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Avenue Ingres

L'avenue Ingres est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.

16e arrt
Avenue Ingres
Voir la photo.
Vue en direction de la chaussée de la Muette.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 16e
Quartier Muette
Début Chaussée de la Muette
Fin 35, boulevard Suchet, au niveau de la porte de Passy
Morphologie
Longueur 420 m
Largeur 30 m
Historique
DĂ©nomination 1864
Ancien nom Avenue de Boulogne
Boulevard Rossini
GĂ©ocodification
Ville de Paris 4625
DGI 4716
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Avenue Ingres
GĂ©olocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 16e arrondissement de Paris)
Avenue Ingres
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Situation et accès

Plan du jardin du Ranelagh. L'avenue est au sud.

L'avenue Ingres est une voie publique située dans le 16e arrondissement de Paris. Elle débute au carrefour de la chaussée de la Muette, de l'avenue du Ranelagh et l'avenue Prudhon et se termine au 35, boulevard Suchet, au niveau de la porte de Passy.

L'avenue traverse, de son début jusqu'au carrefour avec l'avenue Raphaël, le jardin du Ranelagh. Elle n'est donc pas lotie d'immeubles sur la majorité de son parcours mais seulement sur sa partie sud-ouest. À proximité, au sud de l'avenue, se trouve l'ancien chemin de fer de la Petite Ceinture dont une partie est devenue aujourd'hui la promenade de la Petite Ceinture du 16e. Un accès à cette promenade existe à côté du carrefour avec l'avenue Raphaël.

La voie piĂ©tonne sur le cĂ´tĂ© nord de l'avenue, entre son dĂ©but et l'avenue RaphaĂ«l, porte le nom d'« allĂ©e Davia ». La voie parallèle, cĂ´tĂ© sud, porte d'« allĂ©e Jean-Sablon Â».

Le quartier est desservi par la ligne (M) (9) aux stations La Muette et Ranelagh, ainsi que par les lignes de bus RATP 32 70.

Origine du nom

Ingres, Autoportrait.

Elle porte le nom du peintre français Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867).

Historique

Cette voie, autrefois située sur le territoire de l'ancienne commune de Passy, est ouverte par la Ville de Paris sur des terrains détachés du bois de Boulogne et prend successivement les noms d'« avenue de Boulogne » et de « boulevard Rossini ».

En octobre 1896, à l'occasion de leur visite en France, le tsar russe Nicolas II et son épouse Alexandra arrivent gare de Passy-la-Muette, située le long du jardin. Le général Saussier et les officiers de son état-major, placés à l'angle de l'avenue Prudhon et de l'avenue Ingres, sont salués par le couple impérial et le président de la République française Félix Faure. L'hymne russe et La Marseillaise sont joués. Ces voies se situent sur le passage du trajet devant les conduire à l'ambassade de Russie[1].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Détail de l'entrée du no 10.
Vue générale du no 10.
  • Petite Ceinture du 16e.
  • No 1 (dĂ©moli) : hĂ´tel particulier construit en 1884 par l’architecte Anatole Caligny pour un membre de la famille Leprince-Ringuet[2]. En 1929, il est louĂ© par un jeune directeur de banque et administrateur de sociĂ©tĂ© minière pour la somme de 70 000 francs par mois. Le nouvel occupant des lieux s’installe dans « un hĂ´tel particulier Ă  trois Ă©tages entourĂ© d’un vaste jardin et pourvu d’un garage contenant trois autos de luxe ». Le banquier se met Ă  dĂ©corer l’hĂ´tel « de tapisseries somptueuses, d’objets d’art de toute nature » et installe au second Ă©tage un « bar ultramoderne » mais le jeune financier est Ă©galement, Ă  la mĂŞme Ă©poque, l’objet d’une enquĂŞte judiciaire, au terme de laquelle il doit finalement quitter « son hĂ´tel somptueux pour une cellule sans confort de la prison de la SantĂ© »[3]. En 1930, l’hĂ´tel particulier est mis en vente, « suite faillite », pour la somme de 3 000 000 francs. Il est ainsi dĂ©crit : « 650 m2 », « magnifiquement dĂ©corĂ© », « tout Ă  neuf »[4].
  • No 2 : c'est Ă  cette adresse que meurt le musicien Rossini le dans une villa qui n’existe plus aujourd’hui mais dont Le Monde illustrĂ© du 21 novembre de la mĂŞme annĂ©e reproduit une gravure[5]. En 1903 est construit Ă  ce numĂ©ro un immeuble signĂ© par l'architecte Albert SĂ©lonier, dont le nom est gravĂ© en façade.
  • No 10 (et 35, boulevard Suchet) : immeuble construit en 1897 par l’architecte Charles Blanche[6], qui y habite[7].

Références

  1. « Le Pays : journal des volontés de la France », sur Gallica, (consulté le ).
  2. Dictionnaire des noms d’architectes des constructions élevées à Paris aux XIXe et XXe siècles. Période 1876-1899, 1990 (ISBN 978-2908872002).
  3. « Le dernier krach financier : le jeune banquier Marcel Meurisse voyait grand », La Dépêche, 10 février 1929, sur RetroNews.
  4. La Liberté, 28 juin 1930, sur RetroNews.
  5. « La villa Rossini », Le Monde illustré, 21 novembre 1868, sur RetroNews.
  6. Demandes de permis de construire parisiens, volume 6, Archives départementales de Paris.
  7. Archives départementales de Paris, 3589W 278.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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