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Antoine-Labelle

Antoine-Labelle est une municipalité régionale de comté (MRC) du Québec (Canada) situé dans la région administrative des Laurentides. Il s'agit d'un organisme supra municipal au service des municipalités et de leurs citoyens. Elle est nommée en l'honneur d'Antoine Labelle, le curé colonisateur des pays d'en haut.

Antoine-Labelle
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
RĂ©gion Laurentides
Statut municipal MRC
Chef-lieu Mont-Laurier
Préfet Roger Lapointe
DĂ©mographie
Population 36 462 hab. ()
DensitĂ© 2,3 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 45′ 00″ nord, 75° 10′ 00″ ouest
Superficie 1 565 886 ha = 15 658,86 km2
Divers
Code géographique 2479
Localisation
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Liens
Site web Site officiel

    Cette MRC a été constituée le et elle est composée de 17 municipalités: soit 2 villes, 14 municipalités et 1 village. Elle contient aussi 11 territoires non organisés. Son chef-lieu est Mont-Laurier.

    Histoire

    Présence autochtone

    Au début du XVIIe siècle, les Autochtones que l’on pouvait retrouver sur le territoire de ce qui sera plus tard le comté de Labelle provenaient de la nation des Algonquins inférieurs, plus précisément du groupe des Weskarinis (aussi appelés par les gens de la Nouvelle-France la Petite-Nation).

    Ce groupe « […] parcourait un vaste territoire baigné par les eaux de la rivière de la Petite Nation, et par celles de la Rouge et de la Lièvre, certainement, et probablement aussi par celles de la Nord »[1].

    Donc, il n’y avait vraisemblablement pas d’occupation permanente du sol par les Weskarinis, un peuple utilisait ce territoire pour chasser et pêcher durant la saison hivernale.

    De même, au Nord de la rivière des Outaouais, où débutaient les rivières Gatineau et la Lièvre, un autre groupe de la nation algonquine, les Attikameks, venaient pratiquer les mêmes activités dans la Haute-Lièvre[2].

    Les guerres iroquoises décimeront et dispersant ces Autochtones si bien, qu’au cours des années 1650, on n’en remarquera plus la présence sur le territoire. Cependant, des Algonquins reviendront vers les années 1730, après la signature de la Grande Paix de Montréal repoussés dans les vallées de la Rouge et de la Lièvre par « la montée de l’industrie forestière et le déploiement du mouvement de colonisation […] »[3].

    Finalement, la colonisation s’enfonçant toujours plus loin dans le nord des Hautes-Laurentides à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, elle aura raison de l’« […] l’occupation amérindienne de type traditionnelle sur ce territoire »[4]. Ainsi, les Algonquins sur le territoire soit se sont adaptés au mode vie des colons, soit sont partis vivre une partie de l'année dans la réserve de Kitigan Zibi au Maniwaki, réserve destinée aux Anishinabeg.

    La colonisation avec le curé Labelle

    Au niveau national, l’époque du curĂ© Labelle a Ă©tĂ© grandement marquĂ©e par l’émigration massive de Canadiens-français vers les États-Unis. En fait, entre 1850 et 1890, 580 000 habitants francophones quittèrent le pays[5], espĂ©rant trouver ailleurs de meilleures conditions de vie.

    Avant l’arrivée de la mobilisation en faveur de la colonisation des Hautes-Laurentides, mouvement mené par le curé Labelle, le territoire du futur canton de Labelle n’est occupé de manière permanente que par les fermes de ravitaillement érigées par les marchands de bois. Ces fermes sont construites à différents endroits le long des rivières Rouge (les fermes « d’en-bas », « du milieu » et « d’en-haut », qui deviendront respectivement Labelle, L’Annonciation et l’Ascension) et du Lièvre (les plus importantes étant les fermes de la Montagne, Rouge, des Lacaux et des Pins, qui donneront naissance respectivement à Ferme-Neuve, Kiamika, Notre-Dame de Pontmain et Notre-Dame du Laus). En effet, à partir de 1835, l’exploitation forestière envahira les Hautes-Laurentides pour finalement monopoliser, pour ainsi dire, tout le territoire grâce à l’obtention d’énormes concessions de terres boisées par la loi provinciale plutôt généreuse.

