Accueil🇫🇷Chercher

Antoine LĂ©onard Thomas

Antoine Léonard Thomas, né le à Clermont-Ferrand et mort le à Oullins, est un poète, critique littéraire et académicien français, surtout renommé en son temps pour sa grande éloquence.

Antoine LĂ©onard Thomas
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  52 ans)
Oullins
SĂ©pulture
Église Saint-Martin d'Oullins (d)
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de

Biographie

Fils d’une femme fort distinguĂ©e et d’un caractère fortement trempĂ©, mère de dix-sept enfants, qui garda, jusqu’à l’âge de quatre-vingt-quatre ans, ses facultĂ©s et, en dirigeant elle-mĂŞme la première Ă©ducation de ses enfants, elle prĂ©para les succès de ceux qui survĂ©curent. AmenĂ© Ă  Paris Ă  l’âge de dix ans, le jeune LĂ©onard fit au collège du Plessis des Ă©tudes solides, et y eut des succès nombreux et brillants. MalgrĂ© les vĹ“ux de sa famille, qui le destinait au barreau, il accepta une place de professeur dans une petite classe au collège de Beauvais ; c’était pour lui un moyen de se livrer plus librement au penchant qui l’entraĂ®nait vers les lettres. Il y dĂ©buta, en 1753, par une thèse pour la maĂ®trise des arts, intitulĂ©e : Quantum in societatibus hominum litteratorum ad mutuam utilitatem mutua prosit amicitia.

Thomas se faisait une idĂ©e très noble, et pas trop orgueilleuse du lettrĂ© et de son rĂ´le moral dans la sociĂ©tĂ© car il exigeait beaucoup des littĂ©rateurs et ne stipulait rien pour eux, ce qui Ă©tait mĂ©ritoire chez un tout jeune homme. En 1756, il publia, sans y mettre son nom, des RĂ©flexions philosophiques et littĂ©raires sur le poĂ«me de la Religion naturelle de Voltaire[1], jugeant avec une lourdeur pĂ©dantesque les vers du brillant poète qu’il tentait de rĂ©futer, et comparant son gĂ©nie Ă  « un volcan qui ne jette plus que de faibles Ă©tincelles obscurcies par beaucoup de cendres Â». Plus tard il dĂ©savoua ce pĂ©chĂ© littĂ©raire, chanta la palinodie, et Voltaire le compta, sinon parmi ses complaisants, au moins parmi ses admirateurs les plus dĂ©clarĂ©s. La mĂŞme annĂ©e, il composa une Ode des plus emphatiques (1756), dĂ©diĂ©e au contrĂ´leur gĂ©nĂ©ral des finances Moreau de SĂ©chelles, et qui fit augmenter les revenus de l’universitĂ© de Paris d’une somme de 20 000 francs.

En 1757, son MĂ©moire sur la cause des tremblements de terre[2], fut jugĂ© digne d’un accessit par l’AcadĂ©mie de Rouen. Écrit dans un esprit tout religieux, ce motif lui suffit Ă  le repousser, par la suite, du recueil de ses livres. Lorsque Watelet lui offrit une pension de 1 200 francs pour lui permettre de se consacrer plus librement Ă  sa vocation littĂ©raire, le jeune professeur refusa, prĂ©fĂ©rant compter sur lui-mĂŞme et sur sa plume, ce en quoi il n’eut pas tort car l’esprit nouveau avait pĂ©nĂ©trĂ© jusqu’à l’AcadĂ©mie française. Sous le secrĂ©tariat de Duclos, l’AcadĂ©mie avait, en effet, considĂ©rablement fait preuve d’innovation dans le choix des sujets qu’elle proposait pour les prix d’éloquence, en dĂ©cidant de substituer aux lieux communs de rhĂ©torique ou de morale l’éloge des hommes cĂ©lèbres de la nation. Thomas fut, avec La Harpe, l’écrivain du XVIIIe siècle qui entra le mieux dans le vĂ©ritable esprit de ces concours. Ainsi, « suivant qu’on fait peu de cas de la libertĂ© ou qu’on l’aime, on ne voit dans Thomas qu’un dĂ©clamateur ampoulĂ©, un esprit faux et chimĂ©rique, ou bien sous la forme un peu fastueuse et guindĂ©e de son Ă©loquence, Ă  travers les exagĂ©rations candides d’un enthousiasme inexpĂ©rimentĂ©, on sent en lui une âme honnĂŞte, gĂ©nĂ©reuse, un talent sincère[3] ».

