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Chambre des députés (Liban)

parlement monocaméral du Liban

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Chambre des députés
(ar) Majlis al-Nuwwab
مجلس النواب

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Sceau de la Chambre des députés.
Présentation
Type Monocaméral
Création
Lieu Beyrouth, Place de l'Étoile
Durée du mandat 4 ans
Présidence
Président Nabih Berri (Amal)
Élection
Vice-président Elie Ferzli
Élection [1]
Structure
Membres 128 députés
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Composition actuelle.
Groupes politiques
Élection
Système électoral Scrutin proportionnel
Dernière élection 6 mai 2018

Bâtiment du Parlement libanais

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Photographie du lieu de réunion.
Divers
Site web lp.gov.lb
Voir aussi Politique au Liban

La Chambre des députés (en arabe : مجلس النواب romanisé : Majlis al-Nuwwab) est l’organe législatif monocaméral du Liban. Les 128 députés sont élus tous les 4 ans, avec la moitié de chrétiens et la moitié de musulmans. En plus de ratifier les lois, ils élisent le président de la République et votent la confiance au gouvernement.

Système électoral

Répartition des sièges par circonscription

La Chambre des députés est l'unique chambre du parlement libanais. À la suite d'un changement de la loi électorale en juin 2017, ses 128 députés sont élus pour quatre ans au scrutin proportionnel dans quinze circonscriptions de cinq à treize sièges, dont sept circonscriptions subdivisées en districts électoraux. Les électeurs ont également la possibilité d'utiliser un vote préférentiel pour un candidat au sein de la liste qu'ils choisissent. L'ensemble des candidats doivent se regrouper dans ces dernières, composées d'un minimum de trois candidats, ce qui rend impossibles les candidatures sans étiquette[2].

En accord avec la pratique libanaise du confessionnalisme politique, les communautés religieuses libanaises se répartissent des sièges réservés dans les différentes circonscriptions suivant leur poids démographique. La répartition des voix se fait à la proportionnelle. Une fois l'ensemble des bulletins de vote dépouillés, le total des votes valides dans chaque circonscription est divisé par le nombre de sièges à pourvoir, ce qui donne en voix le seuil électoral nécessaire pour qu'une liste obtienne un siège. La répartition des sièges se fait entre les listes ayant atteint ce quorum de manière proportionnelle selon le pourcentage de voix obtenu, puis au sein des listes en accord avec les quota confessionnels et le nombre de vote préférentiel obtenus par les candidats[2].

Pour la première fois, les Libanais vivant à l'étranger sont autorisés à participer aux législatives. Bien que la diaspora libanaise soit évaluée à douze millions d’individus, soit le double de la population du Liban même, la plupart ne possèdent plus la nationalité, plusieurs décennies après les vagues d'émigrations ayant touché le pays, et seuls 82 000 s'inscrivent en 2017. Une nouvelle loi électorale prévoyait la création de six nouveaux sièges réservés aux Libanais qui ne résident pas sur le territoire national pour les élections de 2022. La Chambre des députés a toutefois acté, le 20 octobre 2021, que les Libanais résidant à l'étranger voteraient, depuis l'étranger, dans leur circonscription d'origine[3].

Sièges réservés

Article détaillé : Sièges réservés (Liban).

Depuis l'Accord de Taef en 1989, la Chambre des députés doit avoir autant de musulmans que de chrétiens, soit 64 par religion : dont 34 maronites (26,6 %), 8 grec catholiques (6.2%), 27 sunnites (21%), 27 chiites (21%), 14 grec orthodoxes (10.9 %), 8 druzes (6,2%), 2 alaouites (1,5%), 6 arméniens(5 orthodoxes et 1 catholiques) (4.7%), 1 évangélique (0,8%) et 1 autres chrétiens (0.8%).

Malgré le manque d'informations concernant la démographie religieuse du pays (dernier recensement dans les années trente), pour faire la distinction entre les différents confessions, il existe des quotas pour les confessions musulmanes (sunnites, chiites, druzes, alaouites) et 6 des 12 confessions chrétiennes (il existe une place pour les autres chrétiens).

