elle s'appelle alors « rue de la Mire » puis devient la « rue du Point-du-Jour » et enfin la « rue Théophile-Gautier » ;
• par décret du 10 juillet 1882, elle est prolongée entre les rues François-Gérard et du Père-Brottier et la rue Gros.

Le 6 août 1918, durant la première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose au n^o 10 « rue Théophile-Gautier »[2].

Elle prend sa dénomination actuelle, et son statut d'avenue, par un décret du 17 mars 1933.

• N^os 18-20 : immeuble à façade de briques rouges et beiges, agrémentée de bow-windows blancs construit par l’architecte Charles Blanche en 1899.
• N^os 21-23 : immeubles construits par l'architecte Deneu de Montbrun en 1907.
• N^os 28-30 : immeuble à l’angle de l’avenue de l'Abbé-Roussel, à la façade parée de briques rouges et beiges et dotée de bow-windows blancs, construit par l’architecte Charles Blanche en 1905[3].
• N^o 38 : l'écrivain François Mauriac vécut à ce numéro de 1931 à sa mort, en 1970[4]. Une plaque lui rend hommage.
• N^os 46-50 : siège de NRJ 12.
• N^os 55-57 : immeuble construit par l'architecte malouin Henry Auffret, donnant sur le 31, rue de Rémusat, comprenant huit étages et haut de 27 mètres. Le n^o 57 était auparavant l'adresse d'un hôtel particulier acquis en 1786 par Antoine-César de Choiseul-Praslin[1] - [5] et inhumé au Panthéon.
• Au croisement avec le 2 rue d'Auteuil : une plaque commémorative apposée sur l’immeuble indique : « Ici s’élevait une maison de campagne habitée par Molière vers 1677 »[6].

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  Immeuble de 1899 situé à l'angle de l'avenue de l'Abbé-Roussel et de l'avenue Théophile-Gautier.
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  Plaque au n^o 38.
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  Siège de NRJ 12 aux n^os 46-50.
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