    En promouvant la colonisation de la Haute-Lièvre et de la Rouge à partir de 1879, « c’est donc un mouvement de squatters, au sens strict, que Labelle mène et il aura plusieurs fois maille à partir avec ces puissantes compagnies qui contribuent pour une part substantielle au trésor public et alimentent généreusement les caisses électorales des partis politiques »[6]. Cette année-là, « le curé Labelle fonde la Société de colonisation du diocèse de Montréal pour assurer des moyens de financement à la colonisation dans les Laurentides »[7]. C’est à cette époque que le village de la Chute-aux-Iroquois (qui deviendra plus tard Labelle) sera fondé, L'Annonciation quelques années plus tard, la paroisse de L'Ascension en 1884 et Nominingue recevra ses premiers colons à peu près au même moment. Cette dernière localité était « […] la capitale désignée du royaume nordique de l’apôtre colonisateur »[8], le curé Labelle. Pourtant, le Rapide-de-l’Orignal (aujourd’hui Mont-Laurier), qui accueillera des colons à partir de 1885, réussira à voler la vedette à Nominingue par l’entremise notamment de son curé obstiné et deviendra, au cours des années 1910, la capitale du comté de Labelle avec toutes les institutions se rattachant à ce rôle.

    Dans les années 1884-1885, « en peu de temps, de nombreux établissements bordent les deux rives de la Lièvre sur une longueur de vingt kilomètres et une profondeur de deux rangs. Déjà, on s’établit en montant vers Ferme-Neuve. En direction sud, entre Wells et Kiamika, la colonisation a démarré à la même époque »[9].

    Les fermes des compagnies forestières, qui sont abandonnées lorsque la coupe du territoire est terminée, deviennent dans bien des cas des noyaux de paroisses ou de villages, alors que l’espace défriché, laissé par l’abattage des arbres, donne un endroit propice aux colons pour s’installer[10] - [11].

    Les premières infrastructures de transport

    Pendant plusieurs années, la rivière du Lièvre sera le seul « chemin » pour se rendre à Mont-Laurier, aucune route sur terre ne reliant la rivière Rouge à la Lièvre. Le tout changea en 1885, alors que l’on procéda à l’ouverture d’un chemin de colonisation, le chemin Chapleau. Ce dernier permettait d’atteindre la région de Mont-Laurier à partir de la Chute-aux-Iroquoi (Labelle) jusqu’à la Ferme-Rouge, en passant par Nominingue. « Cette route sera véritablement providentielle pour la colonisation car, à peine terminée, la vallée de la Lièvre connaîtra un premier essor agricole alors que les premiers colons arrivent en exploration dans la région du rapide de l’Orignal […]. »[12]. Plus tard, en 1905, un autre chemin de colonisation sera ouvert entre Nominingue et Ferme-Neuve, mais sans passer par Rapide-de-l’Orignal. Le chemin Goin n’aura par contre jamais des retombées de l’ampleur du chemin Chapleau[13].

    En ce qui concerne le chemin de fer entre Montréal et Mont-Laurier, c’est d’abord sous l’impulsion du curé Labelle qu’il sera prolongé, mais pas aussi vite que l’homme le souhait. Ainsi, ce n’est qu’en 1893, soit deux ans après la mort du curé que « […] les rails arrivent jusqu’à la Chute-aux-Iroquois, sur la rivière Rouge »[14]. Puis, en 1904, on peut se rendre en train jusqu’à Nominingue, alors que Mont-Laurier devra attendre 1909 pour obtenir sa gare qui sera finalement le terminus de cette ligne. Le « P’tit train du Nord » comme on l’appelait familièrement apporta avec lui son lot de nouveaux colons et fit prospérer la localité qui servit de terminus tout au long de sa progression vers le nord.

