Aubelin Jolicoeur
Aubelin Jolicoeur né le [1] et mort le , est un journaliste, chroniqueur et ministre haïtien.
Aubelin Jolicoeur | |
Aubelin Jolicoeur en 1992. | |
Fonctions | |
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Secrétaire d'Etat de l'Information et de la Coordination | |
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Président | Henri Namphy |
Gouvernement | Conseil national de Gouvernement |
Prédécesseur | Fritz Antoine |
Directeur général de l'Office national du Tourisme | |
– | |
Président | Henri Namphy |
Biographie | |
Nom de naissance | Aubelin Jolicoeur |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Jacmel (Haïti) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Jacmel (Haïti) |
Nationalité | Haïtienne |
Conjoint | Claire Sirois |
Profession | Journaliste |
Biographie
Aubelin Jolicoeur naît en 1924 dans la ville de Jacmel. Il a deux passions, le journalisme et l'Art. Il est un grand collectionneur de peintures haïtiennes. L'écrivain haïtien, Jean Métellus, a l'occasion de rencontrer Aubelin Jolicoeur à Paris dans des salons parisiens. Jean Métellus rappelle que, lors de son voyage à Haïti, André Malraux, Ministre de la Culture français, compara la galerie d'art d'Aubelin Jolicoeur à un musée[2]. Il est le plus ancien journaliste du grand quotidien haïtien Le Nouvelliste en débutant dans ce journal après la Seconde Guerre mondiale.
Il assure la rubrique "Choses et gens", résolument tournée vers les fastes de la mondanité, les délices de la jet-set haïtienne, la vie des célébrités étrangères de passage en Haïti; mais aussi l'éloge du savoir, du capital culturel, des préoccupations sociales, des réflexions philosophiques et les vertus de la société traditionnelle haïtienne[3].
Aubelin Jolicoeur est reconnaissable à sa canne sculptée et souvent vêtu de blanc. En quête de reportages, de rencontres et d'entretiens, il est devenu un "boulevardier" d'Haïti. Max Chauvet, directeur du plus ancien quotidien d'Haïti Le Nouvelliste, rendit hommage à son humanisme, et à sa générosité intellectuelle.
Il devient directeur de l'Office de tourisme d'Haïti en poste à Port-au-Prince sous le régime des Duvalier (père et fils)[4].
En 1986, après la chute de la dictature des Duvalier, il est nommé Ministre de l'Information sous le régime de Henri Namphy.
Sous le nom de "Petit Pierre", Jolicoeur est le héros d'un livre de Jean Raspail[5].
Il a inspiré le personnage du même nom (Petit Pierre) dans le roman "Les Comédiens" de Graham Greene dont on a tiré un film.
Aubelin Jolicoeur meurt le 14 février 2005 à Jacmel.