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Arbinda (Burkina Faso)

Arbinda (ou Aribinda) est un village du dĂ©partement et la commune d’Arbinda dont il est le chef-lieu, situĂ© dans la province du Soum et la rĂ©gion du Sahel au Burkina Faso. En 2012, le village comptait 9 790 habitants[1].

Arbinda
Aribinda
Administration
Pays Drapeau du Burkina Faso Burkina Faso
RĂ©gion Sahel
Province Soum
DĂ©partement
ou commune
Arbinda
DĂ©mographie
Population 9 790 hab. (2012)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 14° 13′ 45″ nord, 0° 51′ 48″ ouest
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : Burkina Faso
Voir sur la carte topographique du Burkina Faso
Arbinda
GĂ©olocalisation sur la carte : Burkina Faso
Voir sur la carte administrative du Burkina Faso
Arbinda

    GĂ©ographie

    Il s'agit d'une rĂ©gion rurale se situant Ă  la limite sud de la RĂ©serve sylvo-pastorale et partielle de faune du Sahel, la plus grande rĂ©serve naturelle, classĂ©e partielle, du Burkina Faso avec ses 16 000 km2.

    La commune est traversée par la route nationale 23.

    Attaque déjouée du 2 au 3 mai 2023

    Les services de renseignement burkinabè ont contribué à enrayer une attaque de grande envergure dans la nuit du 2 au 3 mai 2023 qui visait probablement Arbinda dans la province du Soum, au nord du pays.

    Selon les sources de l’AIB, ils font filer une bande de terroristes en provenance du Niger jusqu’au niveau de l’axe Belehede-Arbinda[2].

    Histoire

    Quelques vagues hypothèses sur l'histoire d'Aribinda ont été proposées par Yves Urvoy dans un article[3], ainsi que des relevés d'art rupestre. Jean Rouch a publié un article[4] plus précis à ce sujet.

    Début avril 2019, 62 personnes ont été tuées en trois jours lors d’attaques djihadistes suivies d’affrontements intercommunautaires dans la commune, « 32 du fait des terroristes », et « 30 du fait des conflits communautaires », selon le gouvernement[5].

    Le dimanche , 19 habitants d’Arbinda avaient été tués lors d’un assaut mené en plein jour par plusieurs dizaines d’hommes armés[6].

    Le matin du , trente-cinq civils dont 31 femmes et sept membres des Forces armées du Burkina Faso (4 militaires et 3 gendarmes) ont été tués, six civils et une vingtaine de soldats blessés, lors d'attaques djihadistes déclenchées simultanément contre un détachement militaire et des civils à proximité de la ville à partir de 6 h. L'attaque de trois heures a été repoussée avec l'appui de l’aviation[7].

    L'armée déclare dans un communiqué que 80 rebelles ont été tués lors de ces affrontements et une centaine de motos utilisées par les assaillants abandonnées[8]

    Notes et références

    1. « World Gazetteer » [archive du ]
    2. « Sur diverses formules obtenues dans le deuxième paragraphe », dans Oeuvres complètes, Cambridge University Press, (lire en ligne), p. 94–110
    3. Yves Urvoy, « Gravures rupestres dans l'Aribinda (Boucle du Niger) », Journal de la Société des Africanistes, no 11,‎ , p. 1-5
    4. Jean Rouch, « Restes anciens et gravures rupestres d'Aribinda », Etudes Voltaïques, no Mémoire 2 Nouvelle série,‎ , p. 61-70
    5. « Le Burkina Faso en deuil à Noël après la pire attaque djihadiste depuis cinq ans », sur Le Monde, (consulté le ).
    6. « Le Burkina Faso en deuil à Noël après la pire attaque jihadiste depuis cinq ans », sur Ouest-France (consulté le ).
    7. « Burkina Faso : 35 civils tués, dont de nombreuses femmes, dans une attaque djihadiste », sur Le Parisien, (consulté le ).
    8. Philippe Chapleau, « Burkina: nouvelle hécatombe dans le nord avec 35 civils et 7 militaires tués », sur Ouest-France, (consulté le ).
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