    Le train devra ensuite céder graduellement sa place aux routes et aux automobiles à partir des années 1920. Ainsi, une « route régionale » (route 11, l’actuelle tracée de la 117) gravelée reliera Montréal à Mont-Laurier, faisant suite aux piteux chemins de colonisation. Par contre, le comté de Labelle demeurait encore très éloigné, « […] d’accès très risqué pour l’automobile sur des chemins que les saisons se plaisaient à détériorer et à rendre souvent complètement impraticables. […] il faudra attendre les lendemains de la Deuxième Guerre mondiale avant que les autorités provinciales n’envisagent sérieusement de doter la route 11 d’un pavage permanent dans le comté de Labelle »[15]. Tout de même, au début des années 1930, Mont-Laurier pourra enfin communiquer avec l’Outaouais, jusqu’à Hull, par une route gravelée. Une décennie plus tard, une route reliera la capitale du comté de Labelle à la région de l’Abitibi, jusqu’à Senneterre. Finalement, au début des années 1980, on procéda à des « […] travaux de transformation de la vieille route 117, au-delà de Saint-Jovite, en un chemin moderne, large de quatre voies et encadré d’un décor panoramique »[16].

    Du comté de Labelle à la MRC d’Antoine-Labelle

    Jusqu’en 1912, le territoire de l’actuelle MRC faisait partie du comté d’Ottawa avec tous les cantons de l’Outaouais. Ensuite, le comté d’Ottawa se divisera en deux et le comté de Labelle (aux limites plus étendue que la MRC) naîtra de cette scission. Le découpage et l’organisation territorial que l’on connaît aujourd’hui, remonte au , alors que la MRC d’Antoine-Labelle a été créée. Toutefois, à l’époque, celle-ci était une partie de la région administrative de l’Outaouais, mais bien vite, en 1984, elle en sera détachée pour être rattachée à la région des Laurentides, à la suite de consultations avec la population et des représentants[17].

    Après une forte mouvance de colonisation dans le comté Labelle, les années 1920 amèneront un vent de stagnation, alors que la région fait place à nouvelle région de colonisation vedette : l’Abitibi. « Le comté de Labelle semblait de plus en plus relégué aux oubliettes par le mouvement de colonisation, mais la crise économique viendra attiser un temps encore le reste de braise qui brûlait toujours sous les cendres, dans les années de la décennie 1930. »[18]. La fin de la Seconde Guerre mondiale sonnera le glas du dépeuplement et les habitants du comté émigreront vers Montréal ou les Basses-Laurentides, là où l’industrialisation gagne certaines localités. En fait, jusqu’à aujourd’hui, si quelques villes et villages dans la Rouge ont réussi à attirer de nouveaux habitants, c’est grâce à l’arrivée dans la région de quelques institutions permettant de les employer[19]. Dans la lièvre, Mont-Laurier s’en est plutôt bien sorti jusqu’à maintenant en vertu de son « […] rôle sous-régional vital dans une vallée de la Haute-Lièvre isolée dans grands centres urbains »[20].

    GĂ©ographie

    La population totale de la MRC Ă©tait de 34 180 habitants en 2004. Cette population se retrouve sur un territoire total de 15 665 km2, dont 10 000 km2 sont constituĂ©s de territoires non-municipalisĂ©s. Par rapport Ă  l’étendu de la rĂ©gion administrative des Laurentides (21 500 km2), la MRC d’Antoine-Labelle reprĂ©sente donc 73 % de l’espace rĂ©gional. La MRC est bordĂ©e au nord par la MRC du Haut Saint-Maurice, Ă  l’ouest, par la MRC de la VallĂ©e-de-la-Gatineau, Ă  l’est, par la MRC de Matawinie et au sud, par la MRC des Laurentides et de Papineau. Donc, la MRC d’Antoine-Labelle touche Ă  la fois, la rĂ©gion administrative de l’Outaouais et celle de Lanaudière.

