Accueil🇫🇷Chercher

Atomic Games

Atomic Games est un studio amĂ©ricain de dĂ©veloppement de jeux vidĂ©o, basĂ©e Ă  Austin, au Texas, qui s'est spĂ©cialisĂ© dans les wargames. Il est principalement connu pour la rĂ©alisation des sĂ©ries Close Combat et V for Victory.

Atomic Games
Création
Disparition mai 2011
Fondateurs Keith Zabalaoui
Siège social Minneapolis
Activité Industrie vidéoludique
Effectif 3 (1991)
30 (2000)[1]
Site web www.atomicgames.com

Historique

La sociĂ©tĂ© est fondĂ©e par Keith Zabalaoui en 1989[2]. Le premier jeu dĂ©veloppĂ© par le studio, qui compte Ă  l'Ă©poque trois employĂ©s, est le wargame V for Victory: Utah Beach qui est publiĂ© par Three-Sixty Pacific en 1991[1]. Surfant sur son relatif succès, le studio s’appuie sur son moteur de jeu pour en dĂ©velopper trois suites, V for Victory: Velikiye Luki (1992), V for Victory: Market Garden (1993) et V for Victory: Gold-Juno-Sword (1993), Ă©galement publiĂ©es par Three-Sixty Pacific et qui transpose son système de jeu sur le front de l’Est et Ă  l’opĂ©ration Market Garden[3]. En 1993, Three-Sixty Pacific se retrouve en difficultĂ© financière suite Ă  l’échec commercial des jeux Patriot (1992) et Theatre of War (1992). En septembre, l’éditeur est ainsi dans l’incapacitĂ© de couvrir ses frais de dĂ©veloppement, mais aussi d’assumer le payement des royalties Ă  Atomic Games pour la sĂ©rie V for Victory, ce qui dĂ©bouche sur un diffĂ©rend sur la licence de la sĂ©rie[4]. Atomic Games continue nĂ©anmoins de s’appuyer sur le moteur de jeu de V for Victory pour dĂ©velopper une nouvelle sĂ©rie de wargames, connue sous le nom de World at War, et qui inclut notamment Operation Crusader (1994), D-Day: America Invades (1995) et Stalingrad (1995), tous publiĂ©s par Avalon Hill[5]. Dans le cadre de cette collaboration, Avalon Hill propose au studio de travailler sur une version informatique de leur jeu de guerre Advanced Squad Leader. Atomic Games prĂ©sente alors Ă  l'Ă©diteur un projet initiĂ© Ă  l'Ă©poque de leur collaboration avec Three-Sixty Pacific et connu sous le nom de « projet X ». Bien que celui-ci n’ait pas grand-chose Ă  voir avec Squad Leader, Avalon Hill se montre intĂ©ressĂ© et les deux sociĂ©tĂ©s signent finalement un contrat pour le dĂ©veloppement et la publication d’un nouveau titre, qu'ils baptisent Beyond Squad Leader pour conserver la filiation avec Squad Leader tout en mettant en avant leurs diffĂ©rences. Le jeu n’est finalement pas Ă©ditĂ© par Avalon Hill et c’est Microsoft qui, après avoir contactĂ© le studio, le publie en 1996 sur PC et sur Macintosh[1]. Avec 200 000 copies vendues, soit plus que les ventes cumulĂ©s des sept prĂ©cĂ©dents jeux du studio, celui-ci est un succès sans prĂ©cĂ©dent pour Atomic Games[1] - [6]. Surfant sur le succès de Close Combat, le studio s'appuie sur son moteur de jeu pour en dĂ©veloppement plusieurs suites. Les deux premières, Close Combat : Un pont trop loin (1997) et Close Combat III : Le Front russe (1998) sont publiĂ©es par Microsoft et retracent respectivement l’opĂ©ration Market Garden et les opĂ©rations sur le front de l’Est de la Seconde Guerre mondiale[1]. Les suivantes, Close Combat IV : La Bataille des Ardennes (1999) et Close Combat : Invasion Normandie (2000), sont publiĂ©es par Strategic Simulations et simulent respectivement la bataille des Ardennes et la bataille de Normandie[1]. Après les cinq jeux de la sĂ©rie originale, Atomic Games dĂ©veloppe notamment un logiciel de combat basĂ© sur le moteur de Close Combat pour le compte de l’United States Navy, destinĂ© Ă  entrainer les soldats aux manĹ“uvres tactiques[1].

En décembre 2000, à cause de l'annulation d'un projet intitulé Hammer's Slammers, Atomic Games est vidé de ses effectifs n'y restant que les trois cadres[7] - [8].

Le 6 mai 2005, Atomic Games est acquis par Destineer. Il collabore avec ce dernier pour le développement de Close Combat: Red Phoenix (annulé a posteriori) et Close Combat: First to Fight.

Toutefois, en août 2009, Destineer stoppe la collaboration, provoquant à nouveau d'importants licenciements chez Atomic Games[9] - [10] - [11].

En mai 2011, Destineer ferme ses portes en silence, provoquant la fermeture de ses divisions et filiales dont Atomic Games.

Ludographie

Lien externe

Notes et références

  1. Théophile Monnier, « Keith Zabaloui : L'homme qui a inventé Close Combat », Cyberstratège, no 16,‎ , p. 12-14 (ISSN 1280-8199).
  2. (en) Chris Remo, « Interview: Atomic Games' Tamte On New Projects, Return Of Close Combat », sur Gamasutra, .
  3. (en)Evan Brooks, « Brooks' Book of Wargames: 1900-1950, R-Z », Computer Gaming World, no 111,‎ , p. 148.
  4. (en) Tom Frisina, « V for Victory - Continued », PC Gamer US, no 10,‎ , p. 44 (ISSN 1080-4471).
  5. André Bonnet, « Stalingrad : La série World at War », Cyberstratège, no 1,‎ , p. 30-35 (ISSN 1280-8199).
  6. (en) Jason Bates, « Close Combat: The Interview », sur IGN, .
  7. (en) « And another ones gone, another ones gone… [author : arcadian del sol] », sur brokentoys.org (consulté le ).
  8. (en) Trey Walker, « Atomic Games Shuts Down », sur GameSpot, .
  9. (en) David Hinkle, « Rumor : Atomic Games is 'pretty much dead' », sur engadget.com, (consulté le ).
  10. (en) Leigh Alexander, « Atomic Sees Layoffs As Controversial Fallujah Fails To Find Publisher », sur Gamasutra, .
  11. (en) Mike Fahey, « Six Days In Fallujah Causes Casualties At Atomic Games », sur Kotaku, .
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.