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Après coup (film)

Après coup est un film canadien en langue française de Noël Mitrani, tourné au Québec, sorti en 2017. Le film propose une expérience psychothérapeutique permettant de mettre fin à un état de stress post-traumatique.

Après coup

Réalisation Noël Mitrani
Scénario Noël Mitrani
Acteurs principaux
Sociétés de production Gapian Films
Pays de production Drapeau du Québec Québec (Drapeau du Canada Canada)
Genre Drame
DurĂ©e 94 minutes
Sortie 2017

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Après le décès tragique de la meilleure amie de sa fille, un père rongé par la culpabilité se retrouve en état de stress post-traumatique. D'abord réticent, il accepte de suivre une psychothérapie qui va le bouleverser.

Fiche technique

Distribution

Commentaire

Laurent Lucas et Laurence Dauphinais sur le tournage

Après coup est un film qui porte à réfléchir sur les nouvelles techniques de guérison. L'histoire s’appuie sur deux méthodes de psychothérapie inventées dans les années 1980 et 1990 aux États-Unis. L’EMDR (Eye Movement Desencitization and Reprocessing), découvert par la psychologue Francine Shapiro, qui permet de supprimer les blocages traumatiques par des séries de mouvements oculaires et la CIAM (Communication induite après la mort) issue des travaux de recherche menés sur des vétérans de la guerre du Vietnam par le psychologue américain Allan Botkin[1] - [2].

Concernant sa motivation à faire ce film, le cinéaste a déclaré dans une interview : « Ce film, je l'ai peu intellectualisé car je voulais que ce soit un film émouvant. J’avais envie, dans Après coup, de montrer une famille qui n’est pas dysfonctionnelle car j’ai l’impression qu’aujourd’hui, les films ne nous présentent que des couples ou des familles dysfonctionnelles. Ce film est un peu un film de révolte contre la plupart de la cinématographie actuelle qui est devenue tellement sociétale! Nous ne sommes plus que dans les phénomènes de société, dans ce que j'appellerais la prolongation des médias. Les films aujourd’hui sont quasiment une illustration des infos! Pour moi, ce n’est pas ça le cinéma. J’ai voulu explorer un cinéma existentiel. »[3]

S'exprimant à propos de son rôle dans le film, Laurent Lucas a déclaré : « C'est le film dans lequel la partie émotionnelle a été la plus forte dans tout ce que j’ai fait jusqu’à présent. Sur ce film, il a fallu que je gère le morcellement des émotions, sans rien manquer. Je n'avais jamais joué un personnage qui subit un bouleversement continu. À partir du moment où le drame survient, mon personnage est totalement bouleversé à chaque instant. Ce qui est beau c’est que j’ai ressenti profondément toutes les phases du personnage. »[4]

Critiques

  • Charles-Henri Ramond dans Films du QuĂ©bec : « Mitrani compense la froideur cĂ©rĂ©brale de la seconde moitiĂ© de son film par l'intensitĂ© - et la justesse de ton - de comĂ©diens habitĂ©s, dans des rĂ´les qui auraient pu facilement les emporter dans le pathos et la sur-dramatisation. En tĂŞte de liste, Laurent Lucas est Ă©paulĂ© par la complicitĂ© de Laurence Dauphinais et par Natacha Mitrani, fille du cinĂ©aste. Ce qui n'aurait pu ĂŞtre qu'un drame de plus sur la reconstruction se convertit alors en une quĂŞte intime, une ode Ă  la famille et Ă  la vie rendue originale et attachante par son cĂ´tĂ© mystĂ©rieux »[5].
  • Kevin Halgand dans CinĂ©CinĂ©phile : « Grâce Ă  des choix de mise en scène et de cadres qui n'occultent Ă  aucun moment les personnages d’ordre secondaire, le spectateur va avoir un point de vue global sur la situation de cette famille. Ne pas se contenter de filmer le personnage troublĂ© et torturĂ©, mais Ă©galement montrer sa façon de se comporter avec les siens. Façon de renforcer l’attachement non pas Ă  un personnage, mais bien Ă  toute sa famille, Ă  tous ceux qui l’entourent. MĂŞme si passif, Ă©motionnellement le spectateur reste en activitĂ© et ne cesse de donner intĂ©rieurement son avis sur les actions du protagoniste afin qu’il aille au mieux, afin que lui et sa famille soient heureux. Après Coup est une Ĺ“uvre touchante aux personnages attachants. »[6]
  • Helen Faradji dans Mediafilm : « Sans verser dans le pathos, NoĂ«l Mitrani observe la dĂ©rive d'un père tenaillĂ© par la culpabilitĂ©. Adroite mise en lumière de travaux scientifiques sur la communication avec les morts. RĂ©alisĂ© avec dĂ©licatesse, l'ensemble bĂ©nĂ©ficie de la prestation habitĂ©e de Laurent Lucas. »[7]

Festivals

Notes et références

Liens externes

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