    Subdivisions limitrophes

    Municipalités et territoires non organisés

    Municipalités de la MRC d'Antoine-Labelle[21]
    CodeNomDésignationConstitutionSuperficie totale (km2)Superficie eau (km2)Superficie terre (km2)Population 2013Densité (hab./km2)
    79005Notre-Dame-du-LausMunicipalitĂ©01.01.1876958,595,9862,61 5651,8
    79010Notre-Dame-de-PontmainMunicipalité26.01.1894295,032,1262,97282,8
    79015Lac-du-CerfMunicipalité01.01.1955155,582,473,14205,7
    79022Saint-Aimé-du-Lac-des-ÎlesMunicipalité01.01.2006181,818,5163,38155,0
    79025KiamikaMunicipalité03.01.1898362,422,5339,97872,3
    79030NominingueMunicipalitĂ©30.10.1971360,153,9306,22 0406,7
    79037Rivière-RougeVille18.12.2002498,443,0455,44 68110,3
    79047La MacazaMunicipalitĂ©01.01.2006175,712,9162,81 0806,6
    79050L'AscensionMunicipalité23.09.1905351,69,7341,98572,5
    79060Lac-SaguayVillage01.07.1951184,912,2172,74642,7
    79065Chute-Saint-PhilippeMunicipalité26.10.1940321,422,7298,79183,1
    79078Lac-des-ÉcorcesMunicipalitĂ©10.10.2002155,511,2144,32 75219,1
    79088Mont-LaurierVille08.01.2003632,541,7590,813 89123,5
    79097Ferme-NeuveMunicipalitĂ©24.12.1997875,184,8790,32 8683,6
    79105Lac-Saint-PaulMunicipalité11.09.1922184,511,2173,34832,8
    79110Mont-Saint-Michel (Québec)Municipalité11.09.1928144,35,5138,86154,4
    79115Sainte-Anne-du-LacMunicipalité30.12.1976344,722,0322,76141,9
    79902Lac-de-la-PommeTerritoire non organisé01.01.198656,86,350,500,0
    79904Lac-AkonapwehikanTerritoire non organisé01.01.198616,59,17,400,0
    79906Lac-WagwabikaTerritoire non organisé01.01.19865,61,34,300,0
    79910Lac-BazinetTerritoire non organisĂ©01.01.19861 685,5136,41 549,100,0
    79912Lac-De La BidièreTerritoire non organisĂ©01.01.19861 665,9111,41 554,500,0
    79914Lac-OscarTerritoire non organisĂ©01.01.19861 810,9121,21 689,750,0
    79916Lac-de-la-Maison-de-PierreTerritoire non organisé01.01.1986488,19,8478,300,0
    79920Baie-des-ChaloupesTerritoire non organisé01.01.1986954,454,8899,600,0
    79922Lac-DouaireTerritoire non organisĂ©01.01.19862 120,8146,11 974,750,0
    79924Lac-ErnestTerritoire non organisé01.01.1986381,538,1343,400,0
    79926Lac-MargueriteTerritoire non organisé01.01.1986923,0104,3818,700,0
    Total 16 229,5 1 260,4 14 969,1 35 588 2,4

    Administration

    Organisme supra municipal

    Liste des préfets de 1990 à maintenant

    Liste des préfets
    Période Identité Étiquette Qualité
    1990 1995 Jean-Pierre Jolicoeur Maire de Chute-Saint-Philippe
    1996 2001 Jacques Brisebois Maire de Mont-Laurier
    2001 2005 André Brunet Maire de Lac-des-Écorces
    2005 2013 Roger Lapointe Maire de Mont-Saint-Michel
    2013 2017 Lyz Beaulieu Mairesse de Notre-Dame-de-Pontmain
    2017 2021 Gilbert Pilote Maire de Ferme-Neuve
    2021 En cours Daniel Bourdon Maire de Mont-Laurier
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    Évolution démographique
    1986 1991 1996 2001 2006 2011 2016 2021
    30 90632 01933 90433 45634 99935 15935 24336 462

