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Anomala martyi

Classification

Anomala martyi est décrite en 1939 par Louis Émile Piton et Nicolas Théobald[1] - [2]. L'holotype MNHN-F-R55029 est une élytre, conservée au muséum national d'histoire naturelle de Paris, venant de la localité de Puy-Saint-Jean, sur la commune de Vertaizon, à l'est de Clermont-Ferrand et au nord-est de Mur-sur-Allier, près d'un lac de cratère de l'Oligocène, collecté par M. A. Rudel[3].

Étymologie

L'épithète spécifique « martyi » a été donnée probablement en l'honneur de Pierre Marty, contemporain de Nicolas Théobald, spécialiste de la paléontologie du Cantal, et qui a connu et fréquenté Jean-Baptiste Rames (1832-1894) d'Aurillac.

Description

Caractères

« Empreinte et contre-empreinte. Cet élytre gauche appartient indiscutablement à un Lamellicorne. Les côtes primaires sont formées chacune de trois petites lignes saillantes en relief léger, se rapprochant légèrement de la base à l'apex de l'élytre où elles deviennent franchement convergentes. L'élytre est finement rebordé et sa surface couverte d'une ponctuation très fine assez serrée. L'épaule est légèrement saillante. »[4].

Dimensions

Élytre long de 13 mm, large de mm[4].

Affinités

« L'ensemble des caractères rangent sans doute possible le fossile dans la tribu[5] des Rutelinae, à large répartition méditerranéenne et subtropicale. Il semble bien que nous ayons affaire, en raison de l'allure particulière des côtes, à une espèce nouvelle du genre Anomalia. Celui-ci a été trouvé fossile dans l'Aquitanien de Rott et le Miocène d'Oeningen. Notre espèce s'éloigne suffisamment des formes fossiles déjà connues pour mériter un nom particulier. Elle se rapproche plutôt des espèces méditerranéennes actuelles »[4].

Biologie

L'habitat des espèces appartenant au genre Anomala varie selon les espèces, tout comme la période d'apparition. Il existe également des espèces, comme Anomala dubia, qui volent aux heures les plus chaudes de la journée[6] d'autres qui volent au crépuscule, comme Anomala ausonia[7]. Généralement, les adultes se nourrissent des feuilles et des tiges des plantes.
Un comportement qui les unit est que la plupart des larves de ces espèces se nourrissent de racines d'herbe, devenant un parasite dans de nombreuses zones où elles s'installent. Une espèce notable est Anomala orientalis, qui a été introduite en Amérique du Nord et est depuis devenue un ravageur majeur dans plusieurs États du centre de l'Atlantique. Dans de nombreuses régions à vocation viticole, Anomala vitis devient intéressant, car il représente une adversité mineure de la vigne, et toute tactique de contraste et/ou de confinement qui la concerne. Cependant, les dégâts sont limités car le nombre de ces insectes n'est pas très élevé.

Galerie

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Publication originale

  • Louis Émile Piton et Nicolas ThĂ©obald, « Poissons, crustacĂ©s et insectes fossiles de l'Oligocène du Puy-de-Mur (Auvergne). », MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© des Sciences de Nancy, vol. 4,‎ , p. 11-47, 28 fig., 2 pl. (ISSN 0369-2183). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

  1. (en) Référence Paleobiology Database : †Anomala martyi Piton and Théobald 1939 (scarab beetle) (consulté le ).
  2. Piton et Théobald 1939, p. 11-47.
  3. « Anomala martyi PITON & THÉOBALD, 1939 - HOLOTYPE », sur science.mnhn.fr (consulté le ).
  4. Piton et Théobald 1939, p. 33.
  5. De nos jours, les Rutelinae sont une sous-famille, non une tribu.
  6. Alberto Ballerio, Antonio Rey, Marco Uliana, Marco Rastelli, Sergio Rastelli, Marcello Romano, Loris Colacurcio, « Anomala dubia », Scarabaeidae d'Italia
  7. Alberto Ballerio, Antonio Rey, Marco Uliana, Marco Rastelli, Sergio Rastelli, Marcello Romano, Loris Colacurcio, « Anomala ausonia », Scarabeoidea d'Italia
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