Anthony Bamford
Anthony Paul Bamford (né le ) est un parlementaire et homme d'affaires britannique, président de JCB.
Membre de la Chambre des lords | |
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depuis le |
Naissance | |
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Nom de naissance |
Anthony Paul Bamford |
Surnom |
Lord Bamford |
Nationalité |
britannique |
Formation |
Ampleforth College (en) |
Activités | |
Père |
Joseph Cyril Bamford (en) |
Mère |
Marjorie Griffin (d) |
Conjoint |
Carole née Gray Whitt (de uxoris baronne Bamford) |
Enfants |
Parti politique | |
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Distinctions |
Biographie
Bamford succède à son père, Joseph Cyril Bamford, le fondateur de JCB, en tant que chef depuis 1975.
Nommé Knight Bachelor[1] en 1990, il est élevé baron à vie en 2013 ; en France il est accordé chevalier dans l'ordre national du Mérite aussi bien que commandeur dans l'ordre du Mérite de la République italienne [2]. La reine Élisabeth II le nomme, en 2002, Deputy Lieutenant pour le Staffordshire[3].
Le journal américain Forbes estime sa fortune à 4,2 milliards d'USD en [4].
Bamford a fait part de sa volonté d'acquérir le groupe « Jaguar » en [5], mais s'est finalement rétracté quand il a appris que la vente incluait la marque « Land Rover ».
Il est aussi réputé comme collectionneur de Ferrari vintage, et est notamment le seul individu au monde à posséder deux Ferrari 250 GTO[6].
Depuis 1997, Sir Anthony Bamford est propriétaire du Château Léoube, un domaine viticole Français de renom situé entre La Londe-les-Maures et Bormes-les-Mimosas non loin du Fort de Brégançon dont la production se résume en grande partie aux vins blancs et aux vins rosés.
Il est marié à Carole née Gray Whitt (puis The Lady Bamford OBE) avec issu.
Politique
Bamford fut un fervent contributeur du Parti conservateur ayant fait une donation d'un million de livres sterling avant les Ă©lections de 2010[7]. Il est aussi proche du prince Charles de Galles[8].
Le , il est créé baron à vie dans la pairie du Royaume-Uni, en tant que baron Bamford, pour faire son entrée dans la Chambre des lords[9].
Il soutient financièrement la campagne en faveur du Brexit lors du référendum de 2016[10].
Il est engagé au sein de l'Atlas Network, un réseau américano-britannique fédérant des centaines de think tanks sur des bases libertariennes, eurosceptiques, atlantistes et climatosceptiques[10].
Titres
- Anthony Bamford (1945–90)
- Sir Anthony Bamford (1990–2002)
- Sir Anthony Bamford DL (2002–2013)
- The Lord Bamford DL (2013 au présent)
Notes et références
- The London Gazette, no 52543 (28 mai 1991), p. 8207. lien.
- « Anthony Paul Bamford », Debrett's Peerage. [http://www.debretts.com/people-of-today/profile/896/Anthony-Paul-Bamford-BAMFORD lien]. Consulté février 2015.
- www.staffordshire.gov.uk
- www.forbes.com
- Forbes Magazine
- www.lefigaro.fr
- www.lesechos.fr
- www.getnetworth.com
- www.parliament.uk
- Marlène Benquet et Théo Bourgeron, « Le libertarianisme autoritaire comme horizon politique », sur Contretemps,