Les succès oratoires de Thomas Ă  l’AcadĂ©mie commencèrent en 1759 par l’Éloge du marĂ©chal de Sax (Paris, 1759, in-8°), morceau faible, oĂą Grimm a trouvĂ©, non sans raison, du verbiage. La mĂŞme annĂ©e paraissait Jumonville, poĂ«me historique en quatre chants[4], ode en l’honneur du capitaine de Jumonville relatant l’épisode controversĂ© de la mort de cet officier français assassinĂ© en AmĂ©rique par les Anglais, oĂą abondent les sentiments patriotiques, mais Ă©galement les vers Ă©clatants mais froids ; le sujet n’est pas heureux, puisque dans la version de Thomas, il s’agit d’un assassinat dont le jeune colonel George Washington en porte la responsabilitĂ©[5]. Élie FrĂ©ron lui dĂ©livra nĂ©anmoins complaisamment un certificat de talent poĂ©tique.

Son Éloge du chancelier d’Aguesseau[6], fut, en revanche, couronnĂ© en 1760 et l’Épitre au Peuple[7], prĂ©sentĂ©e au concours de poĂ©sie, obtint l’accessit. En 1761, l’Éloge de Duguay-Trouin ; en 1762, l’Ode sur le Temps, encore plus enflĂ©e qu’élevĂ©e et qui eut le prix, achevèrent de faire sa rĂ©putation. En 1762, le duc de Praslin, ministre des Affaires Ă©trangères, s’attacha, en qualitĂ© de secrĂ©taire, Thomas qui n’aliĂ©na pas pour autant son indĂ©pendance dans ce poste dĂ©licat puisque que c’est dans les bureaux du duc qu’il a composĂ©, en 1763, son Éloge de Sully, qui eut un retentissement prodigieux. Les fermiers gĂ©nĂ©raux se plaignirent, les courtisans murmurèrent : le parti philosophique adopta Thomas, et Grimm a Ă©crit : « cet Ă©loge mĂ©rite Ă  lui seul plus de couronnes que les trois autres ensemble[8] », tout en mĂŞlant Ă  sa louange quelques critiques contre « la pompe puĂ©rile et pĂ©dantesque[8]:390 » de cette diction laborieuse. Ce qu’il y a de meilleur, aujourd’hui qu’on ne cherche plus d’allusions dans l’Éloge de Sully, ce sont des plaintes Ă©loquentes contre l’abaissement des âmes au XVIIIe siècle, contre la mollesse des mĹ“urs publiques, enfin des vĹ“ux oĂą l’écrivain souhaitait des constitutions « qui n’éloigneraient plus les orateurs de tout ce qui a rapport au gouvernement et aux affaires ».

L’Éloge de Descartes, en 1765, suscita Ă  Thomas l’animositĂ© de tous les rĂ©actionnaires de l’AcadĂ©mie ; les abbĂ©s Batteux et d’Olivet, qui Ă©taient Ă  la tĂŞte de ces derniers, obtinrent que Thomas partage le prix avec Gaillard, qui n’a compris ni le philosophe ni l’écrivain dans Descartes.

La conduite de Thomas Ă©tait conforme Ă  ses discours. Une querelle s’était Ă©levĂ©e entre le duc de Praslin et Marmontel Ă  propos d’une plaisanterie attribuĂ©e Ă  ce dernier[9], et qui atteignait le ministre et sa sociĂ©tĂ©. Comme Marmontel se prĂ©sentait Ă  l’AcadĂ©mie, le duc, pour faire Ă©chouer sa candidature, ordonna Ă  Thomas de se mettre sur les rangs tout en lui procurant, par le duc de Choiseul, un brevet de secrĂ©taire interprète des Suisses, avec 1 000 Ă©cus d’appointements afin que sa place de secrĂ©taire particulier d’un ministre ne soit pas un obstacle Ă  son Ă©lection. Thomas devait garder ce poste jusqu’à sa mort mais, intimement liĂ© avec Marmontel, sacrifia son poste Ă  l’amitiĂ© ainsi qu’à sa dignitĂ©, en aout 1763. En 1766, l’Éloge du dauphin, mort l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, l’inspira moins heureusement car ce discours, composĂ© Ă  la prière du comte d’Angivilliers, qui l’avait fait nommer, en 1765, historiographe des bâtiments du roi, s’il n’est pas sans mĂ©rite, parut infĂ©rieur aux prĂ©cĂ©dents.

