Titulature | Duc de Galliera | ||||||||||||
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Dynastie | Maison d'Orléans-Galliera | ||||||||||||
Nom de naissance | Antonio MarĂa Luis Felipe Juan Florencio de Orleans y BorbĂłn | ||||||||||||
Naissance |
SĂ©ville (Espagne) |
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Décès |
Pour les articles homonymes, voir Antoine d'Orléans. Antoine Marie Louis Philippe Jean Florent d'Orléans, infant d’Espagne et quatrième duc de Galliera (en Italie) est né à Séville le et est mort à Paris le . C’est un membre de la famille royale espagnole et un petit-fils du roi des Français Louis-Philippe Ier. SommaireFamilleAntoine d’Orléans est le seul fils survivant du prince français Antoine d'Orléans, duc de Montpensier, et de son épouse l'infante espagnole Louise Fernande de Bourbon (1832-1897). Par son père, il est le petit-fils du roi des Français Louis-Philippe Ier (1773-1850) et de son épouse Marie-Amélie de Bourbon (1782-1866), princesse des Deux-Siciles. Par sa mère, il est également le petit-fils de deux autres souverains : le roi Ferdinand VII d’Espagne (1784-1833) et sa femme la reine Marie-Christine de Bourbon (1806-1878), princesse des Deux-Siciles. Le , le prince épouse à Madrid sa cousine germaine l'infante espagnole Eulalie de Bourbon (1864-1958), elle-même fille de la reine Isabelle II d’Espagne (1830-1904) et de son époux le roi-consort François d'Assise de Bourbon (1822-1902), duc de Cadix. Du fait de ce mariage, Antoine d’Orléans devient une seconde fois le beau-frère d’Alphonse XII d’Espagne, qui l’était déjà en tant qu’époux de Mercedes d’Orléans (1860-1878), sœur d’Antoine. Du mariage d’Antoine et d’Eulalie naissent trois enfants :
BiographieAntoine d’OrlĂ©ans naĂ®t Ă SĂ©ville, peu avant la fin du règne de sa tante la reine Isabelle II, mais il passe une bonne partie de son enfance Ă l’étranger, du fait de la rĂ©volution de 1868 qui chasse sa famille d’Espagne. Pourtant, son père, l’ambitieux et libĂ©ral duc de Montpensier, n’est pas sans lien avec les rĂ©volutionnaires qui le poussent Ă quitter son pays d’adoption : c’est en effet avec son argent que le soulèvement a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© et il espère bien ĂŞtre Ă©lu roi en guise de remerciement. Cependant, la tentative est un Ă©chec et le bannissement des OrlĂ©ans est confirmĂ© par le gouvernement provisoire espagnol. En dĂ©cembre 1874, le coup d'État du gĂ©nĂ©ral Arsenio MartĂnez Campos permet la restauration de la monarchie espagnole et le jeune Alphonse XII est proclamĂ© souverain (Ă la suite de la renonciation de sa mère). Quelques mois après, les OrlĂ©ans sont pardonnĂ©s et Antoine retourne vivre avec sa famille Ă SĂ©ville, au palais de San Telmo. En 1878, la rĂ©conciliation des OrlĂ©ans et des Bourbon espagnols est mĂŞme totale puisque le roi Alphonse XII Ă©pouse l’une des sĹ“urs aĂ®nĂ©es d’Antoine, la princesse Mercedes d’OrlĂ©ans (1860-1878). En 1886, Antoine d'OrlĂ©ans Ă©pouse Ă son tour l’une des sĹ“urs d’Alphonse XII, l’infante Eulalie d’Espagne (1864-1958). Mais le prince est volage et dĂ©pensier tandis que son Ă©pouse est une femme forte et cultivĂ©e, qui refuse de supporter les humiliations que lui fait subir son Ă©poux. C’est la raison pour laquelle le couple se sĂ©pare, puis divorce, peu après la naissance de son troisième enfant. L'union d'Antoine avec la sĹ“ur du roi lui donne tout de mĂŞme l’occasion de jouer un certain rĂ´le officiel Ă la Cour de Madrid. En 1892, le prince participe ainsi au voyage de son Ă©pouse Ă Cuba et aux États-Unis, Ă l’occasion de la commĂ©moration du quadricentenaire de la « dĂ©couverte » de l’AmĂ©rique par Christophe Colomb. En 1895, le roi d'Italie, Humbert Ier, relève le titre de duc de Galliera en faveur d’Antoine d’OrlĂ©ans. L’hĂ©ritier lĂ©gitime du titre, Philippe de La Renotière von Ferrary (1850-1917), refuse en effet de le porter et le prince met en avant les liens de sa famille avec la dernière duchesse de Galliera, Maria Brignole Sale (1812-1888), pour se faire confĂ©rer le titre. En 1900, l’infant d’Espagne rencontre, Ă l’hĂ´tel Savoy de Londres, Marie-Louise Le Manac’h (1869-1949), veuve de Simon Gugenheim. ImmĂ©diatement sĂ©duit par cette jeune bretonne, le prince entame avec elle une relation amoureuse qui s’étale au grand jour entre Londres, Paris et SĂ©ville. Cependant, mĂŞme avec sa maĂ®tresse, il est incapable de rester fidèle et, en 1906, il finit par se lasser de celle qu’il a peu Ă peu introduite dans « le grand monde ». Antoine d'OrlĂ©ans ne sort cependant pas totalement indemne de cette relation car sa maĂ®tresse, furieuse d’être Ă©conduite, lui brise plusieurs dents en le frappant de son ombrelle. Pendant toutes ces annĂ©es, le prince mène grand train et dilapide la fortune de sa famille pendant que son ex-femme vit dans une relative pauvretĂ©. Ainsi, en 1919, ses dĂ©penses excessives le contraignent Ă vendre les terres de son duchĂ© italien. Il meurt dans la pauvretĂ© Ă Paris, en 1930, et ses restes sont transfĂ©rĂ©s au panthĂ©on des Infants du monastère de l’Escurial. Titulature et dĂ©corationsTitulature
DĂ©corations dynastiques
Références
Bibliographie
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Antoine d'Orléans (1866-1930)
aristocrate espagnol
Antoine d'Orléans
Antoine, second duc de Galliera de la branche d'Orléans.