Augustin Chedaneau
Augustin Roland Jean André Faustin Chedaneau, né le aux Sables-d'Olonne et décédé le à Salles-de-Villefagnan, était un homme politique français.
Augustin Roland Jean André Faustin Chedaneau | |
Fonctions | |
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Député de la Charente | |
– (1 an et 16 jours) |
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Gouvernement | Assemblée législative |
Député à la Convention nationale | |
– (3 ans, 1 mois et 21 jours) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Sables-d'Olonne (Vendée) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Salles-de-Villefagnan (Charente) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Modérés |
Profession | Secrétaire greffier Administrateur |
députés de la Charente | |
Biographie
Chedaneau exerce la profession d'administrateur de l'hôpital de Ruffec lorsque les électeurs de la Charente le porte à la députation le , avec 183 voix sur 327 votants.
Il siège avec la majorité de l'Assemblée législative sans apparaître à la tribune.
Le , il est réélu à la Convention avec 268 voix sur 544 votants. Député effacé par excellence, Chedaneau ne prend la parole qu'au moment du procès de Louis XVI. Il y vote contre l'appel au peuple, pour la peine de mort et pour le sursis. On peut déceler cependant chez lui des positions assez avancées, puisqu'il vote contre la mise en accusation de Marat et contre la Commission girondine des Douze. Il participe à quelques travaux internes, puisqu'il est élu fin 1792 au Comité de liquidation et examen de comptes.
Après la session conventionnelle, Chedaneau devient commissaire du Directoire, puis receveur en Charente. Il donne sa démission au moment du 18 brumaire et rentre ensuite dans la vie privée. Aux Cent-Jours, il accepte les fonctions de conseiller d'arrondissement qui lui sont retirées au moment de la Seconde Restauration.
Bien que non atteint par la loi contre les régicides de 1816, il part en exil à Brünn en Moravie, et ne revient en France que deux années plus tard.
Il meurt à l'âge de 90 ans en 1850.
Source
- « Augustin Chedaneau », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]