Enfin, le , il fut nommĂ©, en remplacement de Jacques Hardion, Ă  l’AcadĂ©mie oĂą, selon son expression, il tenait tant Ă  entrer « par la belle porte Â». Dans son discours de rĂ©ception, prononcĂ© le , il a peint l’homme de lettres citoyen, peut-ĂŞtre en l’élevant un peu trop ; car il partage exactement le soin du monde entre l’homme d’État qui le gouverne, et l’homme de lettres qui l’éclaire. Il compromit ensuite l’effet de son discours avec la lecture d’un chant de sa PĂ©trĂ©ide, qui endormit les connaisseurs, Grimm entre autres.

Quelques ouvrages importants furent encore terminés par ce laborieux écrivain, depuis son entrée à l’Académie. En 1770, il lut à la séance publique de la Saint-Louis son Éloge de Marc-Aurèle. Cet ouvrage glorifiant la philosophie, auquel il ne manque qu’un peu de variété, est, avec l’Éloge de Descartes, son chef-d’œuvre. Le public y ayant applaudi à un grand nombre d’allusions contre le pouvoir et les ministres, les hommes désignés par l’opinion publique furent blessés, et défense fut faite à l’orateur d’imprimer son Éloge, qui ne put paraitre qu’en 1775.

Ă€ la rĂ©ception de LomĂ©nie de Brienne, archevĂŞque de Toulouse, laquelle eut lieu quelques jours après, , Thomas qui, en qualitĂ© de directeur, rĂ©pondit au rĂ©cipiendaire, recommença son panĂ©gyrique, un peu long et maladroit, en faveur des lettrĂ©s. L’avocat gĂ©nĂ©ral Seguier y vit des allusions blessantes Ă  un rĂ©quisitoire qu’il venait de prononcer contre les livres impies brĂ»lĂ©s par ordre du parlement. Il se fâcha ; Thomas fut convoquĂ© devant le chancelier : on le menaça de l’exclure de l’AcadĂ©mie, et il fallut l’intervention de l’archevĂŞque de Toulouse pour arrĂŞter une sotte persĂ©cution qu’on allait diriger contre l’inoffensif Ă©crivain. L’Essai sur le caractère, les mĹ“urs et l’esprit des femmes de 1772, ne fut pas apprĂ©ciĂ© des femmes, et l’ouvrage, oĂą on aurait dĂ©sirĂ© plus de chaleur et d’agrĂ©ment, donna lieu Ă  beaucoup de critiques et de plaisanteries, particulièrement de la part de Galiani, de Diderot et de Marie du Deffand, et n’obtint qu’un faible succès. Des ouvrages de Thomas qu’on a continuĂ© la plus Ă  lire, l’Essai sur les Éloges, paru en 1773, oĂą il semble que le talent de l’auteur s’y soit dĂ©tendu, est un modèle de critique, sinon profonde, au moins honnĂŞte et mesurĂ©e.

En 1777, Thomas perdit dans Marie-ThĂ©rèse Geoffrin une de ses plus chères amies ; dans un Hommage Ă  sa mĂ©moire, il Ă©crivit sur cette bienfaitrice, qui l’avait forcĂ© d’accepter une rente viagère de 1 200 livres, quelques pages Ă©mues, auxquelles il ne mit pas son nom. Dès lors il ne s’occupait plus que du poème de la PĂ©trĂ©ide, qu’il ne devait pas terminer, et de sa santĂ©, qui dĂ©clinait de jour en jour et le condamnait Ă  des voyages dans le midi, durant lesquels tout travail lui Ă©tait interdit. D’assez nombreuses lettres qu’il Ă©crivait alors, soit Ă  Suzanne Necker, soit Ă  Mme Monnet, une correspondance suivie avec Ducis, son ami intime, avec Alexandre Deleyre, les seules distractions, que lui permettait sa mauvaise santĂ©, forment la partie la plus curieuse des Ĺ“uvres de Thomas, car il ne s’y montre presque plus homme de lettres, pour redevenir l’esprit dĂ©licat, fin, un peu attristĂ© que la nature l’avait fait, avant qu’il ne succombe Ă  la sĂ©duction des pompes du genre oratoire. Il y a des traits charmants qu’on est tout Ă©tonnĂ© de trouver chez ce solennel Ă©crivain. Voltaire disait en parlant de ses Ă©crits : « VoilĂ  du gallithomas Â», mais Marmontel fait en maint endroit l’éloge du « sensible et vertueux Thomas, ce grand talent que des critiques inhumaines avaient glacĂ© Â», dans ses MĂ©moires[10].

