Arnaud Le Vac

Travaillant dans « un musée d’art contemporain » et dans l'édition, il dirige la collection de poésie et d'essai "Voix au poème" aux éditions du Cygne[1] - [2].

Revuiste, il fonde la revue numérique Le sac du semeur de 2016 à 2020[3]. Il cofonde la revue numérique et papier Le Génie libre en 2021[4]. Et la revue papier L'Oreille voit en 2022[5].

Critique, il publie dans différents webzines et crée le blog Tenir à son langage sur Le Club de Mediapart en 2020[6].

Poète, il publie On ne part pas en 2017, Reprenons les chemins d’ici en 2019, et Tenir le pas gagné en 2023. Dans On ne part pas, l'écriture d’Arnaud Le Vac se dit faire l'expérience d'une « odyssée du sujet[7]. » Dans Reprenons les chemins d'ici, celui-ci se reconnaît dans cette aventure du langage et du sujet comme « un passeur de langage et d’histoire[8]. » Dans Tenir le pas gagné, il poursuit ainsi l'expérience de l'écriture du poème qui est proposée comme « passage de la voix du poète au poème, alchimie du langage et de la vie, écoute du sujet et de son historicité[9]. » Le poète Pascal Boulanger relève l'importance de cette démarche lors de la publication de On ne part pas, qui « fait surgir le réel de sa propre traversée – mobile et singulière, ouverte et inattendue – en étant d'abord disponible à lui-même, libre et ouvert à la sur-prise[10]. » Le critique Jean-Paul Gavard-Perret note à propos de On ne part pas que « pour Arnaud Le Vac, l’Imaginaire est la réalisation de possibles » et fait observer que « les épiphanies passent par tous les processus de création. Si bien que les mots se gonflent de valeur sans pour autant jouer d’effets : ils n’en ont pas besoin. » Et précise ainsi que « les textes poétiques proposent de multiplier les viviers d’illuminations[11]. » Écriture, lors de la publication de Reprenons les chemins d'ici, que le poète Serge Martin associe à celle d'un « phrasé comme un(e) geste sans détour qui vise tout ce qui compte pour tenir voix et relation : "la vie même"[12]. » Et que le poète Laurent Mourey voit dans Tenir le pas gagné comme « une activité de tension vers l'écoute[13] ». Si bien que « L’enjeu est celui du poème engagé ; on l’entend ainsi par ces coupes de phrases – et souvent, cette découpe de la formule théorique –, une diction qui engage à écouter ses propres suspens, mais aussi à chercher à dire pour soi et pour autrui, à travailler le dit par le dire[13]. »

Essayiste, il publie Manifeste pour une poétique de la modernité vers Hugo, Baudelaire, Lautréamont, Rimbaud, Mallarmé, Apollinaire, Breton, Tzara en 2021. Dans cet essai qui questionne la poétique et la modernité et s'efforce de reconnaître le fonctionnement de celle-ci dans l’œuvre de chacun de ces poètes, Arnaud Le Vac élabore une critique du sujet et du poème comme travail du rythme et de la prosodie (prologue Vers la poétique comme rythme et prosodie) en tant que signifiance du poème (épilogue L'originalité du langage comme signifiance du poème) et opérateur de transformation du sujet et du poème[14].

• « Présence éveillée », dans l’anthologie Triages, Voix unes & premières, éd. Tarabuste, 2014.
• « Place à la vie, place à la ville », dans Génération Poésie debout, éd. Le Temps des Cerises, 2017.
• « Les livres et les disques », dans Le Chant du cygne, anthologie 2020, vingt ans de poésie contemporaine, éd. du Cygne, 2020.

• « Brève histoire de la poésie », Ce qui reste, 2014.
• « Ligne de partage », Paysages écrits n°22, 2014.
• « Il n'en faut pas plus », Paysages écrits n°25, 2015.
• « Ne pas suivre les voies ordinaires », (Alain Jouffroy), D'un corps d'écoute : entretien avec Marcelin Pleynet, Paysages écrits n°26, 2015.
• « Je devine et j'ose », inks, Passage d'encres III, 2016.
• « une vie humaine », Résonance générale n°9, L'Atelier du Grand Tétras, 2017.
• « Une aventure intellectuelle vers une poétique du vivre en voix », entretien avec Serge Martin, Le sac du semeur n°3, 2018.
• « Une aventure poétique vers une parole épiphanique du temps » », entretien avec Pascal Boulanger, Le sac du semeur n°4, 2019.
• « Pour une poétique de la modernité vers Baudelaire », Les Cahiers de Tinbad n°8, éd. Tinbad, 2019.
• « De pas en pas vers un passage de voix », Résonance générale n°10, L'Atelier du Grand Tétras, 2019.
• « Hugo à l’œuvre : une modernité en action », Résonance générale n°11, Openedition Hypotheses, 2020.
• « Pour une poétique de la modernité vers Lautréamont », Les Cahiers de Tinbad n°9, éd. Tinbad, 2020.
• « Une expérience toujours nouvelle du langage et de la vie », (Revue) Nu(e), n° 72, Serge Ritman, 2020.
• « Pour une poétique de la modernité vers Rimbaud », Les Cahiers de Tinbad n°10, éd. Tinbad, 2020.
• « Le ciel dans la lumière de janvier et Quel sujet, quel corps », Poetry Sound Library, Zee Maps, 2020.
• « Place de la Bastille », Le Génie libre n°1, 2021.
• « Ta voix, ma voix » et « J'aime cette vie entre toutes », L'Oreille voit n°1, 2022.
• « Faire de ne pas faire », Notre sélection de poèmes, Poèmes d'ici et d'ailleurs, Le Manoir des Poètes, 2022.
• « À l’écart définif », Le Génie libre n°3, 2023.
• « La question du sujet poétique et politique » et « Dans une écoute vision du monde », L'Oreille voit n°2, 2023.

• « Trajectoire déroutée », Sanda Voïca, Poezibao, 2018.
• « L’Impératif de la voix, Serge Martin, Poezibao 2019.
• « Cet oubli maintenant », Laurent Mourey, Recours au Poème, 2020.
• « Itus et reditus suivi d'un entretien avec Claude Minière », Tenir à son langage, Le Club de Mediapart, 2020.
• « L'Intime dense suivi d'un entretien avec Pascal Boulanger », Tenir à son langage, Le Club de Mediapart, 2022.

• Henri Meschonnic

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