Aquarium récifal
L'aquarium récifal est un bac marin principalement destiné à héberger des coraux. Il est à mettre en opposition avec un bac fish only, destiné à n'accueillir que des poissons.
Héberger des coraux implique un investissement spécifique eu égard à cette forme de vie particulière.
La lumière
Le brassage
Le récif (et en particulier la crête récifale) est particulièrement brassé par les vagues, qui s'y fracassent. Les coraux durs à petits polypes en particulier se sont tout à fait adaptés à cet environnement, et la puissance de l'eau les débarrassent d'un mucus qu'ils produisent continuellement. On comprendra alors qu'un bac récifal a besoin d'être très largement brassé, sous peine de voir ses occupants s'auto asphyxier. De plus, les bénitiers nécessitent un bon brassage, car ils filtrent l'eau pour se nourrir. On peut donner le chiffre de 20 à 40 fois le volume du bac par heure, ce qui est à mettre en rapport (comme toujours) avec le biotope reproduit (une crête récifale ne se brasse pas comme un lagon ...). Plusieurs outils peuvent être utilisés comme des pompes à courant et des têtes motrices fixées sur divers points d'attache comme la paroi elle-même. Ces outils sont placés de manière à créer plusieurs courants de direction variable. Il existe maintenant des appareils permettant d'alterner les courants afin de recréer les conditions de vie proches de celles rencontrées dans la mer.
Le calcium
La filtration
Micro et nano récifs
On recommande souvent un volume important pour pouvoir se lancer dans l'aquariophilie récifale; néanmoins un nouveau concept a fait son apparition : les micro et nano récifs. Comme leur nom l'indique, il s'agit de recréer un récif dans un volume très restreint (parfois moins de 30 litres). Cela nécessite une adaptation des techniques et des populations par rapport à ce qui se fait en aquarophilie récifale « classique ».
Voir aussi
Articles connexes
- Corail
- Aquarium du palais de la Porte Dorée
- Anna Thynne, connue pour avoir réalisé le premier aquarium récifal stable et durable, en 1846[1]
Références
- William Atford LLoyd, « Aquaria : their Past, Present, and Future », The American Naturalist, Cambridge, MA, The Riverside Press, vol. X, , p. 615 (DOI 10.1086/271750, lire en ligne)