Thomas, par la noblesse de son caractère, avait conquis l’estime de tous et obtenu quelques amitiĂ©s, dont il pouvait ĂŞtre fier ; nous avons nommĂ© quelques-uns de ses amis ; Ă  cette liste il faut ajouter les noms de Marmontel, de D’Alembert, de Barthe, qui avec Ducis et Suzanne Necker, tinrent la principale place dans son cĹ“ur, après ses frères toutefois, auxquels il survĂ©cut longtemps.

En , Ă©tant Ă  Oullins, dans le château de l’archevĂŞque de Lyon, Antoine de Montazet, chez qui il s’était arrĂŞtĂ© quelques jours en revenant de Nice, il apprit tout Ă  coup la mort de Barthe et qu’un grand accident avait mis les jours de Ducis en danger au passage des Échelles. Il courut chercher ce dernier, mais lui-mĂŞme mourut quelques mois après, presque en soignant son ami, avec qui il Ă©tait revenu Ă  Oullins. Antoine de Montazet lui consacra dans l’église d’Oullins une Ă©pitaphe, dont quelques traits rĂ©sument bien ce qu’il faut penser de Thomas : « Il eut des mĹ“urs exemplaires, un gĂ©nie Ă©levĂ© ; bon, modeste, simple et doux, sĂ©vère Ă  lui seul, il ne connut de passions que celles du bien, de l’étude et de l’amitiĂ©. Homme rare par ses talents, excellent par ses vertus, il couronna sa vie laborieuse et pure par une mort Ă©difiante et chrĂ©tienne. » En un mot Thomas fut le type, dĂ©jĂ  rare, de l’homme de lettres qui se respecte, qui respecte le public, et qui, suivant la remarque de Villemain, n’a jamais Ă©crit une phrase dont une conscience sĂ©vère et dĂ©licate puisse s’alarmer. C’est avec Ducis le plus honorable, le plus vĂ©ritablement stoĂŻcien des lettrĂ©s d’une sociĂ©tĂ© finissante.

Les Ă©loges de Thomas, dont quelques uns font partie de recueils particuliers, ont Ă©tĂ© rĂ©unis ensemble[11] et on a fait de mĂŞme honneur pour ses productions poĂ©tiques[12]. Ses Ĺ’uvres complètes ont Ă©tĂ©, quant Ă  elles, l’objet de six Ă©ditions durant un demi-siècle ; la première, celle de Paris[13], a Ă©tĂ© reproduite Ă  Amsterdam, en 1774, et Ă  Paris, en 1792 ; l’édition de Paris[14], est augmentĂ©e des Ĺ“uvres posthumes, qui comprennent des fragments de la PĂ©treide, un TraitĂ© sur la langue poĂ©tique, la correspondance avec Suzanne Necker, Ducis, etc., et aussi quelques morceaux apocryphes. La meilleure Ă©dition de Thomas a Ă©tĂ© donnĂ©e par Pierre Tiffon Saint-Surin[15]. Du vivant mĂŞme de cet Ă©crivain, des libraires hollandais ont recueilli Ă  plusieurs reprises ses Ĺ’uvres diverses[16]. Enfin, on a des extraits de ses Ă©crits sous le titre d’Esprit de Thomas[17].

