Auguste Lebras
Auguste Lebras, né le à Lorient et mort le à Paris, est un poète et auteur dramatique français.
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(Ă 21 ans) Paris |
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Biographie
Il se suicide au 58, rue de Bondi, avec Victor Escousse, le , par asphyxie[1], après l'échec de leur drame Raymond créé le au théâtre de la Gaîté[2]. Ce suicide fait grand bruits dans la presse d'autant plus qu'Escousse avait laissé un message l'annonçant[3].
Béranger, ami des deux auteurs, compose alors la chanson Le Suicide[4]. Honoré de Balzac écrit à leur sujet : « Escousse et Lebras sont morts victimes, comme bien des jeunes gens, du désenchantement de leur époque. Ils sont morts parce qu'ils n'ont rien trouvé à faire dans ce monde, au milieu de cette société, telle que les quarante dernières années nous l'ont faite... »[5]. Alfred de Musset évoque aussi ce suicide dans Rolla[6] et Alfred de Vigny semble s'en inspirer pour écrire Chatterton[7].
Ĺ’uvres
- Les Trois Règnes, poème, suivi de Un mot à Béranger, 1829
- Raymond, ou l'Héritage du naufragé, drame en trois actes, avec Escousse, 1832
- Georges ou le Criminel par amour, drame en trois actes, avec Frédéric Gaillardet, Alexandre-Marie Maréchalle, posth., 1833
Notes et références
- Pascal Brissette, La malédiction littéraire : du poète crotté au génie malheureux, 2005, p. 306
- osé-Luis Diaz,André Guyaux et all. Illusions perdues : actes du colloque de la Sorbonne des 1er et 2 décembre 2003, p. 29
- Publié dans la Chronique de la Revue de Paris le 19 février 1932, p. 189 et dans L'Européen du 25 février, p. 208
- Béranger, Œuvres complètes, tome.3, Perrotin, 1834, p. 51-55.
- H. de Balzac, article dans La Mode du 25 février 1832, p. 183-184
- Rolla, in Revue des Deux Mondes, 15 août 1833, p. 386
- Voir Le Voleur du 15 février 1835, p. 142 ou Le Protée, mars 1835, p. 116-117