Auguste de Molins
Auguste de Molins est un peintre, animalier, suisse né en 1821 à Lausanne, mort dans la même ville en 1890[1]. Bien que son style soit assez éloigné des impressionnistes, il a exposé aux côtés des peintres de l'école de Barbizon dès 1871 et des impressionnistes dès 1872[2].
Naissance | |
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Décès |
(Ă 69 ans) Lausanne |
Nom de naissance |
Auguste de Molins |
Nationalité |
Suisse |
Activité | |
Maître | |
Mouvement |
Scène de chasse à courre, Rendez-vous de chasse, Relais de chiens |
Biographie
Élève de Victor Chavet à Genève, il travaille en France où il a participé au Salon en 1850 et 1870[3]. Pendant la guerre franco-allemande de 1870, Durand-Ruel loue une galerie à Londres où il expose les œuvres des artistes réfugiés et celle emportées en hâte de Paris. Auguste de Molins y expose ses tableaux en 1871 et 1872 avec les peintres de Barbizon et les impressionnistes.
En 1874, il participe à la Première exposition des peintres impressionnistes [4] chez Nadar qui fait son portrait. Il est parmi les très rares élus qui reçoivent les éloges de la critique avec Léon-Auguste Ottin : dans La Presse, Émile Cardon écrit le « Messieurs Brandon, Cals, de Molins ne sauraient sans injustice être considérés comme des adeptes de « l'école nouvelle ». Nous ne nous occuperons donc ici ni d'eux ni de leurs œuvres, assurés de les retrouver au palais des Champs-Élysée ou rue Le Peletier[5] - [6] ».
Il a acheté à Auguste Renoir La Grisette, et achète encore deux toiles du maître lors de la vente impressionniste du à l'Hôtel Drouot : Grand vent paysage, et Femme en promenade[7].
Par la suite, il enseigne la peinture et le dessin à Lausanne. Germain Nouveau, (ami de Verlaine) écrit de Londres à Jean Richepin : « Pas fort Turner, un peintre anglais auquel Molins eût refusé des leçons de clair de lune[2], jugement d'autant plus injuste que Monet a tiré son inspiration de Turner pour son tableau Impression, soleil levant qui devait donner son nom au mouvement par le biais de la presse[8]. »
Ĺ’uvres
Les œuvres d'Auguste de Molins sont exposées au Musée de Neuchâtel. Ses scènes de chasse et paysages passent en vente, notamment Chiens cherchant sur la piste, Rendez-vous de chasse à courre[9].
À la première exposition impressionniste, de Molins expose : no 92 : The Coming storm [10], N°93 : Rendez-vous de chasse, N° 94 : Relais de chiens, N°94 bis, Rendez-vous de chasse[11]
Bibliographie
- Sophie Monneret, L'Impressionnisme et son Ă©poque, vol. II, t. I, Paris, Robert Laffont, , 997 p. (ISBN 978-2-221-05412-3)
- Sophie Monneret, L'Impressionnisme et son Ă©poque : dictionnaire international, vol. II, t. II, Paris, Robert Laffont, , 1185 p. (ISBN 978-2-221-05413-0)
- Gérald Schurr, Les petits maîtres de la peinture, 1820-1920, valeur de demain, vol. VII, t. IV, Paris, Éditions de l’amateur, , 160 p. (ISBN 978-2-85917-009-7)
Notes et références
- Dictionnaire historique de la Suisse
- Monneret 1987, p. 538
- (en) « Auguste de Molins », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
- Dictionnaire historique de la Suisse
- texte en anglais 4e paragraphe
- en français Émile Cardon colonne de gauche sur Gallica
- Schurr 1979, p. 84
- Monneret 1987, p. 993
- tableaux sur Miraibilis
- voir en ligne p. 151
- Monneret 1987, p. 234
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Chasse Ă courre chez Christie's
- Scène de chasse à courre chez Daguerre
- La Chasse chez The Saleroom
- Auguste de Molins sur Artnet