Principales publications

Sources

  • Vincent Campenon, Essais de mĂ©moires : ou Lettres sur la vie, le caractère et les Ă©crits de J.-F. Ducis, adressĂ©es Ă  M. Odogharty de la Tour, Paris, Nepveu, , 436 p. (OCLC 902192723, lire en ligne), p. 159 et suiv.
  • Alexandre Deleyre, Essai sur la vie de M. Thomas, de l’AcadĂ©mie françoise, Paris, Moutard, , vi-291, in-8° (lire en ligne).
  • Jean Joseph Dussault, Annales littĂ©raires : ou choix chronologique des principaux articles de littĂ©rature insĂ©rĂ©s par M. Dussault, dans le Journal des DĂ©bats, depuis 1800 jusqu’à 1817 inclusivement, t. 1, Paris, Maradan, , 459 p. (lire en ligne), p. 339 et suiv.
  • Ferdinand Höfer, Nouvelle Biographie gĂ©nĂ©rale depuis les temps les plus reculĂ©s jusqu’à nos jours : avec les renseignements bibliographiques et l'indication des sources Ă  consulter, t. 45 Teste-Vermond, Paris, Firmin Didot frères, , 1137 p. (lire en ligne), p. 222-6.
  • La Harpe, LycĂ©e : ou, Cours de littĂ©rature ancienne et moderne, t. 18, Paris, 458 p. (lire en ligne), p. 428 et suiv.
  • Paul Mesnard, Histoire de l’AcadĂ©mie française depuis sa fondation jusqu’en 1830, Paris, Charpentier, , 329 p. (lire en ligne), p. 49 et suiv..
  • Pierre Tiffon Saint-Surin, Notice sur Thomas, Paris, Verdière, (lire en ligne).
  • Voltaire, Une correspondance inĂ©dite de Voltaire, Paris, S.n., , 523 p. (lire en ligne), p. 515-6.
  • Abel-François Villemain, Cours de littĂ©rature française : Tableau de la littĂ©rature au XVIIIe siècle, t. 4, [2], Paris, Didier, , 4 vol. 22 cm (lire en ligne).

Bibliographie

Notes et références

  1. Paris, in-12, et 1801 in-8°
  2. Paris, 1758, in-12.
  3. Paul Mesnard, Histoire de l’Académie française depuis sa fondation jusqu’en 1830, Paris, Charpertier, 329 p., 82 (lire en ligne).
  4. Paris, 1759, in 8°.
  5. Edmond Dziembowski, La Guerre de Sept ans : 1756-1763, Paris, Librairie académique Perrin, , 670 p., 24 cm (ISBN 978-2-262-03529-7, BNF 44293191, lire en ligne), p. 45-46.
  6. Paris, 1760, in-8°.
  7. Paris, 1760 ; 1821, in-8°.
  8. Friedrich Melchior Freiherr von Grimm et Maurice Tourneux (éd.), Correspondance littéraire, philosophique et critique par Grimm, Diderot, Raynal, Meister, etc. : revue sur les textes originaux, comprenant outre ce qui a été publié à diverses époques les fragments supprimés en 1813 par la censure, les parties inédites conservées à la Bibliothèque ducale de Gotha et à l’Arsenal à Paris, notices, notes, table gérérale, t. 5, Paris, Garnier frères, , 520 p. (lire en ligne), p. 398.
  9. Dans la parodie de la scène de Cinna, ce vers qu’Auguste dit Ă  Cinna et Ă  Maxime :

    Vous qui me tenez lieu d’Agrippe et de Mécène,

    Ă©tait ainsi travesti :

    Vous qui me tenez lieu du Merle et de ma femme.

    Or, ce nom de le Merle était un sobriquet donné au duc de Praslin. C’est pourquoi, lorsqu’il avait pris la Dangeville pour maîtresse, l’acteur Grandval qu’elle voulait conserver pour suppléant, lui répondit :

    Le Merle a trop souillé la cage,
    Le moineau n’y veut plus rentrer.

    Praslin, dit Marmontel, avait l'âme basse et triste; et, dans les hommes de ce caractère, l'orgueil blessé est inexorable.
  10. Georges Leloir (dir.) et Honoré-Gabriel de Riquetti de Mirabeau, Lettres à Julie écrites du donjon de Vincennes, Paris, Plon-Nourrit, , 463 p. (lire en ligne), p. 451.
  11. Paris, 1829, in-12
  12. Paris, 1798, in-8° ; Ibid., 1799, 2 vol. in-12.
  13. 1773, 4 vol. in-8° et in-12.
  14. 1802, 7 vol. in-8°.
  15. Paris, 1822-23, ou 1825, 6 vol. in-8°.
  16. Amsterdam, 1762, 1765, 1767, 2 vol. in-12.
  17. Paris, 1788, in-12.

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.