    Éducation

    Commission scolaire Pierre-Neveu

    Notes et références

    1. Laurin, 1995, p. 51
    2. Coursol, 1985, p. 8
    3. Laurin, 1995, p. 71
    4. Laurin, 1995, p. 73
    5. Couture, 2003, p. 162
    6. Laurin, 1995, p. 273
    7. Couture, 2003, p. 159
    8. Laurin, 1995, p. 267
    9. Laurin, 1995, p. 268
    10. Laurin, 1995, p. 246
    11. Coursol, 1985, p. 24
    12. Coursol, 1985, p. 35
    13. Coursol, 1985, p. 117
    14. Coursol, 1985, p. 122
    15. Laurin, 1995, p. 520
    16. Laurin, 1995, p. 525
    17. Marcotte et Roy, 1985, p. 329
    18. Laurin, 1995, p. 487
    19. Laurin, 1995, p. 504
    20. Laurin, 1995, p. 506
    21. Données du MAMROT sauf exceptions suivantes :
      a. Superficie terrestre : Statistique Canada. 2012. Profil du recensement, Antoine-Labelle : Géographie hiérarchie. Ottawa. Consulté le .
      b. Densité de population obtenue par calcul par rapport à la superficie terrestre.

    Annexes

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Bertrand, Luc (2000), Antoine Labelle : le Roi du Nord, MontrĂ©al : Lidec, 61 pages.
    • Centre d'information stratĂ©gique en tourisme des Laurentides (2004), Portrait des activitĂ©s rĂ©crĂ©otouristiques sur les territoires publiques dans les Hautes-Laurentides, Laurentides : CIST Laurentides, 30 pages.
    • Coursol, Luc (1991), Histoire de Mont-Laurier, T. 2 (1940-1990), Mont-Laurier : Les Éditions Luc Coursol, 529 pages.
    • Coursol, Luc (1985), Histoire de Mont-Laurier, T. 1 (1885-1940), Mont-Laurier : L’artographe, 366 pages.
    • Couture, Pierre (2003), Antoine Labelle, l’apĂ´tre de la colonisation, MontrĂ©al : XYZ Ă©diteur, 166 pages.
    • Écotec Consultants (2004), RetombĂ©es Ă©conomiques de l’industrie forestière et de l’industrie du rĂ©crotourisme en terres publiques dans la MRC d’Antoine-Labelle et des Laurentides, QuĂ©bec : ÉcoTec Consultants, 118 pages.
    • Gagnon, Serge (2003), L’échiquier touristique quĂ©bĂ©cois, Coll. Collection Tourisme, Sainte-Foy : Presses de l’UniversitĂ© du QuĂ©bec, 359 pages.
    • Gravel, Robert J. et Richard SĂ©gigny (1985), L’avenir des MRC et de la dĂ©centralisation : bilan des activitĂ©s des MRC, volontĂ© d’exercice et d’extension des compĂ©tences, Sainte-Foy : Groupe de recherche ENAP-INRS-Eau, UniversitĂ© du QuĂ©bec, 39 pages.
    • Laurin, Serge (1995), Histoire des Laurentides, Coll. Les rĂ©gions du QuĂ©bec, no 3, QuĂ©bec : Institut quĂ©bĂ©cois de recherche sur la culture, 892 pages.
    • Marcotte, RenĂ© et Yves ROY (1985), Portrait rĂ©gionaux de l’Outaouais, Hull : Communication QuĂ©bec-Outaouais, 331 pages.
    • Ministère de la Colonisation, des Mines et des PĂŞcheries (1920), Les rĂ©gions de colonisation de la province de QuĂ©bec : la rĂ©gion de Labelle, QuĂ©bec : Ministère de la Colonisation, des Mines et des PĂŞcheries, 28 pages.
    • MunicipalitĂ© rĂ©gionale de comtĂ© d’Antoine-Labelle (1990), SchĂ©ma d’amĂ©nagement : la municipalitĂ© rĂ©gionale de comtĂ© d’Antoine-Labelle, S.L., S.N., 227 pages.

    Liens externes

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