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Aphrophora brevistylata

Aphrophora brevistylata est une espèce éteinte et fossile d'insectes de l'ordre des hémiptères (les hémiptères sont caractérisés par leurs deux paires d'ailes dont l'une, en partie cornée, est transformée en hémiélytre), de la famille des Aphrophoridae dans le genre Aphrophora.

Aphrophora brevistylata
Description de cette image, également commentée ci-après
Aphrophora brevistylata 1937 Nicolas Théobald holotype éch. R799 p. 262 pl.,XIX Hémiptères du Sannoisien de Kleinkembs et Brunnstatt.
33.9–28.1 Ma

Espèce

† Aphrophora brevistylata
Théobald, 1937

Classification

Cette espèce Aphrophora brevistylata[1] a été décrite pour la première fois par Nicolas Théobald en 1937[2] et l'holotype R799 faisait partie de la collection Mieg du musée de Bâle en Suisse[note 1] et vient du gisement de Kleinkembs (mine de sel).

Description

Caractères

Diagnose de Théobald, 1937[2] - [note 2] :

« Insecte brun jaunâtre, vu de la face ventrale, forme ovale allongée, les ailes sont écartées. tête élargie transversalement, les yeux compris, presque aussi large que le bord antérieur du pronotum; front bombé, orné d"une dizaine de sillons divergents; trompe assez courte, formée de 3 articles, dont l'extrémité n'atteint pas les hanches III; pronotum écrasé, en coin à la face antérieure. Base du thorax légèrement concave à l'avant; scutellum triangulaire, carène médiane longitudinale à peine visible. Abdomen ovale, étiré vers l'extrémité; cloaque longitudinal. Elytres écartés du corps, la base de l'extrémité ornée de ponctuations fines, la partie médiane ne montre plus aucune ornementation. Au-dessous et par transparence apparaissent les ailes membraneuses. On reconnaît en particulier les nervures R, M, Cu ayant une disposition analogue à l'A. pluchra Förster[2]. »

Dimensions

Ce spĂ©cimen a une longueur totale de 7,75 mm[2].

Affinités

« Cet insecte prĂ©sente comme le prĂ©cĂ©dent les caractères du g. Aphrophora. Il se distingue de l'A. pulchra FĂ–RSTER (d) par sa trompe plus courte et une taille moindre. Celle-ci rappelle l'A. Coquandi N. TH. d'Aix, mais dans cette espèce, les Ă©lytres ne dĂ©passent pas l'abdomen. Elle diffère aussi de l'A. spumifera (=Ptyelus spumiferus) HEER d'Aix et de Radoboj, dans laquelle le rostre est plus long[2]. »

Galerie

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Publication originale

  • [Nicolas ThĂ©obald 1937] Nicolas ThĂ©obald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la SociĂ©tĂ© des Sciences de Nancy et MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Selon la Thèse de 1937
  2. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.

Références taxonomiques

Références

  1. (en) Référence Paleobiology Database : †Aphrophora brevistylata Theobald 1937 (spittle bug) (consulté le ).
  2. Nicolas Théobald 1937, p. 262.
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