Avenue Émile-Deschanel
L'avenue Émile-Deschanel est une voie du 7e arrondissement de Paris, en France.
7e arrt Avenue Émile-Deschanel
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Situation | |||
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Arrondissement | 7e | ||
Quartier | Gros-Caillou | ||
DĂ©but | Avenue Joseph-Bouvard | ||
Fin | 9, rue Savorgnan-de-Brazza | ||
Morphologie | |||
Longueur | 330 m | ||
Largeur | 25 m | ||
Historique | |||
DĂ©nomination | 1912 | ||
Ancien nom | Avenue Élisée-Reclus | ||
GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 3252 | ||
DGI | 3217 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 7e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
L'avenue Émile-Deschanel est une voie publique située dans le 7e arrondissement de Paris. Elle débute à l'avenue Joseph-Bouvard et se termine au 9, rue Savorgnan-de-Brazza.
Les douze bâtiments alignés du côté ouest de l'avenue donnent, à l'arrière, sur le Champ-de-Mars. Avec 1 080 m2, le no 20 est celui qui a la plus vaste emprise au sol[Note 1].
Le quartier est desservi par la ligne   à la station École Militaire, ainsi que par les lignes de bus RATP 42 69 80 86.
Origine du nom
Elle porte le nom d'Émile Deschanel (1819-1904), député de la Seine, littérateur et professeur au Collège de France.
Historique
La voie est créée en 1907 lors du réaménagement du Champ-de-Mars sous le nom d'« avenue Élisée-Reclus » ; elle prend son nom actuel en 1912.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 2 : hôtel dit de Fleury ; hôtel particulier de 600 m2 de type néoclassique construit en 1912[1]. Il appartient en 1921 à la vicomtesse de Fleury[2], d'où son nom. Plus récemment, il a pour propriétaire un membre de la famille régnante du Qatar, qui y installe une piscine au sous-sol. En 2020, il est acquis pour un montant de 70 millions d'euros, par l'Américain d'origine ukrainienne Jan Koum, cofondateur du service de messagerie WhatsApp. En 2022, le nouveau propriétaire fait entreprendre des travaux de restauration et de décoration de l'hôtel qui doivent durer au moins jusqu'en 2025[3].
- No 3 : immeuble de tendance architecturale appartenant Ă l'Ă©clectisme est construit en 1908 par l'architecte Aristide Daniel (1876-1938)[4].
- No 4 : hôtel particulier de style Louis XVI construit en 1909 par l'architecte René Sergent (1865-1927) pour le couturier Jean-Philippe Worth (1856-1926)[5] - [6], fils de Charles Frederick Worth (1825-1895), racheté ensuite par Hippolyte Worms (1889-1962).
- No 5 (angle rue Marinoni) : immeuble construit en 1908 par l'architecte Aristide Daniel[7] ; l'essayiste et critique français Gérard Bauër (1888-1967) a passé ses dernières années à cette adresse, comme le signale une plaque en façade.
- No 8 : résidence de l'ambassadeur du grand-duché de Luxembourg. Le , le chirurgien Antonin Gosset y décède à son domicile[8].
- No 9 : immeuble de sept Ă©tages construit en 1911 par l'architecte Aristide Daniel[9].
- No 11 bis : immeuble de six étages construit en 1911 par l'architecte Aristide Daniel[10]. L'acteur et réalisateur Max Linder (1883-1925) a résidé à cette adresse quelque temps avant sa mort[11].
- No 15 : immeuble construit en 1909 par l'architecte Georges Guyon (1850-1915)[12].
- No 17 : le compositeur Xavier Leroux (1863-1919) a vécu jusqu'à sa mort à cette adresse[13].
- No 20 : hôtel particulier de 1 600 m2 habitables construit en 1912 acheté en par le roi du Maroc, Mohammed VI, pour une somme évaluée à 80 millions d'euros ; l'ensemble se compose de trois niveaux de 500 m2 chacun et d'un penthouse au dernier étage, d'un jardin et d'une terrasse ; ce bien appartenait depuis 1988 à un membre de la famille royale d'Arabie saoudite[14].
- No 21 : immeuble de six Ă©tages construit en 1910 par l'architecte Achille Champy (1868-1948)[15].
- No 22 : immeuble de cinq Ă©tages construit en 1912 par l'architecte Pierre Humbert (1848-1919)[16].
- No 23 : immeuble de rapport construit vers 1910 par l'architecte décorateur Louis Süe (1875-1968) en collaboration avec l'architecte Paul Huillard (en) (1875-1966).
- No 24 : immeuble de quatre Ă©tages construit en 1928 par l'architecte Charles Thomas (1897-1967)[17].
Galerie
- No 2.
- No 4.
- No 5.
- No 20.
Notes et références
- Notes
- Plan cadastral, sur cadastre.gouv.fr.
- Références
- « 2, avenue Émile-Deschanel », sur bercail.com, (consulté le ).
- Gaston Calmette (1858-1914) (dir.), « Bienfaisance en l'hôtel de la vicomtesse Fleury », Le Figaro, Paris, Gallica, no 101,‎ , p. 2 / 4 (ISSN 0182-5852, BNF 34355551, présentation en ligne, lire en ligne, consulté le ).
- Marine Richard, « Cet hôtel particulier parisien va largement dépasser les 100 000 €/m2 », sur Le Figaro immobilier, (consulté le ).
- « 3, avenue Émile Deschanel », sur PSS-Archi (consulté le )..
- « Fonds René Sergent (1865-1927) », sur Cité de l'architecture et du patrimoine (consulté le ).
- Simon Texier, Grammaire de l’architecture, XXe-XXIe siècles, Parigramme, 2009 (ISBN 978-2-84096-612-8).
- « 5, avenue Émile Deschanel », sur PSS-Archi (consulté le )..
- « Antonin Louis Charles Sébastien Gosset », base Léonore, ministère français de la Culture : Courrier notarial (page 4) (consulté le ).
- « 9, avenue Émile Deschanel », sur PSS-Archi (consulté le )..
- « 11 bis, avenue Émile Deschanel », sur PSS-Archi (consulté le )..
- (d)2017">(en) Snorre Smári Mathiesen (d) , Max Linder: Father of Film Comedy [« Max Linder : père de la comédie cinématographique »], Albany (Géorgie), BearManor Media (d) , , 198 p., 15,24 × 22,86 cm (ISBN 978-1629332079, OCLC 1022078144, présentation en ligne, lire en ligne ), p. 187.
- « 15, avenue Émile Deschanel », sur PSS-Archi (consulté le )..
- « Xavier Leroux (1863-1919) : acte de décès no 276 (vue 6/31) », sur Archives de Paris 7e, (consulté le ).
- Guillaume Errard, « Les coulisses de la vente d’un hôtel particulier parisien au roi du Maroc », sur Le Figaro immobilier, (consulté le ).
- « 21, avenue Émile Deschanel », sur PSS-Archi (consulté le )..
- « 22, avenue Émile Deschanel », sur PSS-Archi (consulté le )..
- « 24, avenue Émile Deschanel », sur PSS-Archi (consulté le )..
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Recherche des rues de Paris : avenue Émile Deschanel », sur Mairie de Paris, (version du 3 mars 2016 sur Internet Archive) (consulté le ).