Les juifs libanais sont représentés par le député des « autres chrétiens » par soucis d'équilibre entre les confessions chrétiennes et musulmanes. Le Liban est divisé en 6 mouhafazat.

Président de la Chambre des députés

Le président de la Chambre des députés est — depuis le Pacte national de 1943 (qui constitue une partie non écrite de la Constitution libanaise) — obligatoirement chiite. Il est élu pour 4 ans. Le président actuel est Nabih Berri. Le président de cette chambre dispose d'un pouvoir plus fort que dans d'autres pays, pour pouvoir balancer le pouvoir entre les trois confessions dominantes : maronite (président de la République), sunnite (Premier ministre) et chiite (président de la Chambre des députés).

Bâtiment du parlement

Le bâtiment qui abrite la chambre des députés est situé place de l'Étoile[coord 1] à Beyrouth qui se trouve à quelque 200 mètres à l'ouest de la place des Martyrs. Il fut construit de 1932 à 1935 par l'architecte Mardiros Altounian (en). Avant la guerre civile, le monument accueillait également la Bibliothèque nationale qui rassemblait quelque 20 000 ouvrages qui ont presque tous brûlé pendant le conflit[4].

Composition

Résultats de juin 2005

Résultats de juin 2009

Parti Sièges
COALITION DU 14 MARS 71
Courant du Futur 28
Independants du 14 mars 11
Parti socialiste progressiste 10
Forces libanaises 8
Phalanges libanaises (Parti phalangiste-Kataëb) 5
Hentchak (Parti arménien) 2
Jamaa Islamiya (Liban) (Islamiste) 1
Ramgavar (Parti arménien) 1
Mouvement de la gauche démocratique (Haraket El yasar-el-democrati) 1
Parti national libéral (Parti Al-Ahrar) 1
COALITION DU 8 MARS 57
Courant patriotique libre (le courant aouniste) 18
Hezbollah (Parti islamiste) 13
Mouvement Amal (Haraket Amal) 13
Parti Marada 3
Parti démocratique libanais (Hizb el-democrati el-libnani) 3
Parti Tachnag (Parti arménien) 2
Parti social nationaliste syrien (PNS) 2
Parti Baath (Socialiste pan-arabe) 2
Parti Solidarité (Hezeb el tadamon el-libneni) 1

Résultats de mai 2018

Résultats des législatives libanaises de 2018
Parti Sièges +/–
Courant du futur 20 en diminution 13
Courant patriotique libre 24 en augmentation 6
Mouvement Amal 16 en augmentation 4
Forces libanaises 14 en augmentation 7
Hezbollah 13 en augmentation 3
Parti socialiste progressiste 9 en diminution 1
Mouvement Azm 4 Nv.
Phalanges libanaises 3 en diminution 2
Mouvement marada 3 en stagnation
Parti social nationaliste syrien 3 en augmentation 1
Fédération révolutionnaire arménienne 3 en augmentation 1
Association des projets de bienfaisance islamiques 1 en augmentation 1
Mouvement pour la dignité 1 en augmentation 1
Mouvement pour l'indépendance 1 en augmentation 1
Parti démocratique libanais 1 en diminution 1
Bloc Murr 1 en augmentation 1
Parti du dialogue national 1 en augmentation 1
Association nasseriste populaire 1 en augmentation 1
Parti saaba 1 Nv.
Parti de l'union 1 en augmentation 1
Listes indépendantes 10 -

Diverses contestations

Certains hommes politiques libanais parlent de corruption. Le problème existe aussi au niveau des listes électorales : certains hommes politiques réclament que lorsqu'un candidat est présent sur plusieurs listes, il faudrait, pour comptabiliser le nombre de votes, faire une moyenne et non une accumulation.

Les circonscriptions redécoupées en 2000 par les Syriens pour désavantager les chrétiens est contesté. Ce découpage a avantagé les anti-syriens dans le nord : les zones chrétiennes sont noyées dans la circonscription de Tripoli, majoritairement sunnite.

Féminisation

Lors du scrutin de 2009, quatre femmes sont élues. À celui de 2018, elles sont six sur 128 élus (dont Paula Yacoubian (en), Bahia Hariri et Sethrida Geagea)[5].

Localisation des lieux cités

wikilien alternatif2

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Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes