Armorial de la croisade des albigeois

bandé d'or et d'azur, à la bordure de gueules

Eudes III fait partie des premiers croisés, présent au conseil de Villeneuve-sur-Yonne. Le duc entreprend cette expédition sans aucun enthousiasme et presque à contrecœur[1] et ne veut rien entreprendre sans l’assentiment royal. Il prend part au sac de Béziers. Dans un traité de juillet 1209, Eudes et le comte Hervé[2] font serment de protéger et de garder fidèlement les habitants de Narbonne avec tous leurs biens[3] Eudes s’oppose fermement à la destruction de la cité. Pressenti par Arnaud pour prendre la souveraineté des territoires conquis, le duc de Bourgogne aurait eu cette réponse : « J’ai assez de terres et de seigneuries sans prendre celle-là et sans déshonorer le vicomte, car on lui a fait déjà assez de mal sans le priver de son héritage[4] ». Eudes décide de s’en prendre au château de Cabaret, à quelques lieues de Carcassonne. Devant l’opiniâtreté de la résistance, il abandonne et décide trois jours après de reprendre le chemin qui le ramène en Bourgogne.

Il se joint à la croisade en 1208, en partie poussé par le pape qui lui avait accordé une dispense de consanguinité à contrecœur. Aux côtés entre autres de son voisin et rival le duc Eudes III de Bourgogne, il participa aux prises de Béziers et de Carcassonne, mais refuse la possession des vicomtés de Béziers et de Carcassonne qui lui avaient été proposés. Les quarante jours de services écoulés, il refuse de combattre plus longtemps pour la croisade et retourne dans son comté[5]. Il combat également plus tard au siège de Marmande[6].

également comte de Nevers jusqu'en 1199, seigneur de Courtenay (1183-1219) et enfin empereur latin de Constantinople (1216-1219).

d'or à trois tourteaux de gueules

Il participe au sac de Béziers, aux sièges de Carcassonne et de Lavaur.

de gueules aux trois pals vairé d'argent et d'azur, au chef d'or

d'azur à six besans d'argent posés 3, 2 et 1 au chef d'or

D'argent à la bande d'azur accompagnée de deux lions du même

de gueules au lion d'argent à la queue fourchée

D'or au lion de sable armé et lampassé de gueules, brisé d'un lambel de cinq pendants du même brochant sur le lion

de gueules à trois étoiles d'or

d'autres disent : d'argent à un lion de gueules[7]

de gueules au lion d'argent à la queue fourchée

de gueules au lion d'argent à la queue fourchée, brisé d'un lambel de cinq pendants d'azur brochant sur le lion

D'or à trois chevrons de sable

d'or à la croix de gueules cantonnée de quatre alérions d'azur

Selon l'Historia Abligensis, il portait les mêmes armoiries que son frère

de gueules au lion d'argent à la queue fourchée

de gueules au lion d'argent à la queue fourchée

échiqueté d'or et d'azur, à la bordure de gueules

présent en 1210

d'or aux trois bandes d'azur à la bordure de gueules

présent en 1210

fascé de vair et de gueules

présent en 1211

d’azur semé de croisettes d’or aux deux bars adossés du second

présent en 1211